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Alex Ovechkin demande le retour des Russes

Alex Ovechkin demande le retour des Russes

La Presse2 days ago
Alex Ovechkin a participé à un match d'exhibition entre des joueurs de la LNH et de la KHL, le 13 juillet 2025 à Moscou, en Russie.
(Moscou) Alex Ovechkin, le meilleur buteur de l'histoire de la Ligue nationale de hockey, a appelé au retour sans restriction des athlètes russes dans les évènements sportifs internationaux, samedi lors d'une visite à Moscou.
Agence France-Presse
« J'espère que dans un futur proche, nous serons autorisés à participer et que les gars pourront prendre part aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde pour représenter leur pays », a dit souhaiter le hockeyeur vedette à l'AFP.
De retour dans son pays natal pour la première fois depuis qu'il a battu en avril le record du nombre de buts en saison régulière de Wayne Gretzky (895), Alex Ovechkin a été accueilli par des centaines d'admirateurs.
La vétéran de 39 ans n'a jamais caché son soutien à Vladimir Poutine — posant à ses côtés sur sa photo de profil Instagram — y compris après l'offensive militaire russe en Ukraine, déclenchée en février 2022.
S'il n'a jamais dénoncé cette offensive, Ovechkin, qui joue depuis 2005 pour les Capitals de Washington, a toujours pris soin de ne pas la soutenir publiquement.
Depuis février 2022, la très grande majorité des athlètes russes et biélorusses est toujours écartée de la plupart des compétitions sportives internationales.
Certains sont désormais petit à petit autorisés à revenir sous bannière neutre dans certains sports s'ils n'ont pas affiché leur soutien pour l'offensive russe, comme cela a été le cas dans quelques disciplines aux Jeux olympiques de Paris 2024.
En escrime, les sportifs russes et biélorusses sont ainsi autorisés à concourir depuis mars 2023. En tennis, les joueurs russes participent aux circuits professionnels.
Mais au hockey, la France a pu être repêchée pour les Jeux olympiques d'hiver 2026 de Milan Cortina (6-22 février), en remplacement de la Russie, toujours interdite. Et ils sont bannis du soccer et de l'athlétisme notamment.
Plusieurs fédérations internationales, dont celle de luge et du biathlon, ont elles aussi maintenu leur exclusion, et devraient être suivies par d'autres dans les prochains mois.
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Scottie Scheffler triomphe haut la main
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La Presse

time11 hours ago

  • La Presse

Scottie Scheffler triomphe haut la main

On se souvient des triomphes inattendus. Des victoires à l'arraché. Des couronnements inespérés. Même si la victoire de Scottie Scheffler à l'Omnium britannique, dimanche, s'est concrétisée sans le moindre suspense, il faudra se souvenir de cette ronde finale, car Scheffler a cimenté un peu plus sa place dans l'histoire. Et il l'a fait à sa manière. Consultez le classement final Au terme de la troisième ronde, le meilleur joueur au monde menait par quatre coups. Aucune avance n'est suffisamment confortable à l'Omnium britannique. Surtout le dimanche. Toutefois, Scheffler s'est retrouvé trois fois en tête d'un tournoi majeur après 54 trous. Et il a gagné chaque fois. Grâce à l'historique de Scheffler, son aplomb depuis le début de la semaine et sa manière de gérer une avance, personne ne pouvait douter de sa capacité à remporter un quatrième titre majeur. Et après le cinquième trou, tout le monde savait que c'était devenu une certitude. PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS Scottie Scheffler a mis la main sur son quatrième titre à un tournoi majeur. Premier trou, approche précise à deux pieds du trou. Roulé pour l'oiselet. Deuxième trou, autre court roulé pour la normale. Même chose au troisième. Quatrième trou, approche chirurgicale. Roulé pour l'oiselet. Même chose au cinquième. À peine une heure après son premier coup de départ, Scheffler menait par huit coups. C'était plié. En contrôle, l'Américain avait déjà semé tous ses poursuivants. Le reste des concurrents se battaient pour la meilleure bourse possible. Scheffler, lui, jouait pour concrétiser sa place parmi les plus grands. Le reste de la ronde a été à son image. Simple, efficace et sans tracas. Il l'a complétée en remettant une carte de 68. Une quatrième ronde sous les 70 cette semaine. Les images de cette 153e édition de l'Omnium britannique ne deviendront jamais les archives les plus consultées de l'histoire du tournoi, certes. Or, dans les mémoires, on se souviendra de ce triomphe comme l'un des plus mérités de l'histoire moderne. Il est le quatrième joueur à terminer le tournoi avec un cumulatif de -17 ou mieux depuis 2000. Comme d'habitude Il serait trompeur d'avancer que cette ronde finale a été spectaculaire. Et ce, même s'il y a quelque chose de remarquable dans le fait de voir un joueur dominer d'une telle façon sur un parcours aux mille et un pièges. Scheffler n'a jamais été le golfeur le plus démonstratif ni le plus extravagant. Il ne fallait pas s'attendre à ce que ça change à l'occasion de la dernière ronde. Le vainqueur a suivi son modus operandi habituel. Des coups de départ longs, parfois erratiques, des approches soignées et des roulés précis. Il a commis un seul faux pas, au huitième trou, où il a ramené un double boguey, en raison d'une mauvaise sortie de fosse de sable. Au trou suivant, il est redevenu lui-même en réalisant un oiselet. Sur le neuf de retour, il n'a jamais été inquiété. Ni par son jeu ni par les autres. En cas d'égarement, Scheffler finit toujours par retrouver le droit chemin. Même sur un mauvais coup, il parvient à trouver une solution pour sauver la normale. Comme ce fut le cas au 17e trou. PHOTO JON SUPER, ASSOCIATED PRESS Scottie Scheffler dans une situation délicate au 17e trou Entre chaque trou, une démarche nonchalante, un visage sans émotion et une brève discussion avec son cadet Ted Scott. Grâce à sa routine, le champion golfeur de l'année a pu soulever le trophée Claret Jug à la fin des 18 trous. La consécration La domination de Scheffler au cours de la fin de semaine ressemblait drôlement à celle de Tiger Woods au début des années 2000. En fait, aucun golfeur n'a imposé sa supériorité comme Scheffler le fait depuis les belles années du Tigre. Avec cette victoire au club de golf Royal Portrush, le Texan a maintenant remporté trois des quatre majeurs. Ne lui reste que l'Omnium américain pour compléter le Grand Chelem. Ce que seulement six golfeurs ont fait avant lui. Parmi les joueurs actifs, seuls Phil Mickelson et Jordan Spieth peuvent également aspirer au Grand Chelem. Le premier doit remporter l'Omnium américain et le second, le Championnat de la PGA. Cette victoire de Scheffler en Irlande du Nord était son quatrième titre de la saison. Toutefois, cette donnée n'est pas la plus démonstrative pour illustrer son hégémonie. En 15 tournois, il a résisté au couperet 15 fois. Et à 12 occasions, il a terminé parmi les 10 premiers. « Il vivait sur une autre planète cette semaine. Il vit sur une autre planète depuis deux ans, en fait, a témoigné Rory McIlroy, septième au classement final. Il a imposé un standard qu'on essaye tous de rejoindre. » PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS Rory McIlroy Depuis son premier titre majeur au Tournoi des Maîtres en 2022, Scheffler a assuré sa place dans le top 10 à 11 de ses 15 dernières participations à des tournois majeurs. Lorsqu'il a complété sa dernière normale de la journée, il a célébré sobrement. Il a serré dans ses bras sa femme Meredith et son fils Bennett, qu'il a porté comme le plus précieux des trophées. Il l'a dit en entrevue cette semaine : « Je suis d'abord un père, ensuite un golfeur. Le jour où je me définirai d'abord comme un golfeur, j'arrêterai de jouer. » Chose certaine, encore une fois, il peut au moins se définir comme un champion.

« C'est important d'avoir cinq bons gardiens »
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La Presse

time16 hours ago

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« C'est important d'avoir cinq bons gardiens »

(Joliette) Rarement le Canadien aura affiché autant de profondeur entre les poteaux, depuis l'arrivée d'Éric Raymond à titre d'entraîneur des gardiens, à l'été 2021. Lorsqu'il a été embauché par Marc Bergevin, Raymond espérait compter sur Carey Price. Celui-ci a finalement intégré le programme d'aide de la LNH. Son absence a fait de la place à un jeune Samuel Montembeault, qui n'avait alors que 25 matchs d'expérience dans la LNH derrière la cravate. Se sont succédé cette année-là Jake Allen, Andrew Hammond et Cayden Primeau. Michael McNiven avait même obtenu ses premières – et seules – minutes dans la LNH. Éric Raymond mise aujourd'hui sur une meilleure profondeur. « C'est important d'avoir cinq bons gardiens de but dans une organisation. Tu ne sais jamais ce qui va arriver : les saisons sont longues, difficiles », a-t-il indiqué, lors de la Classique de Golf Dominique Ducharme à Joliette jeudi. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Kaapo Kahkonen L'acquisition de Kaapo Kahkonen est à la source de cette profondeur renouvelée. Le vétéran tentera d'arracher le poste d'auxiliaire, qui semble pour l'instant destiné à Jakub Dobes. « Avoir un vétéran comme ça qui vient mature, je pense que c'est une bonne acquisition », a commenté Raymond. « Après ça, Jakub, reste que c'est un gars qu'on aime beaucoup et que c'est un espoir. Puis on était bien contents de lui l'année passée. » Embauché à titre de joueur autonome le 1er juillet, le vétéran finlandais compte sur 140 matchs d'expérience dans la LNH. Il a surtout joué dans la Ligue américaine la saison dernière. Son expérience fait de lui le troisième gardien parfait, assez bon pour dépanner le grand club si nécessaire, assez expérimenté pour épauler un jeune avec le Rocket de Laval à temps plein. Bien qu'il soit trop tôt pour définir son rôle, selon Éric Raymond, on devine que si l'ordre des choses est respecté, c'est à Laval que Kahkonen entamera la saison. « D'avoir un vétéran de sa qualité [à Laval], c'est excellent pour l'organisation », a vanté Éric Raymond. « C'est un compétiteur, il va arriver et vouloir compétitionner pour le meilleur poste possible. En même temps, je suis certain qu'il a une ouverture d'esprit. Quand il a signé avec notre organisation, il savait ce qui pourrait arriver », a-t-il ajouté. Sur la bonne voie On peut comprendre que Dobes part avec une longueur d'avance pour un poste à Montréal, notamment en raison de ses illuminations de la dernière saison. Invaincu à ses cinq premières sorties, le Tchèque a donné un élan à l'équipe, la propulsant vers une participation en séries. PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Jakub Dobeš « J'ai beaucoup aimé sa progression », a confié Éric Raymond. « C'était une grosse marche pour lui de partir de Laval, et même de devenir pro, à partir de la NCAA. » Mais tu sais, on ne change pas tout en une journée. Son éthique de travail s'est beaucoup améliorée. Je pense qu'il a amélioré beaucoup de choses dans son jeu, qu'il est sur la bonne voie. Éric Raymond au sujet de Jakub Dobeš En jouant en séries, Jakub Dobeš a « cassé la glace », selon lui. Il était entré en action après une blessure subie par Samuel Montembeault, au troisième match. « Il a fait face à une grande pression. Il n'y était pas habitué, puis il a bien fait ça. La prochaine fois que ça lui arrivera, il sera en contrôle, il saura à quoi s'attendre », assure Raymond. Un autre gardien de l'organisation a connu un baptême de feu en séries. Éric Raymond était un spectateur attentif lorsque Jacob Fowler a fait ses débuts chez le Rocket de Laval. Il a apprécié ce qu'il a vu. « C'est un excellent gardien de but, calme, en contrôle. Il n'y a pas grand-chose qui l'énerve. Il lit bien le jeu et les lancers. C'est juste une question d'avoir des matchs, de s'améliorer pour lui », considère-t-il. PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Jacob Fowler L'unifolié, encore ? Un duel est peut-être à venir pour le poste d'auxiliaire, mais Samuel Montembeault, lui, est assuré du conserver sa place au sommet de la pyramide. Lorsqu'Éric Raymond est arrivé chez le Canadien, Montembeault n'était qu'un espoir quelconque, réclamé au ballottage. Les choses ont depuis changé. Le Bécancourois a même représenté le Canada à la Confrontation des 4 nations, une reconnaissance incontestable du chemin parcouru ces dernières années. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Samuel Montembeault « De voir Sam si heureux d'avoir été sélectionné, et la progression qu'il a eue pendant quatre ans pour se rendre là, c'est ce qui m'importe le plus. Il a mis beaucoup d'efforts et nous rend de super services », a souligné Raymond. « Il a fait beaucoup d'améliorations depuis quelques années, mais ce n'est jamais acquis […]. Pour lui, ça devient plus facile, quand il a un mauvais match, ou une mauvaise passe. Et elles ne sont pas longues, ses mauvaises passes. Il revient rapidement avec un bon match », a-t-il analysé. Seul le temps dira si cette progression permettra de représenter le Canada à nouveau, cette fois, aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, en 2026.

Les deux chapeaux de Joël Bouchard
Les deux chapeaux de Joël Bouchard

La Presse

time21 hours ago

  • La Presse

Les deux chapeaux de Joël Bouchard

(Joliette) Crémeuse ou traditionnelle ? Rentrer tôt ou fermer le bar ? S'humilier en courant après le bus ou renoncer dignement ? Tant de dilemmes cornéliens bouleversent nos vies. Celle de Joël Bouchard est secouée par une autre interrogation récurrente : à l'avenir, se voit-il surtout en entraîneur-chef ou en DG ? « Il me semble que ça fait 15 ans qu'on me pose cette question-là ! », a-t-il réagi en riant, lorsque nous l'avons rencontré à la Classique de golf de son grand ami Dominique Ducharme, jeudi. À court terme, Bouchard n'aura pas à choisir. Cet été, il a obtenu une promotion : les tâches de directeur général du Crunch de Syracuse s'ajoutent à son mandat d'entraîneur-chef de l'équipe. Je ne vois pas ça comme un grand changement. On va continuer de travailler ensemble, de faire ce qui est le mieux pour le développement des jeunes. Joël Bouchard Ce ne sera pas la première fois que Bouchard portera ces deux chapeaux. Il l'a fait précédemment, au sein de l'Armada de Blainville-Boisbriand, en plus d'être copropriétaire de l'équipe. On devine qu'à l'époque, il devait s'occuper de presque tout au sein de l'équipe, au point de s'assurer de la qualité des hot-dogs servis dans les cantines de l'aréna, ou encore de veiller à ce que les sièges soient à niveau. La dynamique sera différente dans le cadre de ses nouvelles fonctions avec le Crunch. « On est entourés d'une équipe remplie de personnes de qualité. Quand il y aura des situations de gestion, je serai sur place. Julien BriseBois a une manière tellement claire et ordonnée de travailler, ça va nous aider », a-t-il estimé. Dans l'organisation, Bouchard accueillera un ami. Son ex-coéquipier chez les Islanders de New York en 2005-2006, Jeff Tambellini, a été embauché à titre d'adjoint au directeur général du Lightning de Tampa Bay. Les revers de la victoire Il retrouvera un autre visage connu, celui-ci aux traits plus jeunes, de l'espoir Ethan Gauthier, qui fera le saut chez les professionnels. Ethan est le fils de Denis Gauthier, que Joël Bouchard a côtoyé dans le vestiaire des Flames de Calgary, dans les années 1990. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Ethan Gauthier « Ethan, je le connais depuis 16 ans. C'est un jeune extrêmement dévoué. Il a une bonne base, il vient d'une bonne famille. Il a eu toute une carrière junior », a observé l'ancien pédagogue ultime de l'Académie McDonald's. Ethan Gauthier a été sélectionné au 37e rang, en 2023. Le Lightning a rarement repêché aussi tôt dans les dernières années. C'est un beau problème : l'équipe utilise ses actifs à l'encan pour améliorer sa formation et demeurer au sommet de la LNH. « Le Lightning a quand même trouvé une façon de maximiser ses choix de repêchage et trouver des agents libres intéressants. Ça fait qu'on a plusieurs joueurs intéressants avec qui travailler, qui n'ont pas été repêchés, ou repêchés très tard », s'est satisfait Bouchard. C'est le fun de voir une organisation qui n'abandonne pas. Julien, ce n'est vraiment pas un gars qui abandonne : il trouve toujours des solutions. On réussit à rester compétitifs dans la LNH en amenant beaucoup de jeunes. Joël Bouchard Entouré des meilleurs Dans la hiérarchie du Lightning, Joël Bouchard est devancé par deux des têtes de hockey les plus estimées de la planète : Julien BriseBois comme DG, et Jon Cooper comme entraîneur-chef. Par conséquent, monter dans la hiérarchie du Lightning s'avère une tâche colossale. Benoit Groulx, par exemple, l'a appris à ses dépens. Entraîneur-chef du Crunch de 2016 à 2023, il n'a jamais eu l'occasion de devenir entraîneur-chef du Lightning, derrière un Cooper indélogeable. PHOTO CHRIS O'MEARA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS L'entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay, Jon Cooper De la même manière, Joël Bouchard pourrait aussi se trouver coincé dans la Ligue américaine. Cette perspective l'embête-t-il ? « Zéro. Je ne suis pas comme ça. Mon plan, c'est de faire le mieux que je peux tous les matins. Puis là, avec le nouveau défi d'être directeur général, ça me pousse encore, ça me sort encore de ma zone de confort », a-t-il partagé. Au contraire, Bouchard s'abreuve du savoir de son entourage. « Jon Cooper, il est extraordinaire », a-t-il déclaré. « C'est bien d'avoir la chance de travailler avec des gens qui ont beaucoup de talent comme ça, qui sont compétents et humbles. » Je peux vous dire que je suis sorti grandi des discussions que j'ai eues avec « Coop » depuis deux ans, ne serait-ce qu'au camp d'entraînement. De toute façon, les choses changent tellement vite dans le hockey. Joël Bouchard Parlez-en à Mathieu Darche. Adjoint de Julien BriseBois en 2019, il a été nommé directeur général des Islanders de New York durant la saison morte. Il a depuis échangé son meilleur défenseur et repêché au premier rang du dernier encan. Comme quoi le hockey est un feu roulant. Effet domino Joël Bouchard profite de son ascension. Son obtention du titre de DG du Crunch de Syracuse est en quelque sorte un effet domino du départ de Darche. Bouchard s'en réjouit évidemment sur le plan personnel, mais aussi pour son ami des 25 dernières années. « Je respecte beaucoup Mathieu. C'est un gars qui a fait tout un travail en affaires à Montréal avant de rejoindre Julien. Il était dans une zone de confort, travaillait pour une grosse compagnie avec quelque 40 employés. Il allait bien. Il a tout lâché pour embarquer dans ce projet », a-t-il rappelé. « Aujourd'hui, il récolte les fruits de son audace », a-t-il souligné. Sa consécration est une autre preuve de la « qualité de Julien BriseBois comme mentor ». Comme ça a longtemps été le cas, les Québécois s'entrouvrent les portes de la LNH. « C'est une roue qui tourne. C'est notre travail d'être là l'un pour l'autre, je pense », souligne Bouchard. Notre dilemme initial demeure irrésolu : si la voie vers la LNH s'ouvre devant Joël Bouchard, choisira-t-il un poste de DG, ou d'entraîneur-chef ? « J'y vais une journée à la fois. J'ai juste du fun. Je ne pourrais pas demander de meilleure situation que la mienne », a-t-il conclu.

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