
Les États-Unis veulent « programmer » une rencontre Trump-Poutine-Zelensky
« Le président (Trump) a réussi à changer cela », a-t-il déclaré, précisant que l'administration américaine s'employait désormais à « programmer (le moment où) ces trois dirigeants pourraient s'asseoir et discuter de la fin de ce conflit ».
Pressions européennes
Les dirigeants de l'Union européenne et de plusieurs puissances du Vieux Continent ont réitéré dimanche leur souhait que Kiev participe aux négociations américanos-russes prévues vendredi en Alaska.
Écarté du sommet, prévu vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés européens, également exclus des pourparlers, à adopter une position commune. Une « réunion extraordinaire » en visioconférence doit se tenir lundi entre les ministres des Affaires étrangères de l'UE et leur homologue ukrainien.
VidéoZelensky : « la voie vers la paix en Ukraine doit être définie ensemble, et seulement ensemble »
L'ambassadeur des États-Unis auprès de l'Otan, Matthew Whitaker, a laissé entendre sur la chaîne américaine CNN qu'une présence du président ukrainien en Alaska restait possible. « Oui, je pense sans aucun doute que c'est possible », a-t-il déclaré, estimant qu'« il ne peut assurément pas y avoir d'accord si toutes les parties impliquées n'y ont pas souscrit. Et, évidemment, la priorité absolue, c'est de parvenir à la fin de la guerre », a-t-il insisté, précisant qu'aucune décision n'avait encore été prise.
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