
Ruse, traque et complicité : les secrets de la saisie spectaculaire de 138 kilos de cocaïne sur le port de Marseille
RÉCIT - Au début du mois de juillet, les douaniers ont mis la main sur une importante quantité de cocaïne. Une découverte qui, grâce à une méthode ingénieuse, a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue très structuré entre l'Amérique du Sud et l'Espagne.
Quand le bateau arrive à Fos-sur-Mer au début du mois de juillet après un long voyage, les douaniers de Marseille sont sur le qui-vive. Depuis plusieurs jours, le navire est pisté par les services de la direction régionale des douanes de Marseille. Les analystes de la direction régionale ont croisé un certain nombre de données laissant entendre que les conteneurs à bord ne transportent pas seulement de la marchandise licite, mais aussi des stupéfiants.
Les conteneurs sont partis à la fin du mois de juin du Chili avec, à l'intérieur, une multitude de produits. Le bateau fait une première escale en Équateur, où il doit subir un premier transbordement. Dans ce pays qui constitue une plaque tournante de départ de la cocaïne vers le marché européen, des trafiquants de drogue espagnols auraient réussi à s'infiltrer dans un des conteneurs du bateau. «C'est ce qu'on appelle le rip-off, détaille Michaël Lachaux, directeur régional des douanes à Marseille. Les trafiquants s'introduisent en cours de cheminement. Ils déposent de la cocaïne à l'intérieur et ils vont la récupérer avant que le conteneur ne soit livré chez le destinataire final, tout ça à l'issue de l'expéditeur et du destinataire.»
Aidés de complices travaillant dans un port en Équateur, les trafiquants de drogue parviennent…
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