
Félix Auger-Aliassime éliminé par Jannik Sinner en quarts de finale
(Cincinnati) Le Québécois Félix Auger-Aliassime a été défait 6-0 et 6-2 par le favori et numéro 1 mondial Jannik Sinner en quarts de finale de l'Omnium de Cincinnati, jeudi.
La Presse Canadienne
Le match d'une heure et quart a pris fin avec la huitième double faute du Canadien.
Auger-Aliassime a commis 28 fautes directes, 16 de plus que l'Italien, qui a aussi obtenu les deux as de la rencontre.
Sinner a aussi dominé 6-1 pour les bris, en plus de remporter 78 % des points disputés sur ses premières balles.
PHOTO AARON DOSTER, IMAGN IMAGES PAR REUTERS CONNECT
Jannik Sinner
Tête de série numéro 23, Auger-Aliassime avait battu Sinner deux fois en 2022, à Madrid et à Cincinnati.
Ils devaient s'affronter de nouveau à Madrid, l'an dernier, mais l'Italien s'est décommandé en raison d'ennuis à la hanche.
Champion en titre en Ohio, Sinner est invaincu à ses 25 derniers matchs sur une surface dure, comme celle de Cincinnati.
Sa dernière défaite sur le dur remonte à la finale du tournoi de Pékin en octobre 2024, devant Carlos Alcaraz.
Sinner a gagné deux titres du Grand Chelem en 2025, s'imposant à Melbourne et à Wimbledon.
Le Québécois a frappé deux fois la balle sur le cadre au quatrième jeu du premier set.
Au jeu suivant, l'Italien a notamment réussi un superbe court revers en croisé.
Auger-Aliassime a ensuite commis trois doubles fautes dans le dernier jeu de la première manche.
Le deuxième set a brièvement été porteur d'un peu d'espoir pour le Canadien qui l'a commencé avec un bris, avant de prendre une avance de 2-0.
Sinner s'est toutefois vite ressaisi, et un brillant passing sur la ligne lui a permis de niveler à 2-2.
Le deuxième as de l'Italien l'a mené vers un coussin de 5-2, puis il s'est donné une balle de match grâce à un élégant coup droit en décroisé.
Auger-Aliassime a alors raté deux services de plus, ouvrant la porte des demi-finales à Sinner.
L'Italien y jouera contre Térence Atmane ou Holger Rune, qui est la septième tête d'affiche.
Dabrowski et Routliffe victorieuses en double
PHOTO NG HAN GUAN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Erin Routliffe et Gabriela Dabrowski
La Canadienne Gabriela Dabrowski et la Néo-Zélandaise Erin Routliffe se sont qualifiées pour les demi-finales, plus tôt jeudi.
Les deuxièmes têtes de série ont vaincu l'Américaine Catherine McNally et la Tchèque Linda Noskova 6-2, 7-6 (3).
Elles auront comme prochaines rivales l'Ukrainienne Lyudmyla Kichenok et l'Australienne Ellen Perez, sixièmes têtes de série.
gée de 33 ans et originaire d'Ottawa, Dabrowski tente de remporter un deuxième titre en double féminin cette saison, après celui acquis en avril à Stuttgart, en Allemagne.
L'Omnium de Cincinnati est le dernier tournoi préparatoire avant les Internationaux des États-Unis, qui se mettront en branle le 24 août.
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5 hours ago
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Comment s'acheter des billets pour la Coupe du monde ?
Des 13 rencontres du Mondial présentées au Canada, sept le seront au BC Place de Vancouver. Les 6 autres auront lieu à Toronto. Comment s'acheter des billets pour la Coupe du monde ? Vous êtes canadien, fan de soccer, et vous voulez assister aux matchs du Canada à la Coupe du monde 2026 l'été prochain ? Beaucoup de questions restent en suspens à ce sujet, à l'heure actuelle. Mais quelques éléments de réponse sont à notre portée. Pour tenter d'y voir plus clair, nous avons discuté avec Kevin Blue, secrétaire général de Canada Soccer. La fédération a récemment lancé une version mise à jour de son programme philanthropique CanadaROUGE. Celui-ci donne accès, entre autres, à une « loterie d'attribution des billets » au Canada pour la Coupe du monde de l'an prochain. PHOTO CARL DE SOUZA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le match d'ouverture de la Coupe du monde 2026 sera présenté au stade Azteca, à Mexico, le 11 juin 2026. Des dates et une loterie Commençons par la base : le Canada jouera trois matchs de phase de groupes. Le premier aura lieu à Toronto, le 12 juin 2026. Le suivant à Vancouver, le 18 juin. Les Rouges resteront en Colombie-Britannique pour leur troisième affrontement, le 24 juin. Au total, 13 rencontres du Mondial auront lieu au Canada, soit 7 à Vancouver et 6 à Toronto. Le match en terres canadiennes à l'enjeu le plus grand – en huitièmes de finale – sera disputé au BC Place, le 7 juillet. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Plusieurs centaines de millions de dollars ont été investis pour rénover les installations de Vancouver en vue des matchs internationaux. Nous ne connaîtrons les adversaires du Canada que lors du tirage au sort des groupes. Celui-ci devrait avoir lieu le 5 décembre prochain à la Sphere de Las Vegas, selon Sports Illustrated. Voilà pour les faits. Mais qu'en est-il des billets pour les matchs ? La FIFA procède par loterie. La première phase aura lieu du 10 au 19 septembre. Si vous êtes sélectionné lors de cette loterie, vous recevrez un courriel vous invitant à faire votre achat à une date précise, en octobre. À ce moment-là, comme précédemment mentionné, le tirage au sort des groupes n'aura pas encore eu lieu. Votre choix de matchs se fera donc à peu près à l'aveuglette. Il y aura d'autres phases, mais les détails n'ont pas encore été annoncés par la FIFA. Celle-ci nous indique par ailleurs, par courriel, que les procédures d'achats de billets pour le Mondial devraient être semblables à celles qui ont eu lieu pour le tournoi de 2022, au Qatar. Consultez le site de la FIFA (en anglais) Une demande supérieure à l'offre, une situation inédite On parlait de choisir les matchs à l'aveuglette… Ce n'est pas tout à fait vrai pour le Canada, puisque nous savons déjà où et quand auront lieu les duels de l'unifolié l'été prochain. Et en plus du système de la FIFA, une autre avenue s'offre aux fans canadiens pour y assister : le programme CanadaROUGE de Canada Soccer. Le programme, en soi, vise à permettre aux partisans et à la communauté foot canadienne de contribuer au financement philanthropique de Canada Soccer, par le truchement d'abonnements à ses différents paliers. Rappelons que la fédération est un organisme à but non lucratif, ce qui signifie que l'argent accumulé de cette façon doit être réinvesti dans tous les niveaux du soccer au pays. Nous y reviendrons plus bas. En retour, Canada Soccer offre aux abonnés du programme un accès spécial à la loterie d'attribution des billets. PHOTO CHRIS YOUNG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le secrétaire général de Canada Soccer, Kevin Blue La FIFA contrôle 100 % des billets. Mais elle nous accorde une allocation de 8 % de ceux-ci en tant que pays participant. Kevin Blue, secrétaire général de Canada Soccer C'est ce pourcentage qui est utilisé dans CanadaROUGE. Le programme est accessible aux partisans, mais s'adresse également aux anciens joueurs, aux membres du Temple de la renommée de Canada Soccer, aux groupes de supporters comme les Voyageurs et autres donateurs, indique Blue. Le processus d'inscription pour la loterie via CanadaROUGE devrait se mettre en branle après celle de la FIFA, croit Canada Soccer, qui dit être « en attente de plus de détails » à ce sujet. « Mais ce n'est pas la seule façon pour les Canadiens d'obtenir des billets, assure-t-il. On s'attend à ce qu'il y ait beaucoup plus que 8 % de partisans canadiens dans nos stades. » Le système de la FIFA, qui contrôle les 92 % de billets restants, demeurera l'avenue la plus large pour l'accès aux billets, donc. « Au bas mot, il y a plus de demande pour un petit nombre de billets qu'il n'y a d'offre dans l'allocation accordée à Canada Soccer, ajoute Blue. Cette demande, c'est une bonne chose, et la pénurie de billets, c'est probablement une nouvelle notion pour le soccer au Canada. Je ne pense pas qu'il y a déjà eu une situation similaire. » Gourmandise ? On peut s'abonner à CanadaROUGE gratuitement, ou alors s'inscrire à ses différents paliers pour des frais allant de 50 $ à 5000 $, avec des avantages conséquents selon la somme déboursée. Certains sur les réseaux sociaux ont déjà dénoncé une gourmandise de la part de Canada Soccer. Mais Kevin Blue s'en défend. « Je comprends leur point de vue, même si je n'y adhère pas », dit celui qui a fait de la philanthropie l'un des points d'ancrage du financement de la fédération depuis son arrivée en poste, l'an dernier. 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La Presse
6 hours ago
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Malgré les progrès, un travail inachevé
Mathieu Olivier, des Blue Jackets de Columbus, après avoir marqué un but contre Anton Forsberg, des Sénateurs d'Ottawa, en avril dernier (Québec) Connaître la meilleure saison de sa carrière, c'est bien. Démontrer que ce n'était pas une anomalie, c'est mieux. C'est avec cette idée en tête que Mathieu Olivier abordera la prochaine saison avec les Blue Jackets de Columbus. Les attentes à son égard ne seront forcément plus les mêmes que par le passé, et c'est entièrement sa faute. En 2024-2025, il a inscrit plus de buts en 82 matchs (18) qu'au cours de ses 168 sorties précédentes (13). Et ses 32 points ont presque égalé sa récolte totale en carrière jusque-là (34). PHOTO SUE OGROCKI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Mathieu Olivier sourit après avoir marqué un but contre les Devils du New Jersey. Parallèlement à cette explosion offensive, il a établi de nouveaux sommets personnels au chapitre des mises en échec (306, au deuxième rang dans la LNH) et du temps de glace (14 min 28 s, un bond de plus de 3 minutes). Personne dans la ligue n'a jeté les gants plus souvent que lui (15 fois). Il a également pris du galon sur le plan défensif, comme en ont fait foi ses responsabilités bonifiées à cinq contre cinq et en désavantage numérique. On peut donc parler d'un succès sur toute la ligne, couronné en mars dernier par une prolongation de contrat de 6 ans et 18 millions de dollars qui entrera en vigueur cette saison. Les attentes monteront, donc. Mais cela ne changera rien à la manière dont l'attaquant de 28 ans abordera les choses, assure-t-il. « Ça fait juste renforcer [le constat] que le rôle que j'ai avec l'équipe est le bon, a dit Mathieu Olivier, jeudi dernier, en marge du Pro-Am Sun Life, match caritatif présenté au Centre Vidéotron de Québec. Ça prouve que ça marche. Comme chaque année, j'essaie de m'améliorer, mais ç'a toujours été mon état d'esprit. » Les joueurs de son profil ne courent pas les rues, et son exemple pourrait servir à d'autres, croit-il. PHOTO PAMELA SMITH, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Urho Vaakanainen, des Rangers de New York, porte son gant au visage de Mathieu Olivier. Très tôt dans sa carrière, et avec l'aide de son père, entraîneur de carrière, il a « identifié [ses] forces ». « Il savait que je n'allais pas devenir un marqueur de 50 buts, a raconté Mathieu Olivier. Mon identité première, ce n'était pas de remplir le filet, alors j'ai développé d'autres habiletés. Il faut être fier de ça. Je dis aux jeunes : si tu es bon pour bloquer des tirs, dans ton jeu défensif ou pour gagner des mises en jeu, peu importe ta force, deviens le meilleur que tu peux être. Et bâtis le reste autour de ton identité. C'est comme ça qu'on réussit à identifier des joueurs pour [combler] différents besoins. » Cette recette, à l'évidence, l'a bien servi. « Goût amer » Il n'y a pas qu'envers lui que les attentes auront changé. La saison dernière, les Blue Jackets ont raté les séries éliminatoires par à peine deux points ; le club devant eux, le Canadien de Montréal, n'a consolidé sa place qu'au 82e et dernier match de la campagne. Il n'en demeure pas moins que d'amasser 89 points a été, pour cette équipe, ni plus ni moins que remarquable. Il y a un an, après deux saisons misérables, et à plus forte raison à la suite de la perte de Johnny Gaudreau, attaquant vedette mort tragiquement dans un accident de la route, personne ne donnait cher de la peau des Jackets. Pourtant, sous la gouverne de l'entraîneur-chef Dean Evason, ils se sont serré les coudes et ont montré à toute la ligue qu'il ne fallait pas les tenir pour battus. Une impression de travail inachevé a néanmoins laissé « un goût amer » aux joueurs au moment de vider leurs casiers en avril. Bien qu'en apparence négatif, ce sentiment leur a permis d'adopter une nouvelle « approche » pendant l'été, comparativement aux années précédentes, alors que l'élimination était confirmée depuis des mois. « C'est plus facile de mettre les bouchées doubles en sachant qu'on est passés si près du but de faire les séries, a expliqué Mathieu Olivier. C'est la principale différence que j'ai remarquée, sur le plan mental, dans ma préparation. » PHOTO KARL B DEBLAKER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Mathieu Olivier Celui qui s'entraîne à Québec pendant la saison morte sait que le plus difficile reste à venir. « Les autres équipes vont nous attendre, prédit-il. Donc c'est à nous de franchir une autre étape. On a créé la surprise, c'était le fun, mais là, le défi sera encore plus dur. Ça fait partie d'une évolution normale d'arriver à un point où les gens savent qu'on s'en vient, qu'on est bons et qu'on est capables d'obtenir de bons résultats. » Sur papier, les Blue Jackets risquent fort d'amorcer la campagne avec, encore une fois, le statut de négligés. Sans ajout majeur dans l'effectif, et au sein d'une division Métropolitaine où les trois premiers clubs sont essentiellement connus à l'avance, ils pourraient avoir encore besoin d'un petit miracle pour s'approcher des séries ou y accéder. Or, qui osera encore parier contre Mathieu Olivier et ses coéquipiers ?


La Presse
12 hours ago
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Bienvenue dans les bas-fonds
Attaques anémiques, coups francs ratés, passes trop longues, manque de synchronisme : deux équipes décousues se sont offert un verdict de 1-1 sur la pelouse du stade Saputo samedi. Que se passe-t-il lorsque les deux pires équipes au chapitre du différentiel de buts de l'Est de la MLS s'entrecroisent ? La règle mathématique qui veut que deux négatifs créent un positif ne s'applique manifestement pas au soccer. Attaques anémiques, coups francs ratés, passes trop longues, manque de synchronisme : deux équipes décousues, le CF Montréal et le DC United, se sont offert un verdict de 1-1 sur la pelouse du stade Saputo samedi. Elles ont surtout eu l'air de ce qu'elles sont : les deux pires équipes de l'Est. Pour une rare fois cette année, le CF Montréal faisait office de favori, contre une équipe qui n'a pas gagné depuis le 31 mai. Qui a empilé une lamentable fiche de 0-8-1 à ses neuf derniers matchs. L'occasion semblait parfaite de signer une deuxième victoire à domicile cette année. C'est raté. « Ces nulles à la maison n'ont définitivement pas un goût de victoire », s'est désolé Luca Petrasso. « Nous voulons transformer ces moments difficiles en victoires, surtout à domicile. C'est un endroit où nous voulons dominer et où les équipes devraient venir ici en ayant peur de jouer contre nous. » PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE Luca Petrasso (13) tente de défendre contre Conner Antley À vrai dire, les deux équipes ont semblé avoir peur, surtout dans la surface de réparation, où elles ont été rarement décisives. Reste qu'au chapitre de l'attaque, le CF Montréal a peiné à générer quoi que ce soit, devant la deuxième pire défensive de la MLS, qui devrait pourtant être plus soluble que le secret de la Caramilk. « C'était un jeu de va-et-vient, un peu comme un match de basketball, avec des transitions de haut en bas », a décrit Petrasso avec justesse. « Ils ont fait un bon travail pour couvrir les espaces libres, et nous ont frustrés. » L'entraîneur-chef par intérim Marco Donadel a perçu un match similaire, qu'il a décrit comme « bien balancé ». Après 15 premières minutes laborieuses, son équipe s'est reprise, croit-il. C'était le calme plat avant la 28e minute, moment auquel Jackson Hopkins a décoché une frappe hors de la surface de réparation qui a trompé Thomas Gillier. Certes, il s'agissait d'une frappe des ligues majeures, mais Hopkins a pu la décocher sans pression, devant un marquage inexistant. PHOTO ERIC BOLTE, IMAGN IMAGES VIA REUTERS CONNECT Jackson Hopkins (25) frappe et trompe la portier montréalais Thomas Gillier « Je pense qu'on a eu une très bonne première demie, et qu'on a bien commencé la deuxième », a analysé Marco Donadel. « On a ensuite commencé à être prévisibles on a perdu un peu de notre énergie. » Le seul but du Bleu Blanc Noir est venu de Luca Petrasso, à la 41e minute. Le défenseur a mis de la pression, pour récupérer une belle passe de Prince Owusu dans les derniers mètres. Un beau but du CF, qui n'aurait toutefois pas été possible sans une erreur de Washington. C'était ce genre de soirée. Mince satisfaction Les dernières minutes du match ont offert peu à se mettre sous la dent aux partisans. Devant un adversaire affaibli, en manque de confiance, on aurait cru les Montréalais agressifs, désespérés d'obtenir une victoire. Ça n'a pas été le cas. « Peut-être que certains d'entre nous étaient un peu fatigués, ou indécis sur ce qu'ils voulaient faire », a tenté d'expliquer Luca Petrasso. « Je pense que dans ces moments-là, il faut être plus courageux, surtout à domicile en deuxième mi-temps. » Les trente dernières minutes de jeu auront permis l'entrée en scène de Matthew Longstaff, récemment acquis du Toronto FC. Le milieu aura montré de quel bois il se chauffe, capable de couper des jeux en défensive, efficace en relance. À la 90e minute, près de la ligne des buts, on l'a vu tenter une passe vers Prince Owusu, son ancien coéquipier du Toronto FC, qui a bien failli faire mouche. PHOTO ERIC BOLTE, IMAGN IMAGES VIA REUTERS CONNECT Prince Owusu (9) après une tentative manquée en deuxième période « Je me suis trouvé dans un bel espace libre et j'ai réussi à lui glisser le ballon. Pour être honnête, je ne sais pas pourquoi ça n'a pas fonctionné. Je suis certain que si je lui offre d'autres chances de marquer, il les réussira. » « Cette dernière passe qu'il a faite était incroyable », a félicité Marco Donadel. « Matty a vraiment bien joué. » Analyser le jeu des jeunes, voir dans quelle mesure ils pourront aider le CF Montréal dans les prochaines années : il s'agit probablement de la seule réjouissance qu'il restera au stade Saputo d'ici la fin de la saison. Reste à voir si d'autres joueurs se grefferont à l'équipe, d'ici la fin de la fermeture des transferts jeudi.