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L'Iran crée un conseil de défense après la guerre avec Israël

L'Iran crée un conseil de défense après la guerre avec Israël

La Presse3 days ago
L'Iran crée un conseil de défense après la guerre avec Israël
(Téhéran) L'Iran a annoncé dimanche la création d'un conseil de défense visant à renforcer ses capacités militaires après sa récente guerre avec Israël, selon un média d'État.
Agence France-Presse
« Le Conseil suprême de sécurité nationale a approuvé la création du Conseil de défense nationale », a indiqué la télévision d'État.
Cette annonce intervient après la guerre de 12 jours déclenchée en juin par Israël avec le soutien des États-Unis.
La nouvelle organisation serait présidée par le président de la République islamique et se compose notamment de commandants des forces armées, et des ministères concernés, a ajouté la télévision.
Le Conseil de défense « examine les plans de défense » et « renforce les capacités des forces armées de manière centralisée », a expliqué le média d'État.
Israël a lancé le 13 juin une attaque surprise contre l'Iran et mené des centaines de frappes sur des sites militaires, nucléaires, ainsi que des bâtiments officiels et tué des scientifiques liés au programme nucléaire iranien, perçu comme une menace existentielle.
L'Iran a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël et visé la plus importante base américaine du Moyen-Orient au Qatar.
Les États-Unis, alliés d'Israël, ont quant à eux bombardé le 22 juin le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre).
Plus d'un millier de personnes ont été tuées en Iran durant le conflit, selon les autorités iraniennes. Israël a pour sa part fait état de 28 morts.
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Auparavant, le SCRS avait reçu environ 300 000 demandes de contrôle de sécurité par an au cours des cinq années précédentes. Le dernier rapport du SCRS indique que, même si le volume de demandes en attente de contrôle de sécurité demeure élevé, l'agence de renseignement prendra le temps nécessaire pour les traiter. Ali Abuhannoud, un réfugié jordanien qui demande la citoyenneté canadienne, a raconté qu'il attendait le résultat de son contrôle de sécurité depuis mai 2024, après avoir déposé sa demande en juillet 2023. « Je ne sais pas ce qu'ils contrôlent, mais vous pouvez imaginer le stress et l'anxiété que cela me cause », a-t-il affirmé à La Presse Canadienne depuis Halifax. M. Abuhannoud a indiqué que c'était la troisième fois qu'il se soumettait au processus de contrôle de sécurité. Il a expliqué avoir été contrôlé une première fois à son arrivée au Canada en tant que réfugié en 2018, puis une seconde fois lorsqu'il a demandé la résidence permanente. Il a expliqué avoir fui au Canada à cause de sa « famille homophobe » et de craintes pour sa vie. L'augmentation des demandes de contrôle est en partie due à la hausse du nombre de demandeurs d'asile arrivant au Canada, qui doivent tous être contrôlés. Les agents de l'immigration et des frontières peuvent demander au SCRS d'effectuer un contrôle de sécurité dans le cadre d'une demande de visa ou de citoyenneté. Le ministère fédéral de l'Immigration prend une décision finale d'admissibilité en fonction de ce contrôle. Des avocats spécialisés en immigration en Colombie-Britannique et en Ontario ont déclaré à La Presse Canadienne que de plus en plus de leurs clients subissent des retards prolongés en raison des contrôles de sécurité, sans que personne n'en explique la raison. « Le gouvernement nous répète sans cesse que des vérifications d'antécédents par des tiers sont nécessaires et qu'elles prennent du temps, ce que nous comprenons », a souligné Adrienne Smith, avocate spécialisée en immigration à Toronto. « Mais notre problème est que nous ne voyons pas quelles mesures le gouvernement prend pour justifier ce retard. » Will Tao, avocat spécialisé en immigration à Burnaby, en Colombie-Britannique, a rapporté que son cabinet avait commencé à recevoir un afflux d'appels concernant des demandes d'immigration retardées par les contrôles de sécurité en janvier 2024. « Les demandes soumises à des contrôles de sécurité plus rigoureux provenaient de pays que je qualifierais de proches géopolitiques d'une préoccupation pour le Canada », a expliqué M. Tao. Il a précisé que ces pays comprennent des pays du Moyen-Orient, comme la Jordanie, ainsi que l'Ukraine, la Russie, la Chine, l'Iran et, « dans certains cas », l'Inde. « Les règles du jeu ont changé. Nous le savons, car des demandeurs, par exemple, qui étaient résidents permanents au Canada il y a des années, ou qui avaient des visas depuis de très nombreuses années, allant et venant pendant 15, 20 ou 30 ans, se retrouvent soudainement pris dans cette situation », a dénoté M. Tao. Le SCRS a décliné une demande d'entrevue. La porte-parole du SCRS, Magali Hébert, a déclaré dans un courriel que le programme de filtrage est une « fonction essentielle de la sécurité nationale du Canada ». 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Dans la foulée d'une visite jugée « productive » de son émissaire spécial Steve Witkoff à Moscou, le président américain a jugé mercredi qu'il y avait « une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt », sans donner de précisions de date ou de lieu. Il répondait à une question sur une possible rencontre avec le président russe ainsi qu'avec le chef d'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, pendant un échange avec la presse dans le bureau Ovale. Mais c'est bien entendu la perspective d'une réunion en chair et en os avec le maître du Kremlin qui retient le plus l'attention, à l'heure où la tension entre Washington et Moscou connaît une nette poussée. Selon la presse américaine, Donald Trump envisagerait de rencontrer le président russe en personne dès la semaine prochaine, avant une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky. Le dernier sommet en bonne et due forme entre Russie et États-Unis remonte à juin 2021, quand Joe Biden avait rencontré son homologue russe à Genève. 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Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:19 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. 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