
Tour de France : téléréalité, podcast, conférences… 20 ans après, Lance Armstrong, un paria pas comme les autres
À défaut de comprendre, on s'y attendait un peu. Il y a quand même quelque chose d'amusant dans cette réponse envoyée par l'une de ses assistantes, une certaine Elise Reinbach. À la première lecture, on pourrait croire que celui qui s'est comparé un jour à « Voldemort » vit reclus dans un ranch au fin fond d'un désert au Texas.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
5 hours ago
- L'Équipe
Logan Sargeant retrouve un volant en IMSA dans la catégorie LMP2
L'ancien pilote de F1 Logan Sargeant va disputer les deux dernières courses d'endurance en IMSA, dans la catégorie LMP2 avec l'écurie PR1/Mathiasen Motorsports. Alors qu'il était annoncé dans le programme de Genesis pour l'arrivée du constructeur sud-coréen dans le Championnat du monde d'endurance l'an prochain et devait rouler en ELMS (European Le Mans Series), avant de faire défection, Logan Sargeant va finalement bien reprendre un volant en endurance, mais dans le Championnat nord-américain IMSA. L'ancien pilote Williams en F1 (36 Grands Prix en 2023 et 2024), évincé par Franco Colapinto avant la fin de la saison 2024, a été engagé par l'équipe américaine PR1/Mathiasen Motorsports pour participer aux deux dernières courses du Championnat, en LMP2. L'Américain sera donc au volant lors des 6 Heures d'Indianapolis (21 septembre) et Petit Le Mans (11 octobre).


L'Équipe
6 hours ago
- L'Équipe
Varvara Gracheva décroche son premier quart de finale en WTA 1000 à Cincinnati
Après un début de match à l'envers, la Française Varvara Gracheva a retrouvé un second souffle pour battre l'Allemande Ella Seidel (2-6, 6-1, 6-1) et se qualifier pour les quarts de finale à Cincinnati, ce jeudi. Tout n'a pas été fluide, mais l'essentiel est là : Varvara Gracheva a décroché son billet pour les quarts de finale de Cincinnati ce vendredi, son meilleur résultat en Masters 1000. Issue des qualifications, tombeuse de l'Américaine Sofia Kenin (29e mondiale) et de Karolina Muchova (14e mondiale), la Française (n°103) a résisté à la chaleur - plus de 30 °C et 60 % d'humidité - et à la fatigue d'un sixième match en vainquant Ella Seidel en trois sets (2-6, 6-1, 6-1). Dans la forme de sa vie, la jeune allemande de 20 ans, qualifiée comme la Française, voit son beau parcours s'arrêter là. Épuisée physiquement, la 125e mondiale n'a pas eu assez de jus pour tenir plus d'un set sur le cours. C'est pourtant elle qui, sans se surpasser outre mesure, a d'abord dicté sa loi. Entre les coups droits qui ont filé en fond de court (21 fautes directes dans la première manche) et des choix pour le moins hasardeux, Gracheva a mis un set à rentrer dans son match (2-6). Une place dans le top 85 La joueuse de 25 ans a entamé le deuxième acte de la partie plus conquérante, s'assurant le premier jeu du set sur un délicat revers croisé. Avant de capitaliser sur sa fraîcheur retrouvée en faisant le break dans la foulée. Si Seidel effaçait son retard au jeu suivant, elle a subi la montée en puissance de la Tricolore, beaucoup plus entreprenante et juste dans ses décisions. À l'Allemande, donc, d'enchaîner les fautes (16 directes dans le 2e set), puis de demander un temps mort médical en raison d'un coup de chaud. Gracheva a rapidement validé le gain du set (6-1), tandis que son adversaire semblait à bout physiquement, avec visiblement une gêne au niveau du genou. Seidel raccourcissait au maximum les échanges, ce qui a engendré son lot de maladresses et surtout beaucoup de marge pour Gracheva qui, grâce à ce succès, s'assure une place dans le top 85 au prochain classement WTA. En quarts, elle affrontera soit la Russe Veronika Kudermetova (36e) ou la Polonaise Magda Linette (40e).

L'Équipe
6 hours ago
- L'Équipe
Pourquoi Jannik Sinner porte encore un manchon alors qu'il n'est plus blessé au coude droit
Tombé sur son coude droit en huitièmes de Wimbledon, le numéro 1 mondial Jannik Sinner a porté un manchon de compression jusqu'à la fin du tournoi. Un mois plus tard, l'Italien, qui a facilement battu Félix Auger-Aliassime jeudi, l'arbore toujours à Cincinnati alors qu'il n'a plus aucune douleur. Ses groupies ont pu s'inquiéter lorsque à l'entraînement à Cincinnati, Jannik Sinner avait le bras droit couvert par un manchon de compression. Bout de tissu qu'il a enfilé lors de sa rentrée aux États-Unis face à Daniel Galan, concassé (6-1, 6-1) en 58 minutes, victoire la plus rapide de sa carrière (hors abandon). Même tenue, manchon blanc compris, contre Gabriel Diallo (6-2, 7-6 [6]), Adrian Mannarino (6-4, 7-6 [4]) et Félix Auger-Aliassime (6-0, 6-2), jeudi. Depuis son quart de finale à Wimbledon, deux jours après sa glissade sur le coude droit au premier jeu de son huitième contre Grigor Dimitrov, le numéro 1 mondial porte un manchon. Il a conquis Wimbledon avec l'objet couvrant un bandage, coupé près d'un mois avant de reprendre à Cincinnati, en se débarrassant du bandage mais pas du manchon. Encore des douleurs ? Non, a assuré l'Italien en conférence de presse d'avant-tournoi. « Ça permet d'avoir un peu plus d'impact sur la balle et de la stabilité. J'aime vraiment la sensation de puissance pure que ça procure. » À l'origine, il y a souvent une blessure, qui finit par s'estomper. Mais le manchon reste, rassure. Notamment Corentin Denolly. Le Français de 28 ans, qui avait des douleurs musculaires et l'avant-bras qui chauffe, s'en était fait confectionner un sur mesure il y a quelques années. Il a du mal à s'en passer aujourd'hui. « J'ai récemment repris après ma blessure au poignet gauche et je ne me sentais pas de jouer sans au début, raconte le 310e mondial. Ça rassure de sentir son bras maintenu, il y a moins de chocs. Dès que mon bras est un peu fatigué et mou, le mettre me fait du bien. » « C'est comme quelqu'un qui va mettre un t-shirt de sa couleur préférée, il n'y a pas de lien direct sur la performance, mais ça le met en confiance » Un kiné d'un joueur du top 30 « C'est un outil qui peut amener du confort et amener de la réassurance, ce qui fait que tu te soucies moins de ta blessure et tu te sens un peu plus serein. Tu peux jouer plus libéré », éclaire le kinésithérapeute d'un joueur du top 30, qui parle « de placebo ». « Si tu te sens bien avec et que ça te permet de développer ton tennis comme t'as envie, il ne faut pas s'en priver. C'est comme quelqu'un qui va mettre un t-shirt de sa couleur préférée, il n'y a pas de lien direct sur la performance, mais ça le met en confiance », ajoute le même kiné. « Il n'y a pas vraiment de rôle physiologique, c'est plus un rôle psychologique », assure un autre. Le volleyeur des Bleus Trévor Clévenot avait expliqué l'an dernier au magazine L'Equipe comment il avait adopté le manchon popularisé en NBA par Allen Iverson et notamment porté par LeBron James. « On avait fait de la machine à ballons pour travailler les services, à 120, 130 km/h. J'avais un hématome qui partait du poignet jusqu'au coude, un truc monstrueux. Je continuais alors que j'avais mal, j'avais dû péter plein de trucs ! Ce jour-là, j'ai mis un manchon au bras gauche et depuis je l'ai gardé, mais maintenant c'est plus dans ma routine qu'autre chose. » De plus en plus de joueurs de tennis couvrent un de leur bras d'un manchon. Carlos Alcaraz en a porté un ponctuellement, Karolina Muchova, Lorenzo Musetti, Arthur Cazaux, Benjamin Bonzi bien plus fréquemment. Ce dernier s'en sert uniquement en match pour éviter la « fatigue articulaire », que la transpiration « coule moins » sur sa main. « Mais niveau sensations, je n'ai rien remarqué au niveau de la frappe de balle. » « Je veux bien que ce soit une évolution technique et de matériel mais si on a un manchon, c'est qu'au départ, il y a des petits problèmes » Corentin Denolly Plusieurs études scientifiques ont été menées au sujet des manchons ou genouillères (Andy Murray, Novak Djokovic ou Alcaraz en ont porté) sur de faibles échantillons de sportifs. Les conclusions sont similaires : les effets sur la performance ou la création de puissance durant l'effort sont fluctuants. Le manchon peut en revanche s'avérer intéressant lors de la récupération. Mais pour Denolly, le problème est plus profond. « En changeant de balles toutes les semaines, les fibres musculaires sont bien touchées. Il faudrait peut-être que l'ATP ou les marques se posent des questions, parce que ce n'est pas normal. Je veux bien que ce soit une évolution technique et de matériel mais si on a un manchon, c'est qu'au départ, il y a des petits problèmes. »