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Tennis : «Plus vraiment heureuse sur le court»... La Tunisienne Ons Jabeur met sa carrière entre parenthèses

Tennis : «Plus vraiment heureuse sur le court»... La Tunisienne Ons Jabeur met sa carrière entre parenthèses

Le Figaro17-07-2025
Lassée par le tennis, la Tunisienne Ons Jabeur prend du recul avec ce sport.
La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur, ex N.2 mondiale retombée à la 71e place, a annoncé jeudi qu'elle allait «prendre du recul et enfin penser à (elle)», après deux dernières années difficiles sur le circuit.
«Ces deux dernières années, je me suis donné beaucoup de mal, j'ai lutté contre des blessures et j'ai affronté de nombreux autres défis. Mais au fond de moi, cela fait longtemps que je ne me sens plus vraiment heureuse sur le court», a expliqué sur ses réseaux sociaux la joueuse de 30 ans, triple finaliste en Grand Chelem.
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prendre du recul
«Le tennis est un sport tellement magnifique. Mais aujourd'hui, je sens qu'il est temps de prendre du recul et d'enfin penser à moi: de respirer, de guérir et de redécouvrir la joie de vivre, tout simplement», ajoute la Tunisienne, finaliste à Wimbledon en 2022 et 2023 et à l'US Open en 2022. Fin juin, la Tunisienne avait dû abandonner dès le premier tour à Wimbledon, après s'être déjà inclinée d'entrée quelques semaines plutôt à Roland-Garros. «Je ne m'attendais pas à me sentir mal», avait-elle expliqué sans fournir d'explication sur son abandon. «Je me suis plutôt bien entraînée ces derniers jours, mais j'imagine que ce genre de choses arrive».
«Quand se pose la question de jouer malgré une blessure, on ressent beaucoup de culpabilité, de pression des sponsors, de pression liée au classement... Certains joueurs subviennent aussi aux besoins de leur famille», avait déjà expliqué cette année l'ex-N.2 mondiale. «Savoir quand s'arrêter et quand serrer les dents, c'est très difficile», même à 30 ans passés, avait jugé la joueuse, icône dans le monde arabe.
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1995, l'année charnière qui a fait basculer le rugby de l'amateurisme au professionnalisme
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1995, l'année charnière qui a fait basculer le rugby de l'amateurisme au professionnalisme

La veille de la finale du Mondial 1995, la féroce compétition entre deux magnats australiens des médias, Rupert Murdoch et Kerry Packer, débouche sur la création du Tri Nations et du Super Rugby dans l'hémisphère sud et précipite l'avènement du professionnalisme. Quand surgit sur le sol sud-africain en 1995 la troisième édition du trophée Webb Ellis, deux milliardaires australiens, Rupert Murdoch et Kerry Packer, qui se vouent une haine féroce depuis quarante ans, s'affrontent avec pour enjeu le rugby à XV. À compter de 1993 et l'annonce du choix de l'Australie pour organiser les Jeux Olympiques en 2000, Murdoch, propriétaire de News Corp et résidant des États-Unis dont il domine les médias, veut phagocyter le marché du sport. En août 1994, il propose à Rugby World Cup d'acheter l'édition 1995. L'offre est refusée. Packer, lui, possède de nombreux médias australiens ainsi que les droits très lucratifs du Championnat national de rugby à XIII (ARL). Pour déstabiliser son rival, Murdoch monte une Super Ligue treiziste. De crainte d'être pillé, Packer approche les Wallabies pour renforcer le prestige de l'ARL puis décide, avec l'aide de Bob Dwyer, ancien coach national australien, de créer un Championnat professionnel à XV. Ce projet inquiète les trois provinces australiennes (Queensland, Nouvelle-Galles du Sud et Canberra). En septembre 1994, elles menacent de faire sécession si la possibilité de rémunérer joueurs et entraîneurs n'est pas envisagée par l'IRB (aujourd'hui World Rugby). Sous pression, l'instance mondiale qui gère le rugby se réunit à Bristol et le 14 mars 1995 présente une refonte du statut amateur. Jugée insuffisante, elle incite les dirigeants de Toulouse, Castres, Toulon, Agen, Dax, Perpignan, Montferrand, Brive, Narbonne et Grenoble à se grouper sous l'appellation Club des Présidents pour fixer des règles en matière de défraiements des joueurs. Packer tente d'attirer les meilleurs joueurs du monde dans son Championnat Le projet Packer avance vite. Le 27 avril 1995, pour recruter les meilleurs joueurs français, Bob Dwyer propose le nom d'Éric Blondeau, ancien joueur d'Angoulême spécialisé dans le négoce tonnelier à Cognac et croisé à Hongkong. Trois semaines plus tard, Blondeau, qui a accepté ce défi, prend contact avec Philippe Saint-André alors en stage à Chantilly avec le quinze de France, dont il est le capitaine. L'Australien Ross Turnbull, ancien pilier international, fait de même depuis Londres avec Gavin Hastings (Écosse), Mike Hall (pays de Galles), Brian Moore et Rob Andrew (Angleterre). 30 ans après la Coupe du monde 1995, le rugby sud-africain tourne la page de l'apartheid Pendant la Coupe du monde 1995, alors que Blondeau et Turnbull sillonnent l'Afrique du Sud pour séduire les joueurs influents au sein des sélections nationales, Murdoch parvient à convaincre les présidents des trois grosses fédérations sudistes de lui céder pendant les dix prochaines années les droits commerciaux de deux compétitions conçues pour alimenter ses chaînes de télévision : le Tri Nations et le Super Twelve. Signé le 22 juin 1995, cet accord n'est pas du goût des All Blacks, des Springboks et des Wallabies, traités comme des pions. Le duel des magnats atteint son acmé : Packer est proche d'enrôler les meilleurs joueurs de la planète, siphonnant ainsi les compétitions créées pour Murdoch. Mais le 15 août 1995, après avoir négocié à la hausse leurs primes, les Wallabies se rangent derrière leur Fédération. Floué, Packer retire ses billes mais deale avec Murdoch la diffusion en Asie de courses hippiques. Forts de la manne financière distribuée par Murdoch et soucieux de verrouiller leurs internationaux, les présidents de l'Afrique du Sud, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie insistent pour que le rugby quitte sa gangue amateur. Le terme « professionnalisme » n'apparaît pas dans le communiqué Présidée par le Français Bernard Lapasset, fils spirituel d'Albert Ferrasse, opposé depuis toujours au professionnalisme, l'IRB se réunit dans l'urgence à Paris. Les représentants de l'Irlande, de l'Écosse, mais aussi de l'Argentine et du Japon, souhaitent maintenir le statut amateur. Français, Anglais et Gallois sont favorables à des avancées mesurées. Au terme de quarante-huit heures d'échanges musclés, le sud finit par imposer son point de vue. Mais Lapasset insiste pour le terme « professionnalisme » n'apparaisse pas dans le communiqué. Il lui préfère l'expression « open », utilisée par le golf et le tennis. Libre à chaque fédération de choisir son mode opératoire. Ce 27 août 1995, face à la presse entassée dans le minuscule salon de l'hôtel Ambassador, boulevard Haussmann, Lapasset proclame la rupture avec un siècle d'amateurisme. Mais il précisera immédiatement après que la FFR n'ouvrira pas la boîte de Pandore. Croyant protéger ainsi un bienfait hérité de l'ère Ferrasse, il répandra pendant trois ans des maux dont le rugby français se serait passé.

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La sensation Victoria Mboko en finale du WTA 1000 de Montréal

La jeune Canadienne Victoria Mboko (18 ans) a réussi l'exploit de se qualifier pour la finale du WTA 1000 de Montréal. Elle s'est imposée en demies face à la Kazakhstanaise Elena Rybakina (1-6, 7-5, 7-6 [4]). En finale, elle affrontera Naomi Osaka. Victoria Mboko a fait sensation en battant Elena Rybakina (1-6, 7-5, 7-6 [4]) et s'est qualifiée pour la finale du WTA 1000 de Montréal, ce jeudi. Classée 85e mondiale et bénéficiaire d'une invitation, la jeune Canadienne de 18 ans y affrontera Naomi Osaka, qui s'est imposée en demies face à la Danoise Clara Tauson (6-2, 7-6 [7]). Révélation du tournoi, portée par un public de plus en plus électrique, Mboko n'a plus qu'une marche à franchir pour remporter le troisième tournoi WTA 1000 auquel elle participe. « C'était un match incroyable. Merci à tout le monde qui m'a soutenue. C'était électrique, je suis très contente. C'était très difficile, je suis très fatiguée », a lancé, en français au micro du stade, la jeune femme, première Canadienne finaliste du tournoi depuis Bianca Andreescu en 2019. Seulement 350e mondiale fin 2024, Mboko réussit une grande année 2025 (quatre tournois gagnés sur le circuit secondaire, troisième tour atteint à Roland-Garros) et fera son entrée parmi les 35 meilleures joueuses du monde à la fin du tournoi. Entraînée par Tauziat Après avoir éliminé la n°2 mondiale Coco Gauff en huitièmes de finale, Victoria Mboko a fini par venir à bout de Rybakina, classée 12e à la WTA, en sauvant une balle de match dans une troisième manche dingue. Mboko est tombée au début de cet ultime set et a dû être soignée au poignet droit, avant de reprendre sa marche en avant. Rybakina, qui avait battu la Canadienne il y a deux semaines à Washington, a servi pour le match à deux reprises, notamment à 5-4 dans le troisième set, un jeu qui l'a vu rater l'immanquable au filet à 15-15. La Kazakhstanaise a ensuite manqué une balle de match à la fin de ce même jeu avant de subir un puissant retour de la Canadienne, revenue à 5-5. Mboko, alternant grandes gifles en coup droit et doubles fautes rageantes (11 au total), a fini par pousser la Kazakhstanaise au tie-break. Rybakina s'est crispée dans le jeu décisif, se rendant coupable de quatre fautes en coup droit, notamment sur la première balle de match en faveur de la Canadienne, qui a conclu en 2h46, avant d'enlacer son entraîneuse, la Française Nathalie Tauziat.

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