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Les Canadiens continuent d'éviter d'aller aux États-Unis

Les Canadiens continuent d'éviter d'aller aux États-Unis

La Presse3 days ago
Le nombre de voyages de retour en voiture effectués par des résidents canadiens depuis les États-Unis s'est élevé à 1,7 million en juillet, selon Statistique Canada.
(Ottawa) Statistique Canada indique lundi que le nombre de voyages de retour en automobile effectués par des résidents canadiens depuis les États-Unis a diminué de 36,9 % en juillet par rapport à l'année précédente, soit le septième mois consécutif de baisse sur douze mois.
La Presse Canadienne
Le nombre de voyages de retour en voiture effectués par des résidents canadiens depuis les États-Unis s'est élevé à 1,7 million en juillet, selon l'agence.
Les voyages de résidents américains au Canada en automobile ont totalisé 1,8 million en juillet, soit une baisse de 7,4 % par rapport au même mois en 2024.
Par ailleurs, les voyages de retour de résidents canadiens en avion depuis l'étranger se sont élevés à 1,4 million en juillet, en baisse de 5,3 % par rapport au même mois de l'année précédente, tandis que le nombre de voyages de retour en avion depuis les États-Unis s'est élevé à 383 700, en baisse de 25,8 % par rapport à l'année précédente. Le nombre de voyages de retour de résidents canadiens en provenance de pays d'outre-mer a augmenté de 5,9 % pour atteindre 1,0 million.
Les arrivées de non-résidents au Canada par avion en juillet ont totalisé 1,4 million, soit une hausse de 3,1 % par rapport à l'année précédente.
Dans l'ensemble, Statistique Canada indique que ses données préliminaires sur le nombre de résidents et de non-résidents canadiens de retour au pays, par voie aérienne et à bord d'une automobile, s'élèvent à 6,3 millions en juillet, soit une baisse de 15,6 % par rapport à juillet 2024.
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L'avenir des grands magasins, Simons y croit
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Alors que Simons s'installe au centre-ville de Toronto, une première pour le détaillant de Québec, le grand patron, Bernard Leblanc, croit toujours en la pertinence des grands magasins, quelques mois à peine après la fermeture définitive de La Baie. L'avenir des grands magasins, le président et chef de la direction de Simons y croit. « La facilité en ligne, la découverte en magasin », a lancé Bernard Leblanc au cours d'une entrevue accordée à La Presse en visioconférence alors qu'il se trouvait à Toronto pour l'ouverture ce jeudi d'un emplacement de 118 000 pieds carrés au Yorkdale Shopping Centre. Un deuxième ouvrira à 14 kilomètres de là à l'automne, au CF Toronto Eaton Centre. Coût du projet : près de 100 millions de dollars. « Oui, ce sont de grands magasins, ce sont de beaux magasins », ajoute fièrement M. Leblanc. Or, à la suite de la fermeture le 1er juin des 80 magasins La Baie à travers le pays, dont 13 au Québec, le modèle des grands magasins a été remis en question. « C'est sûr que la sortie d'un concurrent majeur vient bouleverser l'industrie, reconnaît le principal intéressé. Il faut être quand même très conscient que ça nous indique que l'histoire et la durée ne sont pas nécessairement garants du succès futur. » Il a toutefois tenu à différencier ses magasins de ceux de La Baie, qui offraient à la fois des robes de soirée, des parfums et des casseroles. Il rappelle aussi que les deux tiers de son chiffre d'affaires proviennent des ventes faites sur place. « Je ne nous qualifierais pas de grand magasin, de department store proprement dit. On a une unicité qui est bien à nous. Près de 70 % de notre assortiment, ce sont nos marques privées. Ce sont des produits qu'on développe avec notre équipe de design à Québec. On a une offre qui n'est pas répliquée ailleurs. » PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Le grand patron de Simons, Bernard Leblanc La grande surface nous permet d'avoir une offre qui est complète pour un large spectre de clients. Ce n'est pas rare qu'on voie trois générations qui magasinent ensemble. Bernard Leblanc, PDG de Simons S'il n'a pas répondu directement à la question lorsque La Presse lui a demandé s'il avait observé une migration des fidèles de La Baie vers ses magasins, M. Leblanc s'est dit prêt à les accueillir. « Ils sont un peu orphelins de leur magasin préféré. On sera présent. On va essayer de les épater et de faire en sorte qu'ils deviennent de loyaux clients avec les années. » Et tous ces locaux vacants pourraient représenter un intérêt pour Simons ? « Exact. On sent qu'il y a encore de l'opportunité de densification. On reste orienté sur le Canada pour le moment. » Détaillant pancanadien Par ailleurs, l'arrivée de Simons au centre-ville de Toronto renforce en quelque sorte son image de détaillant « pancanadien ». « Toronto, c'est le marché le plus dynamique et le plus grand au Canada. On voit ça comme un nouveau chapitre dans notre histoire. Ça nous établit comme joueur pancanadien. Beaucoup de gens transitent par Toronto à un moment dans leur année. De nous voir ici à Yorkdale, le meilleur centre d'achats en termes de performance à travers le Canada, ça vient nous établir comme une marque qui est forte. » Après la Ville Reine, il a été impossible de savoir exactement à quel endroit Simons avait l'intention de s'installer, mais Vancouver serait dans la ligne de mire.

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