
Le Toulousain Ugo Fabries sacré champion de France Espoirs
Décidément, les UAE triomphent à tous les échelons. La jeune pousse Ugo Fabries, pensionnaire de la formation UAE Emirates Gen-Z, l'équipe réserve de la structure, a été sacrée champion de France Espoirs sur route, ce samedi à La Tour-du-Pin (Isère). Le Toulousain de 20 ans, représentant de l'Occitanie, a pris le large dans le final après un mano a mano avec le champion d'Europe U23 de VTT, Adrien Boichis (Région Sud), qui a franchi la ligne à 14''. Antoine L'Hôte (Hauts-de-France) complète le podium.
Quelques heures plus tôt, la Normande Marion Bunel levait les bras sur la course féminine avec une minute de marge sur sa principale adversaire, l'Ardéchoise Célia Géry. La coéquipière de Pauline Ferrand-Prévôt chez Visma-Lease a bike avait fait ses premiers pas sur le Tour de France femmes la semaine passée. Une autre normande, Églantine Rayer Girault, qui évolue chez FDJ-Suez, se pare de bronze.
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Débat autour du poids de Pauline Ferrand-Prévôt : l'UCI doit-elle surveiller le poids des cyclistes ?
Ravivée mercredi par une concurrente, la polémique autour de la perte de poids de Pauline Ferrand-Prévôt a poussé le syndicat des coureuses à interpeller l'UCI. Avec la perspective, comme en escalade, d'imposer un suivi médical obligatoire. Dix jours après son triomphe sur le Tour de France Femmes avec Zwift, Pauline Ferrand-Prévôt continue de cristalliser l'attention du peloton féminin à cause de sa morphologie. Cette perte de 4 kg permettant à la Française de 33 ans de briller en montagne a notamment interpellé sa concurrente suisse Marlen Reusser, qui a remis une pièce mercredi dans le quotidien suisse Tages-Anzeiger : « On espérait secrètement qu'elle ne gagne pas. Elle a établi une nouvelle norme et lorsque des coureuses connaissent le succès, ça nous met la pression. » Cette norme est pourtant celle du peloton masculin depuis de nombreuses années. En parallèle de ses révélations sur des pratiques dopantes, l'ancien coéquipier de Lance Armstrong à l'US Postal, Tyler Hamilton, pointait déjà en 2012 dans son livre La Course secrète cette chasse obsessionnelle à la masse graisseuse. « J'avais mal quand je m'asseyais sur les chaises en bois de notre salle à manger, racontait l'Américain à propos de sa sèche au mois de juin. Ma peau devenait plus fine, transparente [...] Mes amis me disaient que j'avais une tête épouvantable - je n'avais que la peau sur les os. Pour moi, c'était un compliment. » Peser 50 kg, quels avantages et quels inconvénients en montagne ? Le physique étiré de Chris Froome lors de ses quatre victoires sur le Tour avait aussi de quoi inquiéter - le Britannique révélant en 2015 avoir perdu près de dix kilos et 6,9 % de masse graisseuse depuis 2007 -, et plus récemment, la victoire de Valentin Paret-Peintre au mont Ventoux a mis en évidence un corps particulièrement maigre (50 kg pour 1,78 m), sans qu'une voix ne s'élève pour interroger la santé de ces anatomies extrêmes. « Un sport en décharge où on ne porte pas son poids donc on ne développe pas une très grande résistance mécanique osseuse » Le professeur Gilbert Versier, médecin du Tour masculin « Nous sommes déçues que les femmes dans le sport soient soumises à une attention disproportionnée quant à leur corps par rapport à leurs homologues masculins », a d'ailleurs commenté The Cyclists' Alliance (TCA), le syndicat des coureuses, mercredi. Paradoxalement, c'est peut-être cette prise de conscience au sein du peloton féminin qui va faire bouger toutes les lignes puisque dans son communiqué, le syndicat a invité l'UCI à reconsidérer sa proposition l'an dernier d'un test obligatoire du syndrome Red-S. Cette pathologie, qui est un déséquilibre entre l'apport calorique et les dépenses quotidiennes du corps, entraîne des dérèglements hormonaux plus facilement identifiables chez les femmes, notamment par l'aménorrhée (perte des règles), que chez les hommes. Dans les deux cas, elle a des conséquences néfastes à moyen et long terme sur les tissus osseux, déjà très fragiles en cyclisme, « un sport en décharge où on ne porte pas son poids donc on ne développe pas une très grande résistance mécanique osseuse », explique le professeur Gilbert Versier, médecin du Tour masculin. Pour compenser ce déficit et éviter les risques de blessure, les cyclistes tendent d'ailleurs de plus en plus à pratiquer la course à pied l'hiver mais en cas de carence alimentaire, cela ne suffit pas à solidifier les os. L'UCI « poursuit ses réflexions avec ses experts médicaux » Confrontée à la même problématique au début des années 2000 dans le saut à ski, la Fédération internationale de ski avait adopté un nouveau règlement imposant une longueur de skis dépendante de l'indice de masse corporelle (IMC) des athlètes, handicapant ainsi les plus maigres. L'an dernier, la Fédération internationale d'escalade a également imposé une mesure de l'IMC des grimpeurs, avec des contrôles à l'aube des compétitions. Mais « l'IMC ne peut pas être à lui tout seul un critère de jugement si un athlète est en bonne santé ou non », expliquait en février 2024, dans L'Équipe, Naama Constantini, médecin responsable du groupe de travail de la Fédération d'escalade. Sont donc aussi récoltées la fréquence cardiaque, la pression artérielle et, en cas de données jugées « anormales », la densité osseuse, la testostérone pour les hommes, le taux de cholestérol, etc., qui permettent de déceler ce fameux syndrome Red-S. Sollicitée mercredi par L'Équipe, l'Union cycliste internationale (UCI) « travaille sur cette thématique depuis plusieurs mois et poursuit actuellement ses réflexions avec ses experts médicaux. Une communication officielle sera faite en temps utile. » Cette consultation et les décisions qui en résulteront seront applicables aussi bien au peloton féminin que masculin, a assuré l'instance basée en Suisse.


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Après la victoire de Ferrand-Prévot au Tour de France, le débat sur le poids des cyclistes femmes ne ralentit pas
SPORT - Le sujet a beaucoup fait parler depuis son sacre. Si le monde du cyclisme féminin n'a pu que s'incliner face à la performance de Pauline Ferrand-Prévot pour remporter son premier Tour de France, une problématique sous-jacente est venue alimenter les débats : la perte de poids de l'athlète française. La championne olympique de VTT, une discipline requérant davantage de puissance, a ainsi affirmé avoir perdu près de 4 kilos dans sa préparation pour le Tour de France. Un sacrifice afin d'être davantage performante en montagne, où chaque kilo peut représenter une charge en plus pour grimper le plus vite possible. « Il y a des gens qui sont inquiets, ce qui est normal. Je ne le prends pas personnellement », avait-elle rassuré en conférence de presse après son titre. « Je ne veux pas rester comme ça, je sais que ce n'est pas sain à 100 % [...] Mais nous avions aussi un bon plan avec le nutritionniste de l'équipe et tout est sous contrôle », a-t-elle complété dans une interview à Rouleur Magazine. Des éléments qui n'ont pas totalement convaincu auprès du reste du peloton. Il y avait tout d'abord eu l'alerte lancée en plein Tour de France par la Française Cédrine Kerbaol, qui avait dénoncé le « moment dangereux » en cours. Puis à la fin du Tour, la lauréate de l'édition 2023 et deuxième en 2025 Demi Vollering s'était exprimé franchement. « Il ne faut pas être super maigre pour gagner. [...] Je suis fière de mon poids. J'espère qu'à l'avenir, je pourrai à nouveau gagner grâce à mon poids et montrer aux filles qu'il n'est pas nécessaire d'avoir la peau sur les os pour gagner », avait martelé la leadeuse de l'équipe FDJ-Suez. C'est désormais la Suisse Marlen Reusser, l'une des meilleures rouleuses du monde, qui a pris la parole sur le sujet. « On espérait secrètement qu'elle ne gagne pas. Elle a établi une nouvelle norme et lorsque des coureuses connaissent le succès, ça nous met la pression », a affirmé dans une interview au quotidien suisse Tages-Anzeige r celle qui avait dû abandonner dès la première étape du Tour pour une intoxication alimentaire. Une « attention disproportionnée » par rapport aux hommes Titulaire d'un doctorat en médecine, l'alerte de Marlen Reusser, triple championne d'Europe du contre-la-montre, ne peut être perçue que comme le signe d'une mauvaise perdante. Signe de l'ampleur que ce sujet prend au-delà du cas de Pauline Ferrand-Prévot, c'est le syndicat représentant les coureuses professionnelles, The Cyclists's Alliance (TCA), qui s'est exprimé ce mardi sur le sujet. « Nous sommes déçus que les femmes dans le sport soient soumises à une attention disproportionnée quant à leur corps par rapport à leurs homologues masculins. [...] Nous encourageons toutes les voix du cyclisme à être des leaders plutôt que des suiveuses, et à contribuer à faire évoluer le dialogue dans le sport de haut niveau sur le poids et le corps des femmes », a tout d'abord regretté l'organisation dans un communiqué. Il faut dire que le cyclisme masculin compte également son lot de coureurs au physique au physique plus que longiligne. On peut penser au Danois Jonas Vingegaard ou au néo-retraité français Romain Bardet. Ce dernier culminait à 1m85 pour un poids autour... des 62 kilos. « Protéger la santé des femmes » Mais le poids des cyclistes femmes demeure une vraie problématique, notamment en raison de problèmes de santé spécifiques qui les touchent. En ligne de mire, on retrouve notamment le syndrome Red-S, correspondant au « déficit énergétique relatif dans le sport ». Si cette pathologie liée à un déficit d'apport nutritionnel peut autant concerner les hommes que les femmes, les implications sont davantage importantes pour ces dernières, avec des risques de dérèglements hormonaux plus conséquents, allant jusqu'à des absences de menstruation, ainsi que des risques plus élevés de fractures osseuses. « Le système actuel n'est pas conçu pour protéger la santé des femmes. Je pense donc qu'il est de notre devoir de continuer à sensibiliser et à défendre de meilleures normes qui permettent aux femmes de performer avec un corps bien nourri, fort et épanoui », déplore ainsi l'ancienne coureuse Grace Brown, la présidente du syndicat des coureuses, championne olympique du contre-la-montre aux JO de Paris. The Cyclists's Alliance veut notamment d'inspirer de l'escalade, et appelle l'Union cycliste internationale à soumettre les coureurs et coureuses à des tests de « densité minérale osseuse dans le cadre de leur processus de dépistage annuel », afin de mieux détecter les athlètes atteints de Red-S. Dans l'escalade, la règle est claire : un ou une athlète atteint de ce syndrome est interdit de compétition.


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PSG-Tottenham : le Roi d'Europe repart déjà en conquête
Un champion d'Europe peut-il faire ça ? Casser les codes, défier les lois, celles du sport et du romantisme, et entrer un peu plus dans la légende au moment où il sort, sans ciller, un de ses héros qui était en passe d'en devenir une ?