
L'administration Trump publie des archives sur l'assassinat de Martin Luther King
En mars, les Archives nationales ont rendu publics de nouveaux documents classifiés sur l'assassinat du président John F. Kennedy qui a bouleversé les États-Unis et le monde, donnant lieu à de nombreuses théories et spéculations. Elles ont fait de même en avril pour celui de Bobby Kennedy, père de l'actuel ministre de la Santé de l'administration Trump, Robert Kennedy Jr, et ministre de la Justice du président démocrate assassiné. Les 230.000 pages publiées lundi portent notamment sur l'enquête du FBI, la police fédérale, sur la traque internationale de l'assassin présumé de Martin Luther King, ou encore sur le témoignage d'un de ses codétenus, selon un communiqué de la directrice du Renseignement national américain, Tulsi Gabbard, à l'origine de l'annonce. Les États-Unis «assurent une complète transparence sur cet événement tragique et décisif dans l'Histoire du pays», déclare-t-elle.
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Mais dans un communiqué, les enfants du célèbre défenseur des droits civiques s'inquiètent d'un possible détournement de la publication de ces documents afin «d'attaquer sa postérité ou les réalisations du mouvement». De son vivant, Martin Luther King était visé par une «campagne de désinformation et de surveillance» orchestrée par le directeur du FBI de l'époque, le puissant J. Edgar Hoover, destinée à «discréditer sa réputation et plus généralement celle du mouvement pour les droits civiques», rappellent-ils. Ils réaffirment par ailleurs ne pas croire à la culpabilité de James Earl Ray, un ségrégationniste blanc condamné pour cet assassinat, perpétré le 4 avril 1968 sur le balcon d'un motel de Memphis (sud), où Martin Luther King était venu soutenir des éboueurs en grève. James Earl Ray est mort en prison en 1998.
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