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Revirement de Québec, les expulsions d'enfants sont suspendues

Revirement de Québec, les expulsions d'enfants sont suspendues

La Presse7 days ago
Revirement de situation pour les familles immigrantes visées par la directive du ministère de la Famille : Québec demande aux garderies subventionnées de ne pas mettre fin aux ententes de service déjà conclues avec les parents détenteurs de permis de travail ouverts, le temps d'analyser la situation.
Dans une lettre envoyée vendredi 25 juillet aux gestionnaires des centres de la petite enfance (CPE) et des garderies subventionnées, le ministère reconnaît que « plusieurs informations circulent sur l'interprétation du Règlement sur la contribution réduite ». Il précise être en train de recueillir les faits et annonce que des précisions seront transmises dans les prochaines semaines. D'ici là, les expulsions doivent cesser.
« Le Ministère demande aux prestataires de services de garde subventionnés de ne pas mettre fin aux ententes de services des enfants déjà admis », peut-on lire dans le message obtenu par La Presse.
Plus de détails à venir.
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time3 hours ago

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Les États-Unis et le Mexique se sont donné jeudi 90 jours de plus pour conclure un accord commercial, évitant ainsi la hausse des droits de douane brandie par Donald Trump envers le principal partenaire commercial des États-Unis. James Wagner, Emiliano Rodriguez Mega et Ian Austen The New York Times Cette annonce faite par M. Trump et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum est intervenue après un entretien téléphonique entre les deux dirigeants jeudi matin. Elle fait suite à des mois de négociations ardues qui faisaient craindre le pire à de nombreux Mexicains. Le sursis maintient les droits de douane de 25 % sur tous les produits mexicains non couverts par l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Ce taux devait passer à 30 % le 1er août, date butoir fixée par M. Trump pour que les pays du monde entier concluent des accords ou s'exposent à des droits de douane pouvant atteindre 50 % – finalement, ceux-ci ne devraient entrer en vigueur que le 7 août pour de nombreux pays, a annoncé la Maison-Blanche en soirée jeudi. « C'est un très bon accord, qui place notre pays dans une situation très favorable », a déclaré Mme Sheinbaum, ajoutant que le « respect mutuel » avait été essentiel pour parvenir à cette prolongation. En échange, le Mexique accepte de « mettre fin immédiatement » à ses « nombreuses » autres barrières commerciales non tarifaires, a dit M. Trump. Selon les responsables mexicains, ces enjeux incluent les mécanismes liés à la main-d'œuvre et les contentieux de propriété intellectuelle. Cette annonce laisse de nombreuses questions en suspens quant à l'avenir du commerce entre les États-Unis et le Mexique et le Canada, ses deux principaux partenaires, d'autant plus que M. Trump associe sans cesse la menace de droits de douane à des considérations politiques. PHOTO EDUARDO MUNOZ, ARCHIVES REUTERS Un porte-conteneur dans le port de Neward, au New Jersey Dans le cas du Mexique, il fait pression sur Mme Sheinbaum pour une action plus musclée contre les cartels de la drogue, le trafic de fentanyl et l'immigration vers les États-Unis. Pas de nouvelles concessions Selon Mme Sheinbaum, le Mexique n'a pas fait de nouvelles concessions lors des récents pourparlers avec les États-Unis et les mesures futures pourraient inclure une augmentation des investissements des entreprises américaines au Mexique. « Ce n'est pas juste une prolongation », a déclaré son ministre de l'Économie, Marcelo Ebrard. C'est une position très avantageuse pour le Mexique, par rapport à tout autre pays. Marcelo Ebrard, ministre de l'Économie du Mexique Mme Sheinbaum a déclaré qu'un accord de sécurité sur le partage de renseignements et la lutte contre le trafic de précurseurs du fentanyl et d'armes illégales pourrait être signé dès la semaine prochaine. M. Trump a imposé en mars des droits de douane de 25 % sur tous les produits mexicains, les décrivant comme une réponse à l'afflux de migrants à la frontière et au trafic de fentanyl. Peu après, il a suspendu les droits de douane sur tous les produits relevant de l'ACEUM. (En juin, les autorités mexicaines chiffraient à 87 % les exportations mexicaines exemptes de droits de douane américains.) Quand M. Trump a menacé de hausser les droits de douane sur les produits mexicains à 30 % début juillet, il a déclaré que le Mexique avait coopéré sur l'immigration, mais en avait fait trop peu contre les cartels et le trafic de fentanyl. Une situation unique Lundi, il avait promis que la date butoir du 1er août ne serait pas reportée, avant de changer d'idée jeudi. « La complexité d'un accord avec le Mexique est quelque peu différente de celle avec d'autres pays en raison des problèmes et des atouts liés à la frontière », avait déclaré jeudi M. Trump. PHOTO RONALDO SCHEMIDT, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des tomates mexicaines en vente dans un supermarché de Houston, au Texas, en juillet dernier « Je pense qu'il nous respecte et nous le respectons. Comme des voisins », a affirmé Mme Sheinbaum lorsqu'on l'a interrogée jeudi sur ses relations avec M. Trump. Selon M. Trump, le Mexique demeure soumis à ses droits de douane mondiaux (voitures : 25 % ; acier, aluminium et cuivre : 50 %). Le Mexique demande qu'ils soient réduits ou supprimés. Le sursis de 90 jours sur les droits de 30 % est « positif pour le Mexique et la preuve que la stratégie de négociation et non de confrontation de la présidente Sheinbaum est reconnue par le président Trump », estime Kenneth Smith Ramos, ancien négociateur commercial pour le Mexique. Cela étant, il demeure que les deux pays n'ont pas réussi à conclure un accord à long terme sur la suppression des droits de douane. « C'est une avancée pour le gouvernement mexicain d'avoir évité les droits de douane de 30 %. Mais ça me semble plutôt un match nul 0-0 », poursuit M. Smith Ramos. « L'incertitude va perdurer, au moins pendant encore 90 jours. » Cet article a été publié dans le New York Times. Lisez la version originale (en anglais ; abonnement requis)

Immigration : la solution passe par la régularisation
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Par l'entremise du collectif Solidarité sans frontières, des migrants épuisés et en colère s'adressent au premier ministre Mark Carney pour obtenir la régularisation promise de leur statut. Mary Foster Au nom du collectif Solidarité sans frontières Nous sommes des personnes venues de l'Afrique, du Moyen-Orient, de l'Amérique du Sud et de l'Asie du Sud qui habitent au Canada et qui sont sans papiers. Nous sommes ici et nous restons ici parce que nos pays d'origine sont ravagés par le colonialisme, le capitalisme, l'extractivisme et les guerres ; trop souvent au profit, et avec l'appui, du Canada et ses compagnies multinationales. À la suite d'un fort travail de mobilisation, le gouvernement libéral précédent nous avait promis un programme de régularisation. Allant tout à fait à l'encontre de cette proposition, votre gouvernement libéral a introduit le projet de loi C-2⁠1. Votre projet de loi C-2 est tout simplement nocif. Vous vous êtes fait élire grâce au rejet général des politiques trumpistes chez les électeurs et électrices. Or, vous suivez maintenant de près son exemple en nous imputant la faute pour une panoplie de crises qui ne sont pas de notre création. Nous refusons de servir de boucs émissaires pour tous les problèmes sociaux du Canada. Nous en avons assez d'être utilisées comme des outils au service d'une économie qui nous exclut de sa richesse. Nous sommes tannées d'être célébrées en tant qu'« anges gardiens » et séduites avec de fausses promesses pour ensuite être diabolisées et déshumanisées lorsque vous n'avez plus besoin de nous. Vous connaissez très bien la réalité des milliers de personnes sans papiers dans notre société. Ce n'est pas pour rien que nous avons lutté pendant des années pour un programme massif de régularisation. Maintenant, tout le monde connaît très bien la souffrance que nous cause cette obligation à vivre dans l'ombre. La peur constante d'être arrêtées, détenues et déportées. Le système du permis de travail qui nous condamne à vivre dans la précarité et nous expose à l'exploitation, nous retirant toute protection. Le fait que nous occupions les emplois les plus durs et les plus exploités – dans les cuisines, sur les chantiers, dans les maisons, les hôpitaux, les fermes, les usines. Le refus des soins de santé, même lorsque notre vie est en danger. Nous ne demandons pas la charité. Nous demandons simplement à être traités avec humanité et dignité, en tant qu'êtres humains à part entière. Nous demandons que notre présence, nos contributions et notre humanité soient reconnues. Nous revendiquons un programme de régularisation complet et inclusif pour toutes les personnes sans statut. Nous exigeons la fin des déportations. Nous exigeons la fin des détentions. Nous exigeons aussi que le projet de loi C-2 et l'entente de tiers pays sûrs soient annulés. 1. Lisez la dépêche « Le ministre de l'Immigration revient sur sa promesse » de l'Agence France-Presse Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Un cochon qui dérange
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time7 hours ago

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Timmy, un cochon miniature de 11 ans, est devenu en deux ans la mascotte d'un quartier de LaSalle. Jusqu'à ce que sa propriétaire reçoive un avis de l'arrondissement lui intimant de s'en départir sous 14 jours. « Timmy, viens, mon bébé ! » D'abord un peu timide, Timmy pointe finalement le bout de son groin dans la cour arrière et se met à remuer joyeusement la queue en furetant dans l'herbe, à la recherche de granules dispersées ici et là par sa maîtresse, Sandra Propetto. Cela fait depuis 2014 que Mme Propetto s'occupe de ce cochon domestique miniature, qu'elle a adopté alors qu'il n'était encore qu'un bébé. Timmy a bien grandi depuis et pèse maintenant près de 130 livres. Il a même un compte Instagram à son nom, @timothy_the_mini_pig, où plus de 40 000 abonnés le suivent dans son quotidien. 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Les cochons sont soumis à un règlement spécifique de la Ville de Montréal : seules les personnes qui avaient déjà un cochon avant l'été 2018, qui se sont procuré le permis requis et l'ont renouvelé annuellement peuvent conserver leur animal. Mme Propetto a demandé à l'inspectrice s'il était possible de lui accorder une période de grâce afin de régulariser sa situation, mais celle-ci lui aurait indiqué que c'était impossible, puisqu'elle n'avait pas demandé un permis dans le mois suivant l'entrée en vigueur du règlement, en 2018. Pourtant, l'ordonnance transmise à La Presse par la Ville de Montréal n'est pas si catégorique à ce sujet. Après avoir détaillé la procédure pour faire la demande et le renouvellement du permis, il y est spécifié qu'« à défaut de le faire dans le délai imparti, des frais supplémentaires seront ajoutés au coût du permis ». Autrement dit, les retardataires devraient pouvoir conserver leur cochon de compagnie en payant simplement plus cher leur permis. Reste à savoir si cela peut éventuellement s'appliquer aux personnes ayant oublié de faire la demande initiale de permis en 2018 – ou n'ayant simplement pas eu connaissance de la mise en place d'un tel règlement, comme c'est le cas de Mme Propetto. L'arrondissement de LaSalle n'a pas répondu aux relances de La Presse à ce sujet. La mascotte du quartier Mme Propetto a vécu à Repentigny de 2018 à 2023, avant de devoir partir en urgence de son logement. Après de longues recherches infructueuses, elle a fini par dénicher un appartement en demi-sous-sol, mais avec l'accès à une cour, dans ce quartier calme de LaSalle. Depuis, Timmy est devenu la mascotte du quartier. Pendant la visite de La Presse, des écoliers, quelques badauds et même des employés de la Ville de Montréal se sont arrêtés pour demander à prendre des photos avec le cochon. « Tout le monde l'aime tellement », lance Mme Propetto en souriant. 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