
La Vantage S prête pour les circuits
Cette Vantage S est donc dévoilée quelques mois après le DBX S qui mise, lui aussi, sur un léger gain de puissance, mais surtout sur des améliorations apportées à son châssis, pour aiguiser son tempérament.
Encadré par une transmission automatique à huit rapports, un V8 de 4 L biturbo est ainsi toujours installé tout juste devant l'habitacle, pour la répartition du poids. Il produit 670 ch dans son cas, c'est à peine 15 ch de plus que la version de série, mais là n'est pas l'objectif central de l'exercice. On s'est néanmoins attardé au réglage de l'accélérateur et de l'assistance au départ lancé qui ont été optimisés, assurant un 0-100 km/h en 3,4 secondes.
Aston Martin affirme avoir mis l'accent sur le comportement routier de l'œuvre sans lésiner sur le raffinement d'ensemble. Ainsi, les amortisseurs adaptatifs Bilstein DTX ont été réajustés et les ressorts arrière ainsi que les supports de transmission ont été relâchés pour conserver le caractère de grand tourisme voulu.
Le sous-châssis arrière a aussi été boulonné directement sur le châssis pour assurer une tenue plus directe en virage, en parallèle avec des réglages de géométrie révisés pour un train avant plus incisif. Un becquet arrière plus proéminent assure jusqu'à 111 kg d'appui, pour la stabilité à haute vitesse. Apprêtée autant en version coupé que décapotable, l'Aston Martin Vantage S sera commercialisée à la fin de l'année.
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La Presse
6 hours ago
- La Presse
Trop, c'est trop
« On se donne bonne conscience en remplissant nos bacs bleus ou verts – car oui, le code de couleur varie d'une ville à l'autre –, mais ils ne sont pas des baguettes magiques. Une bonne partie finit quand même à l'enfouissement », écrit Alain Rayes. La semaine dernière, à Genève, les négociations internationales pour établir un traité contraignant contre la pollution plastique ont de nouveau échoué. Le blocage est largement attribuable aux pays producteurs de pétrole, appuyés par de puissants lobbys du plastique et les États-Unis, qui refusent toute limite à la production. Cette position s'inscrit dans la continuité de l'approche anti-environnementale de Donald Trump qui, dès son retour à la Maison-Blanche, a retiré les États-Unis de l'Accord de Paris et signé un décret abolissant les subventions fédérales aux projets d'énergie éolienne et solaire. Résultat : une session qui s'est conclue vendredi dernier sans accord… alors que la planète continue de crouler sous le plastique Pendant que les diplomates s'enlisaient à Genève, nous continuions à vivre, dans nos maisons et nos bacs de recyclage, les conséquences bien concrètes de cette inaction. Le débat peut sembler lointain, mais il nous saute littéralement au visage chaque fois que nous faisons nos achats : le colis Amazon livré dans une boîte surdimensionnée, le concombre anglais enveloppé dans sa pellicule de plastique, ou encore, chez Costco, les lames de rasoir et brosses à dents vendues dans des emballages rigides disproportionnés. Le paradoxe du consommateur Chaque fois, la même question me revient : pourquoi autant d'emballage ? Pourquoi cette multiplication des couches ? Le paradoxe est cruel : nous sommes de plus en plus conscients de l'impact écologique de nos gestes, mais prisonniers d'un modèle de consommation qui multiplie les emballages inutiles au nom de la commodité, du transport, des règles d'hygiène… ou tout simplement du marketing. On se donne bonne conscience en remplissant nos bacs bleus ou verts – car oui, le code de couleur varie d'une ville à l'autre –, mais ils ne sont pas des baguettes magiques. Une bonne partie finit quand même à l'enfouissement. À l'époque où j'étais maire de Victoriaville, qui se présente fièrement comme le « Berceau du développement durable », j'ai vécu une petite leçon d'humilité 101. On m'avait présenté les résultats de tonnage des matières recyclées collectées dans toutes les résidences. Fier de voir les chiffres grimper, je me disais : « Quelle performance de mes concitoyens ! » Mais un gestionnaire m'a vite refroidi : « Attention, Monsieur le Maire, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. » Chiffres à l'appui, il m'a expliqué que ce tonnage suivait directement… l'économie. Plus l'économie allait bien, plus les gens consommaient ; plus ils consommaient, plus il y avait d'emballages de plastique et de carton, plus le tonnage augmentait. Et l'inverse était vrai : quand le tonnage baissait, je croyais que nous sous-performions, alors qu'en réalité, cela reflétait simplement un ralentissement de la consommation. Depuis ce jour, je regarde mon bac bleu (ou vert) autrement. Un problème politique et citoyen Ce que l'on n'arrive pas à régler à l'international se traduit directement dans nos habitudes de consommation : que ce soit avec nos aliments suremballés, nos achats en ligne ou nos rasoirs prisonniers d'emballages aussi solides qu'un coffre-fort de sécurité, l'inaction politique laisse le champ libre aux excès. Pire encore, certaines entreprises profitent de cette zone grise pour jouer un double jeu avec les consommateurs : c'est le phénomène de la réduflation. On conserve la taille de l'emballage, mais on réduit discrètement la quantité à l'intérieur. Résultat : le consommateur a l'impression d'en avoir autant qu'avant, alors qu'il paie plus pour moins. Et, cerise sur le gâteau, cette pratique génère encore plus de suremballage inutile, puisque le contenant est aussi gros… mais contient moins. Et nous, dans tout ça ? Comme consommateurs, nous avons aussi un rôle à jouer. Privilégier le vrac, renoncer à certains formats absurdes, interpeller les entreprises et commerces qui abusent ainsi que notre député local. Chaque geste, même s'il ne sauve pas la planète, contribue à envoyer un signal clair. Tant que les gouvernements mondiaux n'arrivent pas à trouver un accord, il faudra marteler que trop, c'est trop. Car le suremballage est devenu le symbole d'une société qui consomme vite, beaucoup et mal. Et pour les anti-environnementalistes… faites-le au nom du « gros bon sens ! ». Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
2 days ago
- La Presse
Retenir ou pas un employé qui a reçu une offre ailleurs ?
Faut-il laisser partir un employé ou tenter de le retenir en lui proposant une contre-offre ? Retenir ou pas un employé qui a reçu une offre ailleurs ? Vous est-il déjà arrivé que l'un de vos employés reçoive une offre d'emploi d'une autre organisation, qu'elle soit sollicitée ou non ? Les employeurs dans cette situation se trouvent face à un dilemme : laisser partir ce collaborateur ou tenter de le retenir en faisant une contre-offre. Le choix n'est pas facile à faire et nécessite une réflexion. Je propose un survol de situations où il est judicieux de faire une contre-offre et d'autres où il vaut mieux s'en abstenir. Quand faire une contre-offre ? Il est crucial de considérer plusieurs facteurs avant de tenter de retenir un employé qui a reçu une autre offre. Cependant, une contre-offre peut être envisagée dans les situations suivantes. Première situation : si l'employé en question est non seulement performant, mais qu'il montre également un haut potentiel. On peut penser à un employé qui dépasse les attentes, qui croît dans l'organisation et qui a beaucoup à offrir. Deuxième situation : si l'employé occupe un poste critique difficile à combler en raison de compétences particulières requises ou d'un manque de candidats qualifiés sur le marché. La perte de cet employé pourrait nuire à l'organisation à court, voire à moyen terme. Troisième situation qui mérite réflexion : si l'employé joue un rôle clé dans l'organisation. Souvent, la nature de son travail (p. ex., l'expertise nichée d'un ingénieur spécialisé), ses compétences uniques ou rares, sa connaissance pointue de l'organisation ou son influence sur les équipes confèrent à cet employé un statut précieux et le perdre pourrait entraîner des conséquences négatives importantes. Dernière situation : si le nouvel emploi envisagé par l'employé risque de nuire à l'organisation, notamment si l'employé se joint à un concurrent direct ou s'il détient de l'information sensible, il peut être crucial de le retenir. Si vous êtes dans l'une des situations décrites, gardez en tête que la contre-offre est un outil délicat qui demande jugement et prudence. Elle doit demeurer raisonnable et ne doit pas avoir un effet néfaste sur l'équité interne (salaires, conditions de travail, etc.). Votre propre patron et les ressources humaines doivent généralement être consultés avant qu'une contre-offre soit faite. Les différentes formes d'une contre-offre Si vous allez de l'avant avec une contre-offre, gardez à l'esprit que les possibilités vont au-delà de l'augmentation salariale. La clé est de créer des conditions attrayantes et personnalisées qui répondent aux besoins et aux aspirations de l'employé. Pour augmenter vos chances de succès, vous pouvez combiner différents éléments de la rémunération globale. Par exemple, offrir un ajustement salarial, voire une promotion, peut être un excellent moyen de montrer à l'employé qu'il est valorisé et qu'il peut grandir au sein de l'organisation. Les promotions sont parfois difficiles à justifier en dehors des cycles annuels. Vous pouvez alors envisager de donner de nouvelles responsabilités ou de modifier le rôle de l'employé pour qu'il corresponde mieux à ses aspirations ou à ses compétences et arrimer ces nouvelles responsabilités à une éventuelle promotion. Un mouvement latéral, une affectation temporaire ou un projet spécial peuvent autrement offrir de nouveaux défis et des occasions de développement intéressantes. Pensez à inclure des formations de pointe ou du réseautage professionnel (notamment à travers des associations), qui sont particulièrement intéressants pour les employés ambitieux. Revoir les conditions de travail peut également être une avenue à considérer. Si c'est possible, augmentez la flexibilité des horaires de travail pour favoriser un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle de l'employé. Vous pouvez également offrir un environnement de travail plus agréable, comme un nouveau bureau ou de l'équipement de pointe. Songez à ce qui est possible en matière d'avantages comme des jours de vacances supplémentaires ou des possibilités de télétravail. Enfin, un boni ou une prime de fidélisation peut être un moyen efficace de montrer la valeur que l'organisation accorde à l'employé. Dans toutes les situations, il est important de ne faire une contre-offre que si vous croyez en l'employé et que le lien de confiance n'est pas rompu. Gardez en tête que si la seule motivation de l'employé est d'accroître sa rémunération, la même situation risque de se reproduire à répétition. Quand ne pas faire de contre-offre ? La plupart du temps, il vaut mieux ne pas faire de contre-offre, notamment si l'employé est peu performant ou s'il offre un rendement moyen comme la majorité des employés. Le départ de cet employé n'aura probablement pas d'incidence marquée sur l'organisation. N'oubliez pas qu'un employé qui présente une offre d'emploi d'ailleurs a déjà commencé à se détacher de l'organisation, soit par insatisfaction, soit par désengagement, et dans ce cas, une contre-offre ne servira qu'à retarder son départ. Interrogez-vous aussi sur le profil de l'employé. À quel point cadre-t-il avec les ambitions futures de l'organisation ? Si vous entrevoyez un manque de concordance, vous feriez mieux de le laisser partir. Pensez tout de même à célébrer sa « sortie » pour vous assurer que le départ est positif et ainsi laisser la porte ouverte à un éventuel retour. Bien communiquer la valeur de la contre-offre Faite de manière réfléchie et exceptionnelle, une contre-offre peut être un outil puissant pour retenir les talents clés. N'hésitez pas à communiquer clairement à l'employé les raisons derrière votre décision. Expliquez-lui que l'organisation croit en lui et qu'elle s'attend à une pleine contribution en retour et à un engagement intact. Cet échange vous aidera à renforcer le lien de confiance et à motiver l'employé à rester à l'emploi de votre organisation.


La Presse
3 days ago
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Pénalités pour les réservations fantômes
Certains restaurateurs estiment que la médiatisation du problème a à elle seule servi à conscientiser les clients. Alors que c'est une réglementation qu'ils réclamaient haut et fort depuis quelques années, plusieurs restaurateurs, un mois après son entrée en vigueur, n'imposent finalement pas d'amendes sur les réservations fantômes Ils ont maintenant les coudées franches, mais n'osent pas le faire. Crainte d'une rupture du lien de confiance ou d'une baisse des réservations, lourdeur administrative, voilà les raisons invoquées par plusieurs propriétaires d'établissement pour expliquer leur décision de ne pas sévir contre les clients qui leur posent un lapin. « Pour vrai, mettre ça en place, c'est too much. Trop d'organisation, trop de gestion avec le client. J'ai beaucoup de clients réguliers, je n'ai pas envie de dire : 'On n'a pas confiance en vous' », explique au bout du fil Nathalie Côté. Les commentaires de la copropriétaire des deux restaurants Stella Pizzeria à Montréal sont représentatifs du point de vue de nombreux restaurateurs, qu'il s'agisse d'une chaîne ou d'un petit bistro de quartier. Pourtant, dans le milieu, c'était unanime : tous dénonçaient le phénomène des réservations fantômes, que l'on qualifiait d'irrespectueux. L'Association Restauration Québec (ARQ) en a même fait son cheval de bataille au cours des dernières années. Elle a multiplié les rencontres avec le gouvernement pour que les propriétaires d'établissement puissent sévir en toute légalité. Pour appuyer cette demande, elle a notamment fait référence aux données recueillies dans un sondage mené par Léger à l'automne 2023. Près de 69 % des Québécois appuyaient l'idée d'imposer une pénalité « modeste », qu'ils estimaient en moyenne à 17 $ par client, prélevée sur la carte de crédit de ceux qui laissent leur table vide… sans prévenir. Selon l'ARQ, le fléau entraîne en moyenne des pertes annuelles de près de 50 000 $ pour les établissements qui doivent y faire face. Depuis le 17 juillet, les restaurateurs peuvent donc imposer une amende maximale de 10 $ pour chaque client qui leur fait faux bond sans prévenir. Or, maintenant qu'ils en ont la possibilité, de nombreux restaurateurs semblent frileux à l'idée d'avoir recours à ce moyen dissuasif. « On s'est rendu compte que les clients font plus attention [lorsqu'ils réservent], même si on n'est pas capables de le mesurer », affirme Lafleche Francœur, vice-président exécutif des restaurants Pacini. Les clients conscientisés À lui seul, le battage médiatique entourant les no-shows a permis de conscientiser les clients, estime M. Francœur. Il n'en fallait pas plus pour que la chaîne connue pour son bar à pains et son beurre à l'ail décide de ne pas sortir le bâton face à ce phénomène. « [On a dit] à nos franchisés de ne pas aller là. Et ils étaient bien d'accord avec ça. On pense en bout de ligne que ça va bien nous servir d'avoir cette approche-là. » « On ne veut pas répondre trop fort à quelque chose qui, dans notre cas, n'était pas un fléau », ajoute-t-il tout en reconnaissant que Pacini ne veut pas « brusquer » sa clientèle. « On ne voulait pas que l'antidote soit plus fort que le problème. » M. Francœur rappelle que les restaurateurs ne vivent pas tous la même réalité. Nous, on a des salles à manger de 180, 200, 240 places. L'impact est moins grand chez nous que pour un restaurant qui a 32 places. Lafleche Francœur, vice-président exécutif des restaurants Pacini St-Hubert ainsi que le Groupe Grandio (La Cage, Le Cochon Dingue, Moishes) ne puniront pas non plus les clients qui leur poseront un lapin. Alors que le spécialiste du poulet rôti qualifie le règlement de « complexe à appliquer », le Groupe Grandio juge qu'à eux seuls, les systèmes en place assurent une bonne gestion des réservations, limitant ainsi le nombre de réservations fantômes. Dans l'est de Montréal, à Tétreaultville, Matthieu Bonneau, copropriétaire du bistro Le Cerf-Volant, a lui aussi décidé de passer son tour. « Quand ton resto va bien et que ça roule… J'ai une très bonne relation avec mes clients. C'est une question de respect », souligne celui qui dirige un établissement de 80 places. À l'ARQ, on rappelle que l'important, c'est que les restaurateurs aient maintenant un outil à leur disposition. « Si cela a permis déjà de sensibiliser le consommateur sans que les exploitants aient à plaquer la pénalité, c'est tant mieux, soutient son vice-président aux affaires publiques et gouvernementales, Martin Vézina. Au moins, si jamais la situation se détériore, le restaurateur pourra utiliser la pénalité puisqu'elle est désormais permise. » Baisse des réservations ? Au Tapeo, dans le quartier Villeray, le copropriétaire Victor Afonso estime de son côté que « le problème n'est pas assez gros pour qu'on commence à charger le monde ». On a tellement d'autres affaires à gérer. Ça peut dissuader les gens de réserver. Ce n'est pas ça qu'on veut. Ce n'est pas tout le monde qui veut laisser [son numéro de] carte de crédit. Victor Afonso, copropriétaire du restaurant Tapeo Le propriétaire de la brasserie Saint-Bock, Martin Guimond, l'a appris à ses dépens. Au cours du dernier mois, celui dont l'établissement est situé dans le Quartier latin a vu son nombre de réservations chuter de 30 %. Une diminution qu'il attribue notamment au fait que les clients doivent désormais laisser un numéro de carte lorsqu'ils veulent retenir une table. « Ce qui était une bonne idée ne l'est peut-être pas nécessairement », constate-t-il. Reste maintenant pour lui à analyser ce qui risque d'affecter le plus son entreprise : les no-shows ou la baisse des réservations ? « Des deux maux, il va falloir choisir le moindre. Je n'ai plus de no-shows ; c'est sûr… je n'ai plus de réservations. »