
Devant la grogne, Québec injectera 540 millions de dollars
Pour toucher à l'argent, le ministère de l'Éducation impose une condition aux centres de services scolaire : ils devront démontrer qu'ils ont fait des efforts administratifs pour réduire leurs dépenses. De plus, l'enveloppe pourra uniquement servir à financer les services directs aux élèves. « Soyons clairs : ce n'est pas un bar ouvert », a déclaré le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, dans une publication sur ses réseaux sociaux mardi.
Directions, enseignants et parents s'alarmaient des conséquences sur les services aux élèves depuis la commande passée aux centres de services scolaires de réduire leurs dépenses de 570 millions de dollars. Il a notamment été mention de coupes dans les postes d'éducatrices spécialisées, de psychologues et d'orthophonistes, dans les activités parascolaires, l'aide alimentaire et les cours d'été.
« Le dernier mois nous a permis de consulter les organismes scolaires et d'être à l'écoute du terrain. On a entendu les préoccupations et les besoins. Aujourd'hui, on agit pour nos élèves », a indiqué le ministre. Québec a également revu à la hausse le nombre maximal d'employés de certains centres de services scolaires afin de tenir compte de l'augmentation du nombre d'élèves à scolariser sur leur territoire.
Depuis 2018, les cibles budgétaires sont presque systématiquement dépassées par les centres de services scolaires. « On ne peut plus accepter ça », affirmait récemment le cabinet de Bernard Drainville. Son avertissement a déjà eu une influence, selon lui. Certains organismes scolaires ont posé des gestes pour freiner la croissance de leurs dépenses, par exemple en regroupant les services juridiques ou les services de gestion de la taxe scolaire.
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