
États-Unis : la justice confirme le droit de l'administration Trump à tailler drastiquement dans l'aide internationale
Le président américain avait gelé des milliards de dollars de dépenses d'aide internationale après son retour en janvier à la Maison Blanche. Il avait également mis fin à l'Agence américaine pour le développement international (USaid), provoquant la sidération chez de nombreuses ONG et un impact considérable sur les programmes humanitaires à travers le monde.
VidéoLa stratégie de Musk et Trump pour justifier le gel du budget de l'USAID
La décision de mercredi d'une cour d'appel de la capitale est venue infirmer le jugement rendu par un tribunal estimant que les aides financières allouées par le Congrès devaient être rétablies.
Selon la juridiction d'appel, le premier tribunal aurait dû rejeter la requête car « les plaignants n'avaient pas d'intérêt à agir », c'est-à-dire qu'ils ne disposaient pas de préjudice dont ils pouvaient se prévaloir.
Des millions de morts supplémentaires
Plus importante agence humanitaire au niveau mondial, USaid était impliquée dans près de 6 000 programmes de santé et d'aide d'urgence dans environ 120 pays, dont en France. Elle assurait des subventions « vitales » contre la famine, le sida, ou le paludisme partout dans le monde. Des milliers d'employés de l'USaid ont été mis au chômage technique, voire licenciés.
En juillet, une étude internationale avait révélé que l'effondrement des financements américains dédiés à l'aide internationale pourrait entraîner plus de 14 millions de morts supplémentaires d'ici 2030 parmi les plus vulnérables, dont un tiers d'enfants.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
6 minutes ago
- Le Figaro
Les 800 gardes nationaux mobilisés pour «nettoyer» Washington sont sur place, confirme le Pentagone
Le président américain a annoncé lundi placer le maintien de l'ordre à Washington sous le contrôle de son administration, en raison de la présence de «gangs violents». Les 800 gardes nationaux mobilisés par Donald Trump pour «nettoyer» Washington, selon les termes du président américain, sont dans la capitale américaine, a confirmé jeudi le Pentagone. «À ce stade, les 800 membres de la Garde nationale ont été mobilisés (...) et ils trouvent désormais ici, dans notre capitale», a déclaré à des journalistes Kingsley Wilson, porte-parole du ministère de la Défense. Ils «aideront la police de Washington et ses partenaires fédéraux chargés de l'ordre public à assurer la sécurité des monuments, à effectuer des patrouilles de sécurité dans les quartiers, à protéger les installations et les agents fédéraux » et à contrôler la circulation, a-t-elle ajouté. Ces militaires de réserve «resteront sur place jusqu'à ce que l'ordre public soit rétabli dans la ville, comme décidé par le président» Donald Trump. Publicité «Envahie par des gangs violents» Le président américain a annoncé lundi placer le maintien de l'ordre à Washington sous le contrôle de son administration et déployer la Garde nationale. Des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit «envahie par des gangs violents» et qu'il veut «nettoyer». Les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale. Donald Trump avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l'avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom, affirmant vouloir ainsi rétablir l'ordre à Los Angeles après des manifestations contre des arrestations musclées d'immigrés par la police fédérale de l'immigration (ICE). À l'inverse des 50 États américains, la municipalité de Washington opère dans le cadre d'une relation particulière avec l'État fédéral qui limite son autonomie.


Le Figaro
36 minutes ago
- Le Figaro
Quatre couches de défense antimissiles, dont une dans l'espace : le Dôme d'or de Donald Trump pour protéger les États-Unis se précise
Les contours de ce projet de bouclier antimissiles, destiné à protéger l'ensemble des États-Unis, ont été révélés il y a quelques jours à quelque 3000 entreprises du secteur de la défense à Huntsville, en Alabama. Inspiré par Israël, Donald Trump veut son propre «Dôme d'or ». Les contours de ce projet de bouclier antimissiles, destiné à protéger l'ensemble des États-Unis, ont été révélés il y a quelques jours à quelque 3000 entreprises du secteur de la défense à Huntsville, en Alabama, d'après l'agence de presse Reuters, soit trois mois après son annonce par le président américain. À l'époque, Donald Trump avait indiqué que le projet pharaonique allait avoir droit à une enveloppe de 175 milliards de dollars. Et pour cause: d'après l'agence de presse, le système de défense sera constitué de quatre couches de défense antimissiles: trois au sol, et une dans l'espace. La couche spatiale aura pour mission de détecter les menaces, sonner l'alerte et assurer le suivi des missiles ciblant l'Amérique. Les trois autres seront chargées de détruire les missiles ennemis depuis trois endroits: le sud de la Californie, en Alaska et dans le centre du pays, probablement dans la région des Grands Lacs. Publicité Radars, lasers et intercepteurs Chacun de ces sites sera pourvu de lanceurs Patriot et THAAS fabriqués respectivement par Raytheon et Lockheed Martin. Ils seront dotés de radars, de lasers et d'intercepteurs de nouvelle génération. Il n'a pas été précisé le nombre de missiles mis à disposition. Toutefois, l'on sait que onze batteries antimissiles de courtes portées réparties en Alaska, à Hawaï et sur le territoire continental compléteront le dispositif. Jusqu'à présent, le Congrès américain a alloué 25 milliards de dollars au Dôme d'or cette année. L'an prochain, 45 milliards de dollars supplémentaires devraient y être consacrés. Le général Michael Guetlein, en charge du projet, doit présenter un plan de mise en œuvre du projet d'ici le 15 février 2026.


Le Parisien
36 minutes ago
- Le Parisien
Avant le sommet Trump-Poutine, Macron joue « la diplomatie du téléphone » depuis Brégançon
António Costa a gardé des baskets aux pieds. Ce qui n'empêche pas le président du Conseil européen, en costume tout de même, de plaisanter sur la nécessité d'avoir dû « changer de tenue » pour assister, mercredi 13 août, depuis le Fort de Brégançon, à une visioconférence des dirigeants européens avec Volodymyr Zelensky et Donald Trump.