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Coup de chaud au Venoge festival: SCH ouvre le Venoge dans un climat marseillais

Coup de chaud au Venoge festival: SCH ouvre le Venoge dans un climat marseillais

24 Heures6 days ago
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À Penthaz, la première soirée festival accueillait le rappeur français dans une chaleur étouffante. Notre critique Publié aujourd'hui à 00h09
SCH, le 15 juin dernier aux Francofolies de La Rochelle (photo d'illustration).
AFP
En bref:
Il a fait chaud ce mercredi soir, premier jour de cette 30e édition du Venoge festival . Peut-être un peu trop. Pendant que les premiers festivaliers se voyaient distribuer des bouteilles d'eau dans la file d'attente, les derniers préparatifs, ont dû donner un petit coup de chaud aux organisateurs. C'est dans cette atmosphère méditerranéenne que le village de Penthaz a vu la foule débarquer pour la soirée hip-hop.
Ce mercredi soir, il n'y a pas que la chaleur qui a fait le déplacement depuis les Bouches-du-Rhône. Après avoir aperçu une dizaine de ses sosies dans l'enceinte du festival, SCH arrive tout feu tout flamme sur la grande scène. Le rappeur de 32 ans ouvre le bal avec «A7», pour satisfaire ses fans de la première heure. Un peu lent au démarrage
Un peu étourdi par le thermostat, le public est tout de même présent en nombre. «Sortez les enfants de la fosse, on est venu faire un concert d'adultes» prévient-il assez rapidement. Mais une fois la prévention faite, la mayonnaise peine à prendre. SCH, qui a habitué son public à être taquin et énergique, était ce soir un petit peu en retrait. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir quelques éclairs de folie sur son featuring avec Ninho «Mayday» ou sur «Le code».
Une chose est sûre, c'est que même lorsque le Marseillais ne semble pas au top de sa forme, sa prestance rattrape le coup. Au menu: costume noir, bijoux en or, tatouages apparents et son plaquage impeccable devenu une marque de fabrique. Tous les regards sont tournés vers le «S», même Luidji, qui joue quelques heures plus tard, peut profiter de l'occasion pour passer incognito dans la foule.
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C'est sur «Autobahn» que le concert démarre pour de bon. Le titre de l'album éponyme sorti en 2022 électrise la foule. L'hystérie s'empare complêtement de Penthaz lorsque les premières notes de «Je la connais» retentissent. La chanson est devenenue l'hymne de tout une génération neuf ans après sa sortie, grâce aux tendances TikTok. Une fois lancé, SCH ne s'arrête plus et passe par les «Champs-Élysées» avant de clore un show d'une heure sur «Fade Up».
La 30e édition du Venoge festival a lieu du 13 au 16 août dans le village de Penthaz. Plus d'informations sont disponibles sur le site internet de l'évènement .
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Par hasard, j'ai écrit ma première chanson parce que j'avais l'idée de créer un court métrage et je voulais la mettre dedans. Finalement, je n'ai pas fait ce court métrage. Puis, j'ai rencontré Paul Andrieux, qui m'a dit: «J'ai entendu ta chanson sur Soundcloud, elle est géniale! Tu dois continuer.» J'ai suivi son conseil. Au début, je faisais de la musique un peu par jeu. Puis c'est devenu mon métier, et Paul est devenu mon manager. Quelle place garde la photographie dans votre vie? Ça a évolué vers d'autres sortes de créations. Je fais plutôt de la direction artistique par exemple, pour mes pochettes d'albums. Au tout début, je faisais moi-même les photos de mes premiers singles, puis mon premier EP. Aujourd'hui je travaille avec d'autres personnes. J'imagine ce que je voudrais avoir dessus, puis je choisis les personnes avec qui travailler. Votre premier single «Mort/Fine» est sorti il y a déjà dix ans… Aïe, le coup dur! Lorsque vous avez dévoilé ce premier titre, auriez-vous imaginé la carrière qu'il allait vous ouvrir? Absolument pas! Il faut dire que je faisais cela pour m'amuser. Au début, ça m'a paru bizarre de comprendre que des personnes écoutaient ce que j'avais fait et qu'elles appréciaient. Puis les premiers concerts sont arrivés. Je n'avais pas du tout attendu cela, c'était assez déroutant au départ. Et je m'y suis faite. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Vos morceaux racontent beaucoup d'histoires. Relatent-ils des expériences personnelles? Oui, la base part principalement des choses que j'ai vécues. Ensuite, c'est comme un film: il y a toujours des détails qui divergent de la réalité, qui sont rajoutés. Dans vos morceaux, comment parvenez-vous à marier la force poétique des textes et l'univers musical qui les accompagne? Je pense que ça vient simplement de ma manière d'écrire. J'aime la poésie et j'en lis beaucoup, mais je lis aussi des romans. Mon écriture se rapproche peut-être de celle d'un roman, dans le sens où il y a une histoire qui se déroule. Les thèmes abordés jouent un rôle aussi. Un titre qui a connu un succès inattendu? «Les filles désir», sans hésiter, même si ça fait bientôt dix ans qu'il est sorti. C'est l'une des premières chansons que j'ai écrites, et sur le papier c'est vraiment une simple ballade au piano. Ce n'est donc pas prédestiné à devenir un hit. Aujourd'hui, c'est l'une des plus connues et qui marchent le mieux avec «Écoute chérie». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Quelles sont vos inspirations musicales? Il y en a tellement! Tout dépend des albums, des périodes. Mes inspirations se nourrissent de ce que je découvre et écoute au fil du temps. Parfois, un morceau me parle et j'apprécie par exemple des notes de rock ou un solo de batterie. Un de mes prochains morceaux va peut-être s'en inspirer, j'aurai envie de créer quelque chose de semblable. Puis il y a les chansons que j'écoute à titre personnel, à part de mon travail musical. Mon père écoutait beaucoup de musique avec moi: Queen, Renaud, Manu Chao… C'est ce que j'écoute le plus souvent, mais qui n'a rien à voir avec mon univers musical d'artiste! Le Venoge Festival est votre avant-dernière date de tournée estivale. Quel bilan en tirez-vous? Nous avons fait pas mal de festivals dans plusieurs pays: France, Belgique, Suisse… C'était intense, tout s'enchaînait très vite. J'aime beaucoup les ambiances des festivals. Je croise des artistes que je connais, je découvre de nouvelles personnes. Avant cette tournée d'été, nous en avons fait une autre européenne, avec des dates en Italie, en Pologne, etc. C'est génial de vivre tout cela. Vous évoquez des concerts en Pologne. Comment êtes-vous accueillie par ce public, d'autant que vos textes sont en français? Figurez-vous qu'ils connaissent les paroles et sont fans! Bien sûr, ils chantent un peu en «yaourt», on ne comprend pas toujours tout. Mais les salles étaient pleines et ils connaissent tous les morceaux. C'est fou! Votre dernier album sorti en avril, «Malabar Princess», comporte des titres davantage chantés. Était-ce une volonté affirmée? J'ai tenté de mixer mon premier album avec le deuxième, dans lequel j'avais exploré des styles différents. 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