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«Superman» fait son retour et c'est superzéro

«Superman» fait son retour et c'est superzéro

24 Heures5 days ago
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Rien ne va dans ce «reboot» signé James Gunn, ni la mise en scène ni les effets ni le casting. Publié aujourd'hui à 09h33
David Corenswet, parfaitement inexistant.
Warner Bros.
En bref:
La question se repose à chaque fois. Pourquoi s'ingénier à faire des reboots – autrefois, on disait remakes – de films ou franchises à succès du passé? Au vu du dernier avatar de «Superman», le problème devient alarmant. Mais rembobinons. Premier des superhéros de la firme DC Comics à avoir intéressé le cinéma, Superman , après avoir fait l'objet de deux serials (soit des films à épisodes, ancêtres des séries) dans les années 40, puis de différentes séries jamais plus rediffusées, aura d'abord les traits de Christopher Reeve dans quatre longs-métrages successifs.
Le premier, en 1978, présente l'avantage de poser une mythologie. D'un casting incroyable – il y a des stars dans tous les coins, de Marlon Brando à Maria Schell – Richard Donner tirait un film jouissif au goût acidulé des chewing-gums qui à l'époque se trouvaient dans les pochettes des premières trading cards de… Superman, déjà.
Avec son chien Kripto.
Warner Bros.
Suivront trois séquelles d'intérêt inégal avant que le superhéros n'opère sa mue en 2006 dans «Superman Returns» de Bryan Singer , avec un Brandon Routh qui a déjà réussi à se faire oublier. A priori, Singer semblait la bonne personne pour relancer la machine. Il n'en fut rien. Malgré de bonnes critiques, les résultats déçoivent la Warner, qui renonce à en commander une suite. C'est en 2013 que se crée l'univers cinématographique DC, calqué sur celui de Marvel. La parenthèse Cavill
L'ambition est au rendez-vous, Christopher Nolan produit, et Zack Snyder , spécialiste des blockbusters à superhéros («300», les «Watchmen»), prend en charge le projet, avec cette fois Henry Cavill dans le rôle-titre. «Man of Steel» se centre sur les origines de Superman, et le résultat convainc suffisamment pour que la production recontacte Cavill chaque fois qu'un autre Superman entre à l'usine. On le revoit donc dans «Batman v Superman: l'aube de la justice», «Justice League», «Zack Snyder's Justice League», et même en caméo dans «Black Adam» et en compagnie d'autres acteurs dans «The Flash».
Voici aujourd'hui un nouvel univers cinématographique, DC Universe, qui démarre justement avec ce «Superman» signé James Gunn, duquel on pouvait espérer une certaine tenue, ne serait-ce que parce qu'il s'était chargé, plutôt bien, des trois volets des «Gardiens de la galaxie». Sauf que non, rien ne va ici. Et qu'on voit mal comment on a pu à ce point se fourvoyer et tomber si bas. Entendez par là aligner des millions de dollars pour produire un film aussi indigent et ratatiné, mal mis en scène et mal écrit. Au point qu'on en regrette la série pour ados « Smallville », qui était au moins distrayante.
Par moments, Superman redevient invincible.
Warner Bros.
Cela débute par le casting et sans doute la création des personnages. Dans le rôle de Superman, David Corenswet, sorti pour ainsi dire de nulle part – quelques séries, un rôle mineur chez Ti West – a la charge de porter un fardeau trop lourd pour ses épaules. Dans cette version, Superman est fragile, affaibli, hésitant, soumis, bref, il n'a absolument pas le profil du héros qu'il devrait au minimum arborer, quel que soit le scénario. De son côté, Lois Lane (Rachel Brosnahan) est une peste antipathique qui donne son avis sur tout, complètement à côté de la plaque du personnage de base. Ce qui vaut à peine mieux pour Jimmy Olsen, ici campé par Skyler Gisondo, tout à fait incapable de seconder qui que ce soit dans sa tâche de bon collègue ou de meilleur pote du héros.
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Le seul à s'en sortir, et même avec mention, soyons justes, c'est Nicholas Hoult , parfaitement infect dans la peau du superméchant Lex Luthor. C'est autour de lui qu'il fallait construire le film, on attend chacune de ses apparitions et on s'ennuie dans l'intervalle. Côté esthétique, on tente de faire passer la pilule à travers trente couches d'effets 3D, Imax ou numériques de base, histoire de meubler un métrage dont on cherche en vain un embryon de scénario. Quelques plans sympas sauvent la destruction de Metropolis du naufrage total. Les autres superhéros invités sont supportables, mais cela ne vaut pas pour Krypto, le chien de Superman, qu'on n'est pas près d'adopter, même en peluche.
Le pire, c'est que ce navet de luxe est censé engendrer des suites. «Supergirl» puis «Clayface» en 2026. On aperçoit la première à la fin de «Superman» et pour tout dire, cela laisse présager du pire. D'après nos informations, il serait même déjà tourné. Est-il encore possible d'enrayer la malédiction? Seul le box-office en a le pouvoir.
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Action (États-Unis – 129')
Actu cinéma Pascal Gavillet est journaliste à la rubrique culturelle depuis 1992. Il s'occupe principalement de cinéma, mais il lui arrive aussi d'écrire sur d'autres domaines. En particulier les sciences. A ce titre, il est également mathématicien. Plus d'infos @PascalGavillet
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Mapie de Toulouse-Lautrec, l'aristo des fourneaux
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time12 hours ago

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Mapie de Toulouse-Lautrec, l'aristo des fourneaux

Aristocrate des fourneaux, elle connut la renommée grâce à ses recettes domestiques et à sa gouaille savoureuse. Publié aujourd'hui à 11h27 Mapie de Toulouse-Lautrec, chez elle à Paris le 6 septembre 1966. Aux fourneaux sous son grand chapeau. GETTY IMAGES En bref: On vous parle d'un temps où la cuisine était sévèrement genrée. La popote domestique pour les femmes; la gastronomie pour les hommes. Il n'est pas sûr que cela ait vraiment changé, d'ailleurs. Mais bon. Durant les années 50 et 60, une aristocrate et cordon-bleu nommée Mapie de Toulouse-Lautrec incarna cette partition avec un bagout truculent. Illustre grâce à ses livres et articles, la dame fit de régulières apparitions à la fin des sixties dans l'émission féminine et dominicale « Dim Dam Dom » sur la deuxième chaîne de l'ORTF. Chapeau sur la tête, museau bien poudré et breloques aux oreilles, Mapie assortit ses recettes de remarques pétries d'un bon sens suranné, pour ne pas dire d'un sexisme poussiéreux. «Toutes les femmes sont contentes de faire la cuisine, mis à part quelques folles qui préfèrent aller aux bals ou au cinéma», assure-t-elle, avec un quart de sourire. On aime aussi: «Les hommes ont toujours faim quand ils reviennent de la chasse.» Ben voyons. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Marie-Pierre de son vrai prénom est née avec le XXe siècle. Son papa, Philippe de Vilmorin, est un botaniste de renom. La maman, Mélanie de Gaufridy de Dortan, appartient à une vieille famille noble du Bugey. Quant à sa cadette, Louise de Vilmorin, elle deviendra une femme de lettres respectée et la compagne de Malraux. Voyez le beau linge. Mapie fait deux enfants avec un premier époux. Puis deux autres avec son second mari, le comte et amiral Guillaume Christophe Marie de Toulouse-Lautrec-Montfa, cousin du peintre Henri de Toulouse-Lautrec. Ces noces-là la font donc comtesse. Fiches cuisine À 18 ans, «ne sachant rien faire», elle s'inscrit aux cours de cuisine d'Edouard de Pomiane, médecin réputé et promoteur d'une alimentation saine. Après-guerre, Mapie devient journaliste culinaire «pour s'occuper», d'abord pour le magazine «Fémina» (rien à voir avec le nôtre) puis pour «Elle», où elle invente le concept de «fiches cuisine». Elle écrira une dizaine de recueils de recettes et brillera donc, quelques années, dans la lucarne encore noire et blanche. Vison sur le dos et poulet rôti dans le plat. IMAGO L'aristocrate des marmites entend démocratiser la grande cuisine masculine, mettre de «belles recettes à portée de toutes les maîtresses de maison». Mine de rien, ce dessein-là ne court pas les traités domestiques d'alors. Sous l'élégant chapeau et derrière les réflexions rétrogrades se cache donc une marmitonne progressiste et inspirée. Même si ses petits plats – cœur de veau au vin blanc, gras double Victorine, tête de veau aux herbes – paraissent aujourd'hui gentiment désuets. Newsletter «Gastronomie & Terroirs» «24 heures» suit depuis toujours l'actualité gastronomique et culinaire. Recevez, chaque vendredi, une sélection d'articles sur la restauration, la cuisine, les produits du terroir et le vin. Autres newsletters Jérôme Estèbe dirige la rubrique culturelle et le supplément du week-end. Il couvre, en particulier, les sujets gastronomiques et œnologiques. Il est titulaire du prix du journalisme local de la Berner Zeitung millésime 2002. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Netflix: la série «Sandman 2» éblouit mais n'aura pas de suite
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Accueil | Culture | Streaming | Entourée de nébulosité, l'adaptation de la saga fantasy éblouit, mais n'aura pas de suite. Netflix, 6x45-65 min, cinq autres ép. le 24 juillet. Publié aujourd'hui à 16h34 Basée sur la saga de Neil Gaiman publiée chez DC Comics de 1989 à 1996, la série «Sandman» enchantait en 2022. Netflix avait mis les moyens pour restituer l'univers de l'écrivain britannique féru de Proust et de rock'n'roll tout en lui laissant les clés du royaume. Pas d'abus d'effets spéciaux tapageurs pour suivre les périples de Morphée, alias Rêve, mais une ingéniosité constante, des dialogues ciselés entre humour noir et romance gothique, des acteurs impeccables. Le succès fut immédiat avec 127,5 millions de visionnages, un classement toujours d'actualité dans le top 10 global des sorties de plateformes, «Sandman» devançant même « Stranger Things ». L'accueil des critiques ne fut pas à la hauteur, mais l'homme de sable en jetait assez pour durer. Pourtant, la saison 2 a tardé et arrive avec l'annonce d'un non-renouvellement. Dans un communiqué officiel, le show runner Allan Heinberg a justifié ce choix par la volonté de «rester centré sur l'histoire de Rêve avec des temps de production très longs au vu des ambitions artistiques». Plus prosaïquement, Neil Gaiman, depuis 2022, semble damné comme ses héros, l'écrivain voyant ses projets geler les uns après les autres après que des accusations de violences sexuelles ont été portées à son encontre. Une double lecture Au-delà du procès en cours, la saison 2 de «Sandman» envoûte, ses défauts s'atténuant, notamment le rythme narratif inégal du départ. Sensation curieuse depuis les révélations lancées contre l'auteur, une double lecture permet d'y voir des dilemmes morbides. Ainsi de l'enfer que les hommes inventent pour mettre leurs mauvaises actions sur le dos du diable, ou des monstres avec lesquels Gaiman sympathise, trouvant souvent des accommodements possibles. Pour l'heure, dans un mouvement de colère, Rêve, fâché d'être contrarié dans ses souhaits les plus égoïstes, a expédié sa belle en enfer pour dix milliards d'années. Dévoré de remords, poussé par sa sœur Désir, l'immortel rumine. Or, Rêve vient d'hériter de l'enfer, territoire maudit mais très convoité. À la suite de la défection de Lucifer Étoile du Matin (la géniale géante Gwendoline Christie de «Game of Thrones»), c'est à lui que «Dieu, cet immense imbécile», a confié la succession. Autre souci: Dévastation, le frère bien-aimé, manque à Délire, Désir, Désespoir et Destin, le clan panique. Les Infinis peuvent-ils aimer? Comment juguler les pulsions des mortels, les jalousies des Parques? En quoi consiste exactement l'humanité? Éternelles questions existentielles qui s'empilent et coulent comme dans un sablier… «Sandman», dans ce nouveau volume, retient par ses éclairs oniriques. Ainsi de la séquence qui s'attarde sur le génie de Will Shakespeare. Cité avec abondance, ce «petit» maître des rêves pactise avec son roi pour écrire une œuvre digne de l'éternité. Ces apartés donnent souvent à la saga des contrepoints bienvenus quand elle menace de s'enliser dans une métaphysique gothique fumeuse. Ainsi encore des voyages entre les royaumes, les époques terrestres ou surnaturelles. «Sandman», de la première à la deuxième saison, assure une fluidité imaginative, l'auteur dirigeant l'équipe scénaristique. À son début, soucieux de toucher les néophytes et les fans, «Sandman» a pu souffrir de lenteurs coupables trop explicatives. Ici, la série commence à trouver son rythme avec des acteurs qui règnent. Voir la poésie tragique que l'Anglais Tom Sturridge suggère dans les positions a priori grotesques. Le ridicule ne tue jamais ce comédien, qui doit lâcher – au mieux – trois sourires durant toute sa performance. Ce qui pourrait provoquer une atmosphère de prétention gênante devient sa marque. Les effets de grande pompe restent à double tranchant, défaut insupportable ou style baroque griffé. «Sandman» saison 2 divise par une arrogance perchée comme un corbeau de mauvaise augure sur plusieurs romans, «La saison des brumes» et «Jouons à être toi». Les trouvailles oniriques cavalent, s'épuisent très vite, trop vite parfois. À suivre jusqu'au 24 juillet, date de l'ultime livraison des cauchemars de Neil Gaiman. Notre note: 4 étoiles Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Découvrez les ailes du Moulin Rouge qui tournent de nouveau à Paris
Découvrez les ailes du Moulin Rouge qui tournent de nouveau à Paris

24 Heures

time2 days ago

  • 24 Heures

Découvrez les ailes du Moulin Rouge qui tournent de nouveau à Paris

Les décorations, de plus de douze mètres de diamètre, se sont animées dans la capitale française jeudi grâce à un moteur électrique flambant neuf. Publié aujourd'hui à 11h50 Photographie du Moulin Rouge à Paris montrant les nouvelles ailes en rotation du moulin, lors de la célébration de leur remise en fonction le 10 juillet 2025. AFP/Dimitar DILKOFF Quatorze mois après leur chute accidentelle, les ailes du Moulin Rouge , l'un des symboles touristiques de Paris dans le monde entier, ont recommencé à tourner jeudi soir dans le ciel de la capitale française. «Toute la troupe est très heureuse de retrouver nos ailes, qui sont les ailes de Paris», a confié à l'AFP Cyrielle, l'une des 60 danseuses du cabaret parisien. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Peu avant 23h00, ces décorations, d'un diamètre de plus de douze mètres, se sont animées grâce à la mise en marche d'un moteur électrique flambant neuf et réalisé sur mesure. Pour l'occasion, la troupe du Moulin Rouge s'est produite devant l'établissement, dans une profusion de plumes rouges virevoltantes symbolisant le réveil des ailes. «J'adore le cabaret» Plusieurs centaines de badauds sont venus assister à cette renaissance, interrompant la circulation sur ce boulevard très fréquenté du nord de Paris. Sur le toit de l'établissement, des danseurs ont célébré ce redémarrage avec des feux d'artifice à la main. «J'adore le cabaret, le music-hall. C'est un moment super sympa, presque émouvant», s'est réjoui Stéphane, 46 ans, qui ne voulait pas manquer l'événement. Le 25 avril 2024, le cabaret immortalisé par le peintre Toulouse-Lautrec au XIXe siècle et par le film de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman (2001), s'était réveillé sans ses ailes. Elles étaient tombées dans la nuit sans faire de blessés, en raison d'une défaillance au niveau de l'axe central, créant la stupeur parmi les habitants du quartier et au-delà. Dans leur chute, elles avaient entraîné les trois premières lettres du nom du lieu accrochées sur sa façade dans le 18e arrondissement de Paris, au pied de la Butte Montmartre. Quatre pales rouge et or Resté ouvert depuis l'accident, le Moulin Rouge est particulièrement renommé pour son French Cancan, la danse traditionnelle endiablée des opérettes d'Offenbach du milieu du XIXe siècle. Le 5 juillet 2024, une semaine avant le passage de la flamme olympique pour les Jeux de Paris, le Moulin Rouge avait inauguré quatre nouvelles ailes, mélange d'aluminium et d'acier, mais le nouveau moteur nécessaire à leur rotation n'avait pas été prêt à temps. «Les ailes ont toujours tourné au Moulin Rouge, donc il fallait qu'on redonne ce symbole parisien à Paris, à la France et dans l'état dans lequel il était avant», a déclaré à l'AFP Jean-Victor Clérico, directeur général de l'établissement qui attire chaque année 600'000 visiteurs. Désormais, les ailes du Moulin Rouge tourneront chaque jour de 16H00 à 02H00 du matin. Illuminées par des centaines d'ampoules rouge et or, désormais des LED basse énergie, elles ont tourné pour la première fois le 6 octobre 1889, à l'ouverture du cabaret. «Doriss Girls» Avec ses 90 artistes de 18 nationalités, le cabaret propose deux représentations 365 soirs par an, dans un tourbillon de plumes, de strass et de paillettes, réunissent au total 1700 spectateurs, dont la moitié d'étrangers. Sur scène, la troupe – dont les emblématiques «Doriss Girls», du nom de la chorégraphe du Moulin Doris Haug – présente à 21H00 et 23H30 la revue «Féérie», hommage au cirque et à la Ville Lumière de 1900 à nos jours, avant l'incontournable French Cancan. Dans la même famille depuis quatre générations, le Moulin Rouge a créé l'an dernier dans ses murs une «cité des métiers d'art» regroupant les derniers ateliers français de plumasserie et de broderie, labellisées entreprises du Patrimoine vivant. Davantage sur le mythique Moulin Rouge Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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