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Des soldats canadiens voulaient créer une milice antigouvernementale

Des soldats canadiens voulaient créer une milice antigouvernementale

La Presse08-07-2025
Des membres de l'armée canadienne ont été arrêtés et accusés de terrorisme, a annoncé mardi matin la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Selon le communiqué de presse, quatre individus, dont des membres actifs des Forces armées canadiennes, « auraient été impliqués dans des activités visant à prendre possession par la force d'un territoire dans la région de Québec ».
Selon l'enquête de l'Équipe intégrée sur la sécurité nationale (EISN) de la GRC, les hommes prévoyaient créer une milice antigouvernementale.
Trois d'entre eux sont accusés d'avoir accompli des gestes concrets pour faciliter une activité terroriste. Ils font face à un chef d'accusation en vertu de l'article 83,19 du Code criminel.
« Pour y arriver, ils ont notamment pris part à des entraînements de type militaire, à des exercices de tirs, d'embuscade, de survie et d'orientation ainsi qu'à une opération de repérage », a indiqué la police.
Des armes à feu, dont des armes prohibées, des chargeurs à haute capacité et de l'équipement tactique auraient été utilisés lors de ces activités.
PHOTO FOURNIE PAR LA GRC
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Un quatrième homme a été arrêté et accusé de possession d'armes à feu, de dispositifs prohibés, d'explosifs et de possession de marchandise contrôlée.
La GRC avait mené en 2024 une série de perquisitions dans la région de Québec. Les policiers avaient saisi 16 engins explosifs, 83 armes à feu et accessoires, 11 000 munitions, près de 130 chargeurs, quatre pièces de lunette de vision nocturne et de l'équipement militaire, dit le communiqué de presse.
Les quatre hommes arrêtés sont Marc-Aurèle Chabot, 24 ans, de Québec, Simon Angers-Audet, 24 ans, de Neuville et Raphaël Lagacé, 25 ans, de Québec, accusés de terrorisme, et Matthew Forbes, 33 ans de Pont-Rouge, accusé en lien avec la possession d'armes à feu.
Plus de détails suivront.
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Les syndiqués du W Hôtel en grève ce week-end
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La Presse

time23 minutes ago

  • La Presse

Les syndiqués du W Hôtel en grève ce week-end

Les syndiqués de W Hôtel Montréal ont déclenché la grève à 9 heures samedi en raison de « la fermeture de l'employeur des derniers jours ». (Montréal) Une centaine de travailleurs syndiqués du W Hôtel, à Montréal, ont déclenché une grève samedi pour toute la durée du week-end. La Presse Canadienne Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de W Hôtel Montréal, affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), a rapporté que la grève a été déclenchée à 9 heures samedi en raison de « la fermeture de l'employeur des derniers jours ». « Nous travaillons dans un hôtel luxueux à plus de 400 $ la nuit et on veut nous offrir moins que plusieurs hôtels à Montréal. C'est inconcevable. Nous travaillons fort et avec cœur pour cet hôtel, nous avons le droit de recevoir notre part », a affirmé le président du syndicat, Raphaël Gouin-Loubert, par voie de communiqué. Les syndiqués avaient aussi tenu une journée de grève lundi dernier, après avoir voté une banque de grève de 120 heures à exercer au moment opportun, le 31 juillet. Le syndicat est en négociation avec l'employeur depuis six mois, et les salaires constituent le principal enjeu au sein des discussions. Un blitz de négociations est prévu mardi et mercredi cette semaine. « Dans le cadre de la négociation de l'hôtellerie à la CSN, les autres syndicats ont obtenu au moins 21 % sur quatre ans. On est loin de cela ici. Les travailleuses et les travailleurs de W Hôtel Montréal veulent la même chose. Nous serons derrière eux pour qu'ils obtiennent gain de cause », a soutenu Serge Monette, président de la Fédération du commerce-CSN, dans le même communiqué.

Le bout du monde d'à côté
Le bout du monde d'à côté

La Presse

time23 minutes ago

  • La Presse

Le bout du monde d'à côté

(Notre-Dame-des-Sept-Douleurs) Nous sommes une dizaine à attendre le traversier pour l'île Verte. Les passagers discutent entre eux sur le quai, manifestement en territoire familier. À l'embarquement, ils saluent chaleureusement les membres de l'équipage comme le font de vieux camarades de voyage. Nous observons la scène en retrait, encore étrangers aux rites insulaires. En 30 minutes, la traversée nous fera basculer dans un autre espace-temps : là où les spectres du passé murmurent à l'oreille des visiteurs. Longue de près de 13 km et large d'à peine 1,8 km, l'île Verte se découpe comme une virgule dans l'estuaire du Saint-Laurent. D'un côté, le Bout d'en bas, gardé par un phare érigé en 1809, le doyen du fleuve. De l'autre, à la pointe ouest, le Bout d'en haut. Entre les deux, le paysage alterne entre maisons éparses, champs ouverts et bandes de forêt. À l'heure où le couchant enrobe tout de sa lumière dorée, ce portrait se pare d'une grâce chavirante. Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, l'unique municipalité de l'île, comptait officiellement 72 habitants au dernier recensement. « C'est un chiffre généreux », précise la mairesse Louise Newbury. En réalité, à peine une trentaine d'âmes y vivent toute l'année. Il n'y a plus d'école ni de commerces permanents, seulement un petit café saisonnier. La subsistance s'organise autrement : certains cultivent ail et légumes, d'autres élèvent des poules ou font des viennoiseries. L'une s'est improvisée boulangère. Le troc agrémente le quotidien. Pour le reste, il faut compter sur le traversier en été et l'hélicoptère en hiver, ne serait-ce que pour rapporter une pinte de lait. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Les maisons du phare de l'île Verte « Le quai, c'est un peu notre perron d'église, explique Louise Alain, une insulaire devenue la bibliothécaire de l'île. C'est là qu'on se retrouve, qu'on échange les nouvelles et qu'on reprend contact avec le continent. » Dans la neige, traîneaux et motoneiges remplacent la voiture pour transporter les provisions et marchandises. « Avec une bonne planification et un gros congélateur, on s'y fait ! », glisse la boulangère, comme en réponse à notre étonnement. Située à moins de 250 km de Québec et à seulement une vingtaine de Rivière-du-Loup, l'île vit à un rythme qui lui est propre. Elle impose une autre forme de simplicité. Ici, pas de circulation, pas de sirènes, pas de feux rouges. Un luxe rare qui compense largement les petits inconvénients, nous disent ceux qui y ont trouvé refuge. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Le phare de l'île Verte, doyen du fleuve L'isolement : atout et talon d'Achille La géographie de l'île a freiné l'afflux de visiteurs, préservant sa nature, son caractère singulier et une architecture vernaculaire aujourd'hui encadrée par un plan d'urbanisme rigoureux. André-Pierre Contandriopoulos, Marseillais d'origine, a posé ses valises dans ce « petit paradis » en 2008. « Ici, on vit dans une solitude choisie, mais loin de l'anonymat urbain. Notre communauté est tissée serré. Elle vit en connexion avec les éléments et au rythme des marées », décrit l'ancien professeur. Plus de la moitié des résidants permanents ont plus de 65 ans. Anciens villégiateurs, la plupart s'y sont installés à la retraite. « Ç'a été le coup de foudre », résume l'ancien directeur de parc Louis-Hébert en évoquant son premier contact avec le territoire. Même histoire pour la psychologue Brigitte Bournival, arrivée en 2013, qui continue sa pratique tout en accueillant en résidence des artistes et des thérapeutes en quête de ressourcement. Considérés comme des jeunes dans l'île, des cinquantenaires comme la biologiste Véronique Thériault et son conjoint Colin Surprenant, propriétaires des Récoltes du Bout d'en haut, poursuivent leurs activités professionnelles à distance. La mairesse voit d'ailleurs dans le télétravail une chance d'attirer de nouveaux habitants. « Il nous faut de la relève pour que l'île reste vivante, soutient Louise Newbury. L'été, avec les familles en vacances, on peut monter à 200 ou 300 personnes. Il y a de la vie, mais ça masque une autre réalité. Désormais, on espère surtout attirer des gens prêts à y vivre le plus longtemps possible durant l'année. » Une époque révolue PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Jacques Fraser Il y a quelques décennies, l'île comptait un magasin général, un petit dépanneur et des enfants qui se chamaillaient au retour de l'école. « Des fois, je me dis que c'était le bon vieux temps », confie Jacques Fraser, natif de l'île, le regard empreint de nostalgie. Issu d'une famille de cultivateurs de 12 enfants, il a commencé à travailler au champ dès l'âge de 7 ans : récolter les patates, couper du bois, faire les foins… Il n'a pas fait son secondaire : « J'ai appris à l'école de la vie », dit-il avec un mélange de fierté et de lucidité. En hiver, le lien avec le continent passait par un pont de glace, parfois dangereux. On pouvait y passer en voiture ou en motoneige. Il y a eu des noyades, dont celle d'un ami d'enfance, se souvient M. Fraser. Pendant 20 ans, il a travaillé pour la marine marchande et balisé ce pont glacé à l'aide de piquets pour le rendre plus sûr. « Les pieds dans l'eau gelée pendant des heures, ça m'a laissé des séquelles », dit-il en pointant ses jambes fatiguées. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE L'île vit à un rythme qui lui est propre. La vie était rude, sans luxe ni loisirs superflus. On se divertissait en glissant sur un pare-chocs de voiture ou en organisant des fêtes chez l'un et l'autre. On allait aussi sur la rive à ses risques et périls pour fréquenter les clubs. « Y avait du monde dans ce temps-là : une quarantaine de familles, et ça circulait sur le pont de glace – jusqu'à 50 chars par jour ! » PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Les paysages de l'île, champêtres du côté sud, se révèlent tout autres sur la face nord. Les fumoirs, témoins du passé C'était l'époque où la majorité des familles possédait une fascine pour capturer le poisson. Hareng, sardine et capelan fumés constituaient la principale activité économique de l'île et faisaient sa réputation. On comptait alors une trentaine de fascines, du Bout d'en haut à celui d'en bas. Ces longues structures de bois tressé étaient reconstruites chaque printemps pour piéger le poisson à marée basse, et servaient jusqu'à l'automne. Les prises étaient saumurées et fumées selon les recettes familiales, puis revendues sur la rive ou au village, en échange d'essence et de produits introuvables dans l'île. Rien ne se perdait : les surplus étaient consommés l'hiver ou utilisés comme engrais, imprégnant parfois les champs d'une odeur persistante. Carol Gagnon, dont la famille a été la dernière à fumer dans l'île, se souvient : « Dès qu'on était capables, on nous donnait une tâche. J'ai commencé à 5 ans et, à 12, j'étais dans les fascines. Selon les marées, qui changent au fil des semaines, on se levait la nuit ou à l'aube. » Les grandes barges revenaient pleines à craquer, le poisson était nettoyé, saumuré 24 heures, embroché puis fumé par centaines, pendant cinq à six semaines. Une petite usine. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Carol Gagnon devant un fumoir double, le plus grand de l'île Aujourd'hui, Carol participe à la restauration de plusieurs fumoirs désormais inactifs. Il espère fumer à nouveau, non par mélancolie, mais pour que ce patrimoine continue de vivre. Reliques d'un passé de dure survivance, les quelques fumoirs qui ont échappé aux flammes ou à l'abandon racontent une histoire : celle d'une vie rude, d'entraide et de résilience, d'une mer imprévisible, d'une odeur de hareng qui colle aux vêtements. À ce récit, comme à ses personnages colorés, à ses paysages d'une beauté pure et à sa bulle temporelle en marge de l'existence, on ne peut que s'attacher. « On ne repart jamais de l'île comme on est arrivé », nous avait prévenus l'architecte Pierre Thibault, qui a participé au projet de restauration des fumoirs. En attendant le traversier pour regagner la rive, on saluera à notre tour quelques passagers sur le quai. Une partie des frais de ce reportage a été payée par Tourisme Bas-Saint-Laurent, qui n'a eu aucun droit de regard sur son contenu. Consultez le site de l'île Verte

Des fromages latino-américains au goût d'ici
Des fromages latino-américains au goût d'ici

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Des fromages latino-américains au goût d'ici

La ville de Val-des-Sources, en Estrie, cache une fromagerie unique au Québec, Les Fromages Latino. Ici, le cheddar ne règne pas. On confectionne et on cuisine plutôt des fromages de l'Amérique latine : de l'oaxaca, du cotija, de l'andino ou même de la crème salvadorienne. Son fromage colombien costeno attire les regards, et les fines bouches, depuis fin juin. Il est finaliste à la Sélection Caseus, qui récompense les meilleurs fromages de la province. Cette nomination est le fruit du travail acharné du couple formé d'Isabel Correa et d'Eduardo Ibanez, et de leur famille, pour confectionner des fromages traditionnels latino-américains. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Les propriétaires Eduardo Ibanez et Isabel Correa avec leur fille Juliana Ibanez-Correa (au centre) « On a pensé à tous les Latinos. Quand ils arrivent ici et veulent préparer la cuisine de leur pays, on veut leur offrir leurs fromages », explique le propriétaire Eduardo Ibanez. C'est ainsi que la fromagerie s'est retrouvée à élaborer 13 fromages et deux types de crème. Ces fromages sont importants pour ces communautés – toujours en croissance au pays – puisque plusieurs plats traditionnels en requièrent, met en lumière Juliana Ibanez-Correa, la cadette de la famille, qui travaille aujourd'hui dans l'entreprise familiale. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE L'oaxaca s'effiloche très bien. C'est justement parce que la famille ne trouvait pas de la cuajada, un fromage de son pays natal, la Colombie, qu'elle a songé à en fabriquer. Ce fromage frais est essentiel dans la fabrication des buñuelos, de petits beignets ronds servis à Noël. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Quelques-uns des fromages latino-américains faits sur place « Un voisin d'un ami nous donnait de 5 à 10 litres de lait pour faire notre fromage », se rappelle Isabel Correa. Rapidement, les amis et la famille se sont passé le mot et ont voulu en acheter. Le couple a vu le potentiel de ces produits, qui n'étaient fabriqués par aucune fromagerie au pays. Il s'est donc inscrits à l'Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe et a commencé la commercialisation des fromages en 2005. Après avoir construit son installation à Saint-Aimé, il s'est implanté à Val-des-Sources, anciennement Asbestos, en 2015. Avec le temps, le couple a diversifié les fromages fabriqués artisanalement, connus sous la marque Rumba. « On a contacté des Vénézuéliens, des Péruviens, pour avoir leurs recettes », détaille Eduardo Ibanez. Les propriétaires se sont même rendus au Mexique pour parfaire leurs connaissances. Les fromagers font le bonheur de nombreux Latinos ; « ils sont contents d'avoir leurs produits », fait savoir le propriétaire. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Le fromage et son petit-lait sont versés dans des moules pour créer le fromage panela. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Quelques employés s'activent pour produire les fromages. Plusieurs sont d'origine latino-américaine. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Les fromages de la famille Ibanez-Correa sont demandés partout au pays. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Le camion transportant le lait était sur place lors du passage de La Presse. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Le propriétaire Eduardo Ibanez 1 /5 Un goût délicat de lait québécois Est-ce que ces fromages peuvent se comparer à ceux qu'on connaît au Québec ? « On ne fait pas de fromages affinés, ce sont tous des fromages frais », indique Juliana Ibanez-Correa. On peut y voir une ressemblance avec le fameux fromage en grains, mais le goût est différent. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Plus de six tonnes de fromage frais sont produites chaque semaine. « Ils goûtent le lait, ce sont vraiment des fromages doux », explique Isabel Correa. Elle avoue que les non-initiés peuvent avoir de la difficulté à départager les fromages. Ils se différencient grâce à leur texture, parfois granuleuse ou plutôt ferme, et par rapport au sel, expose-t-elle. Et c'est du lait de la région qui est transformé en ces délices latino-américains. Leurs fromages mexicains ont la cote auprès des Québécois, explique la famille Ibanez-Correa. Les autres fromages commencent lentement à se faire connaître. Plusieurs découvrent leurs produits latino-américains en venant sur place pour déguster leur fromage en grains et le petit-lait – une tradition des environs –, qu'ils servent les mardis et mercredis. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE La poutine mexicaine PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE La fromagerie offre le fromage en grains et le petit-lait les mardis et mercredis. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE Le plat alambre 1 /3 Une autre excellente option pour essayer leurs créations fromagères est de s'attabler au restaurant, ouvert il y a à peine un an. Des plats typiques de la cuisine latino-américaine, toujours bien garnis de leurs fromages, sont offerts. Certains sont plus connus, comme les quesadillas et les tacos al pastor, alors que d'autres le sont moins, comme le plat colombien chuleta. Une poutine mexicaine est également servie, et combine joyeusement le fromage en grains de la place et du porc effiloché à la mexicaine. La demande pour leurs fromages ne cesse de grandir ; c'est maintenant plus de six tonnes qui sont produites chaque semaine. Les produits sont distribués partout au Canada, de Vancouver au Nouveau-Brunswick. « On n'aurait jamais pensé que notre fromagerie aurait autant grandi », s'émerveille Isabel Correa. La sélection aux prix Caseus – où les gagnants seront dévoilés en septembre – est une consécration pour la famille et une confirmation que ses fromages latino-américains ont leur place au Québec.

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