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Chèques de Mbappé à des policiers : une enquête ouverte à Paris

Chèques de Mbappé à des policiers : une enquête ouverte à Paris

Le Parisien17-07-2025
Le parquet a confirmé à l'AFP, jeudi, avoir
ouvert une enquête
« à la suite d'un signalement Tracfin datant de juillet 2024, faisant état d'opérations financières atypiques au profit de 5 fonctionnaires de police et de 3 agents de sécurité privée ».
« Une enquête judiciaire des chefs de travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale a été confiée à la DNE (division nationale des enquêtes - Inspection générale de la police nationale) », indique à l'AFP le ministère public de la capitale, confirmant une information de M 6/RTL.
Le parquet précise : « Les investigations, par essence complexes s'agissant d'opérations financières, sont en cours afin de caractériser la commission d'infractions pénales éventuelles et d'en identifier les auteurs le cas échéant. »
Le Canard Enchaîné indique dans son édition de mercredi que l'argent du capitaine de l'équipe de France lui aurait servi à payer « des prestations privées » réalisées par un commandant de CRS et quatre brigadiers-chefs, pour un montant de 180 300 euros.
Le commandant l'aurait notamment accompagné lors de déplacements privés au Cameroun et en Provence.
D'après l'hebdomadaire satirique, après le signalement de Tracfin, l'IGPN aurait ouvert une enquête administrative et signalé les faits au parquet de Paris.
L'entourage de l'attaquant du Real Madrid a transmis un communiqué dans lequel il indique que « tout a été fait dans le respect des règles », « et sans aucune contrepartie ».
« Depuis ses débuts en équipe de France,
Kylian Mbappé
a toujours choisi de reverser l'intégralité de ses primes de sélection », ajoute le communiqué. C'est ce qu'il a fait
après la Coupe du monde 2022
, en toute transparence », auprès d'associations mais aussi pour « l'ensemble des agents de sécurité qui ont accompagné l'équipe de France, soit huit personnes, dont plusieurs CRS détachés auprès de la FFF ».
S'agissant du commandant de police, « il n'a jamais été rémunéré pour sa présence auprès de Kylian », assure le communiqué.
Selon Le Canard enchaîné un conseil de discipline serait prévu cet automne pour le commandant de police, qui doit rembourser des salaires considérés comme indûment perçus. Sollicité par l'AFP, son avocat Me Jean-Baptiste Soufron n'a pas souhaité commenter.
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Tour de France : le classement des primes gagnées par les coureurs, avec plus de 628 000€ pour Tadej Pogacar
Tour de France : le classement des primes gagnées par les coureurs, avec plus de 628 000€ pour Tadej Pogacar

Le Parisien

time21 minutes ago

  • Le Parisien

Tour de France : le classement des primes gagnées par les coureurs, avec plus de 628 000€ pour Tadej Pogacar

Joli pactole pour les leaders. Au total, environ 2,3 millions d'euros ont été mis en jeu sur ce Tour de France 2025 . Une somme répartie et distribuée aux vainqueurs du classement général, vainqueurs d'étapes et porteurs des différents maillots. Après la victoire de Tadej Pogacar, L'Équipe a révélé ce lundi le classement des primes accordées à chaque coureur à l'issue de la Grande Boucle. Victorieux pour la quatrième fois , le Slovène occupe logiquement le fauteuil de leader avec 628 030€ de gains accumulés. Comme sur le classement général, le coureur d'UAE Emirates est suivi de Jonas Vingegaard (257 820€) et Florian Lipowitz (134 430€). Côté français, deux coureurs intègrent le top 10. Malgré sa 79e place, Lenny Martinez (Bahrain Victorious) décroche la 9e position avec un chèque de 35 160€. Il a notamment bénéficié d'une belle prime de 14 000€, simplement grâce à sa performance lors de la 14 étape entre Pau et Luchon-Superbagnères. 7e au général, Kévin Vauquelin (Arkéa - B&B Hotels) prend lui la 10e position avec un montant de 29 730€. Malgré leur abandon, Mathieu Van der Poel (28 270 €) et Remco Evenepoel (17 520 €) figurent parmi les coureurs avec les meilleures gratifications. Du côté des équipes, UAE Teams Emirates trône en haut du classement, avec 701 280€ empochés. Au bas du classement, l'équipe française Cofidis n'a pas réalisé un Tour de France très lucratif, avec seulement 15 510€ en poche à la fin de ce Tour.

« Il m'arrive d'avoir des flashes »  : Auriane Mallo-Breton, un an après ses deux défaites en finale olympique à la « mort subite »
« Il m'arrive d'avoir des flashes »  : Auriane Mallo-Breton, un an après ses deux défaites en finale olympique à la « mort subite »

L'Équipe

time21 minutes ago

  • L'Équipe

« Il m'arrive d'avoir des flashes » : Auriane Mallo-Breton, un an après ses deux défaites en finale olympique à la « mort subite »

Passée deux fois à une touche de l'or olympique, l'an dernier aux JO 2024, l'épéiste de 31 ans assure avoir rapidement digéré sa défaite à la « mort subite » de l'épreuve individuelle. C'est l'argent collectif, lui, qui n'est pas encore totalement accepté. Auriane Mallo-Breton l'assure avec ce grand sourire qui ne la quitte jamais : sa vie « n'a pas fondamentalement changé » depuis ce fameux mois de juillet 2024 et cette parenthèse argentée au Grand Palais. Enceinte de son deuxième enfant, le grand changement est en revanche attendu pour le mois de septembre. Déterminée à reprendre la compétition dès mars 2026 pour viser une qualification pour les Mondiaux l'été prochain, l'épéiste de 31 ans n'en fait pas une obligation pour autant et ne veut pas brusquer sa reprise, elle qui a fait une fausse couche peu de temps après les Jeux et qui a l'expérience de son premier retour de grossesse pour les JO de Paris. Entre deux séances de sport « de femme enceinte, tranquille », la Lyonnaise a accepté il y a quelques jours, le temps d'une demi-heure, de se replonger un an plus tôt pour revenir sur ses deux finales olympiques où la « mort subite » a eu raison de ses espoirs de titre : la première en individuel, battue par la numéro 1 mondiale Man Wai Vivian Kong (12-13) après avoir mené 7-1, et la deuxième par équipes face à l'Italie (29-30) avec Marie-Florence Candassamy, Coraline Vitalis et Alexandra Louis-Marie. Battue en finale sur l'ultime touche, Auriane Mallo-Breton en argent « Un an après, quelle est la première image qui vous vient en tête en pensant au Grand Palais ?C'est mon fils. J'ai eu cette chance de pouvoir aller le voir après chaque match pour lui dire que ça continuait. Lui remettre ces deux médailles olympiques autour du cou au Grand Palais, c'était quelque chose d'exceptionnel. J'avais ma famille et les personnes qui comptent vraiment pour moi à mes côtés. C'était une réussite collective, seule tu n'arrives à rien et j'ai eu la chance d'avoir des personnes vraiment bienveillantes autour de moi. Leur faire vivre ces émotions-là au Grand Palais, c'était la plus belle récompense que je pouvais donner à tout le monde et à moi-même. Vous avez été la première Française à descendre les fameuses marches du Grand Palais pour votre finale individuelle. Que gardez-vous de ce moment ?L'aspect enfantin. Je me souviens qu'au moment de la visite du Grand Palais, j'avais ressenti exactement la même émotion qu'à 14 ans, quand les Championnats de France minimes étaient organisés chez moi, à Lyon, et que j'avais dit à ma mère en voyant la piste principale : "Je veux trop être là et gagner demain". Et quand j'ai descendu les marches pour la finale, c'était la même sensation, je me suis dit : "Je suis chez moi, je suis là où je voulais être plus que tout." C'est fou parce que c'est vraiment ce truc de gamine qui est ressortie. Je suis redevenue une enfant et c'était de la bonne pression, ce n'était que du kiff et du "j'ai envie de le faire". J'avais eu une saison tellement compliquée et dure mentalement, j'avais épuisé tout le stock de mauvaises énergies donc le jour J j'étais dans un bon mood, quoi qu'il allait se passer, ça n'allait être que du positif. « Quand tu commences à te dire "mais pourquoi ça marche aussi bien, que ce que je fais ?", pendant ce temps-là tu as déjà pris deux touches » Est-ce pour cette notion de "kiff" que vous ne sembliez pas abattue sur le podium malgré le scénario de la finale ?J'ai vraiment vite relativisé. Évidemment, avec le recul, je me dis "à une touche près, je suis championne olympique" et ça change les choses dans la tête de beaucoup de gens. Mais je pense que j'ai accepté le fait qu'elle (la Hongkongaise Man Wai Vivian Kong) ait été plus forte que moi. Oui j'ai le match en main, oui je mène 7-1, oui je vole pendant sept minutes. Mais voilà, c'était la numéro 1 mondiale, elle n'allait pas me laisser gagner. Moi je sors de mon match toute seule, je n'arrive pas à me remettre dedans et elle a très bien joué le coup. C'est comme ça et c'est le sport. C'est aussi ce qu'on t'apprend quand tu es petite, à respecter ton adversaire et à accepter la défaite quand l'autre a été plus forte. Sur cette finale, j'ai été plus forte au début, elle a été plus forte à la fin. Ce qui compte c'est la fin. Qu'est-ce qui vous a fait sortir de votre match ?C'est quand j'ai réalisé que tout marchait. Je ne savais même pas pourquoi ça marchait aussi bien. Et quand tu commences à te dire "mais pourquoi ça marche aussi bien, que ce que je fais ?", pendant ce temps-là tu as déjà pris deux touches. Et c'est un engrenage, tout de suite tu te dis "mais en fait là, il n'y a plus autant d'avance" et tu te poses mille questions qui font que ça change le match. Je n'ai pas réussi à me concentrer sur moi et sur ce que je faisais. Est-ce qu'il vous arrive de repenser à ce match et de regretter votre gestion de cette si grande avance ?J'ai beaucoup plus ressassé la finale par équipes que la finale individuelle. J'ai beaucoup plus accepté cette défaite qui, pour moi, était pour ma pomme. Je suis sortie de mon match, elle a été plus forte, point. Mais la finale par équipes, je m'en suis vraiment voulu et c'est ça qui a été difficile à digérer. Le rôle de finisseur, c'est de mettre la dernière touche. Et même si tu en as mis avant et même si je sais bien que j'ai donné tout ce que j'avais sur cette finale, j'ai l'impression de ne pas avoir fait mon boulot. Pourtant sur la finale, vous êtes en positif sur l'ensemble de vos relais, le match ne se joue pas sur sais. Mais du rôle de finisseur, ce qu'on retient, c'est est-ce que tu as fini ou pas. C'est ça qui était vraiment compliqué. Quand on voit notre saison qui a été super galère, on aurait signé direct pour être vice-championnes olympiques au départ, mais voilà, je voulais qu'on gagne. Je voulais qu'on soit sur le toit du Grand Palais toutes les quatre et pour tout notre groupe. Vous avez mis combien de temps à le digérer ?Je ne sais pas, il m'arrive d'avoir des flashes de la finale par équipes, donc je pense que ça restera toujours tant qu'on ne sera pas championnes du monde et championnes olympiques. Il y aura encore des petits trucs. Quand vous parlez de flashes, ça se manifeste comment ?C'est parfois au moment d'aller me coucher. Finalement, ce n'est pas forcément la dernière touche qui revient, c'est vraiment avant, où je me dis "mais pourquoi tu l'as géré comme ça quand tu repasses devant ? Pourquoi tu n'as pas pris plus ton temps ? Pourquoi ci, pourquoi ça..." C'est plus des micromoments quand je suis posée, ça m'arrive un peu moins dernièrement, mais ça me l'a fait jusqu'à avril-mai je dirais. « Si j'avais voulu être une star, je n'aurais pas fait de l'escrime ! Je reste fidèle à moi-même et c'est le plus important. » Un an après les Jeux, est-ce que les retombées liées à vos deux médailles ont été conformes à ce que vous imaginiez ?Je n'avais pas trop d'attentes, je ne savais pas trop ce qui allait se passer. J'ai eu des sollicitations et j'ai trouvé des partenaires, car c'est sûr que le regard des gens change à partir du moment où tu es médaillée olympique. J'ai pu faire des conférences, aller à la rencontre des gens dans les entreprises, montrer tout ce qu'il y a dans le monde de haut niveau qui ressemble à la vraie vie, tout ce qu'on peut aussi apporter, nous, en tant que sportives, via le sport féminin, les défis avec la maternité, le fait de revenir. J'espère pouvoir le faire encore longtemps car j'aime vraiment bien ces échanges. Votre vie n'a pas totalement changé avec ces deux médailles ?Vraiment pas ! Je ne roule pas en Lamborghini ! C'est seulement la possibilité de repartir sur une olympiade avec des partenaires et de me consacrer à ma vie d'athlète et de maman de manière plus sereine. C'est tout. Est-ce qu'il vous arrive de penser à ce qui aurait changé si vos deux médailles étaient en or ?Honnêtement, je ne pense pas que ça aurait tout changé. C'est aussi une question de com'. Les gens aiment voir sur les réseaux tout ce qui se passe et moi, c'est vrai que je n'ai pas forcément cette envie de tout raconter. J'ai envie de profiter avec mon fils et je n'ai pas forcément envie de tout montrer. Mais, après, ce sont des choix personnels et chacun fait ce qu'il veut là-dessus. Et je ne suis peut-être pas assez star ! Ce n'est pas un regret ?Pas du tout ! Si j'avais voulu être une star, je n'aurais pas fait de l'escrime ! Je reste fidèle à moi-même et c'est le plus important. » Athlètes russes et biélorusses : vent de protestation contre la Fédé internationale

La dernière étape du Tour de France 2025 a fait un carton d'audience sur France Télévisions
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L'Équipe

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La dernière étape du Tour de France 2025 a fait un carton d'audience sur France Télévisions

La 21e et dernière étape du Tour de France, entre Mantes-la-Ville et Paris, dimanche, a rassemblé 5,3 millions de téléspectateurs en moyenne sur France 2. Le triple passage par la butte Montmartre, la démonstration de force de Wout Van Aert sur les pavés glissants de la rue Lepic et le quatrième sacre de Tadej Pogacar sur les Champs a appâté du monde dimanche pour la 21e et dernière étape du Tour de France. France Télévisions a enregistré 5,3 millions de téléspectateurs en moyenne pendant l'étape diffusée sur France, ce qui représente 42,1 % de part d'audience. Cette affluence a atteint le pic de 8,6 millions et 50 % de part d'audience. L'émission Vélo Club, enregistrée depuis l'avenue des Champs-Elysées, a quant à elle compté 4,7 millions de téléspectateurs et 29 % de part d'audience en moyenne.

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