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DIRECT – Ukraine: Zelensky rencontrera Trump lundi à Washington

DIRECT – Ukraine: Zelensky rencontrera Trump lundi à Washington

24 Heuresa day ago
Hier, 21h09
Le président russe Vladimir Poutine a atterri vendredi sur la base militaire américaine Elmendorf-Richardson, en Alaska, pour un sommet avec Donald Trump centré sur le conflit en Ukraine.
Ce sommet est la première rencontre en personne entre Donald Trump et Vladimir Poutine depuis 2019.
Le président russe Vladimir Poutine sera accompagné de son chef de la diplomatie et de son conseiller diplomatique pour sa rencontre en Alaska vendredi avec Donald Trump, a déclaré le Kremlin à la chaîne CNN, cet entretien ayant été annoncé initialement comme un tête-à-tête.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a indiqué à la chaîne de télévision américaine que le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, et le conseiller diplomatique, Iouri Ouchakov, seraient présents.
Donald Trump et Vladimir Poutine se sont serré la main vendredi à leur descente d'avion sur la base militaire Elmendorf-Richardson, en Alaska, avant leur sommet centré sur le conflit en Ukraine.
AFP/ANDREW CABALLERO-REYNOLDS
Sur le tarmac, le président russe a marché vers son homologue américain sur un tapis rouge et les deux dirigeants se sont serré la main, Vladimir Poutine glissant quelques mots à Donald Trump. Peu après, ils ont échangé une deuxième poignée de main devant un podium «Alaska 2025» avant de monter tous les deux dans la même voiture.
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Les FSR ont bombardé ce samedi au Darfour-Nord la ville d'El-Facher, assiégée depuis plus d'un an, faisant au moins 17 morts. Publié aujourd'hui à 22h21 Depuis avril 2023, le conflit au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts et déraciné des millions de personnes. AFP Les paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide (FSR) ont bombardé samedi la ville d'El-Facher, qu'ils assiègent au Darfour-Nord, tuant au moins 17 civils et en blessant 25 autres, a indiqué à l'AFP une source médicale. Cette source de l'hôpital d'El-Facher, qui a requis l'anonymat pour des raisons de sécurité, a précisé que ce bilan ne concernait que les victimes prises en charge sur place, ajoutant que d'autres avaient été enterrées par leurs familles sans soins médicaux, faute d'accès aux structures de santé en raison de l'insécurité. Assiégée depuis mai 2024 par les FSR, El-Facher subit des attaques répétées dans le cadre de la guerre qui oppose depuis avril 2023 les paramilitaires à l'armée soudanaise . Selon le comité de résistance local – l'un des centaines de groupes de volontaires qui documentent les atrocités du conflit –, l'attaque de samedi a impliqué de lourds tirs d'artillerie visant plusieurs quartiers résidentiels. Frappes sur un camp de déplacés Les bombardements, qui ont débuté tôt le matin et duré jusqu'en fin d'après-midi, ont provoqué d'importantes destructions et de nouvelles vagues de déplacements, a indiqué le comité, qualifiant l'assaut de l'une des attaques les plus meurtrières récemment menées contre la ville. À quelques kilomètres au nord, les FSR ont également bombardé le camp de déplacés d'Abou Chouk, frappé par la famine, tuant plusieurs civils dont un chef communautaire et blessant au moins 20 autres personnes, selon la cellule d'urgence du camp. Ces derniers mois, El-Facher et les camps voisins ont été particulièrement visés par les FSR après leur retrait de la capitale Khartoum, reprise en mars par l'armée. En avril, une offensive majeure des FSR sur le camp voisin de Zamzam avait provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes, dont beaucoup ont cherché refuge à El-Facher. «Pire crise humanitaire au monde» Les combats se sont également intensifiés dans la région voisine du Kordofan. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rapporté qu'environ 3000 personnes ont été déplacées de la ville de Kadugli, dans le sud du Kordofan, en seulement cinq jours la semaine dernière en raison des violences persistantes. Depuis avril 2023, le Soudan est plongé dans une guerre de pouvoir entre le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, chef des FSR. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU décrit comme la «pire crise humanitaire au monde». Le pays est de facto divisé, l'armée contrôlant le nord, l'est et le centre, tandis que les FSR dominent la quasi-totalité du Darfour et, avec leurs alliés, certaines zones du sud. L'année dernière, la famine a été déclarée dans trois camps près d'El-Facher, dont Abou Chouk et Zamzam. Famine et choléra Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), des milliers de familles piégées à El-Facher sont «menacées de famine», et le prix des denrées alimentaires de base, telles que sorgho et blé, y sont jusqu'à 460% plus élevés que dans d'autres régions du Soudan. Les marchés et cliniques ont été attaqués, et les cuisines communautaires qui nourrissaient autrefois les familles déplacées ont pour la plupart fermé leurs portes faute de ravitaillement, a aussi mis en garde l'agence des Nations Unies. La malnutrition a déjà fait 63 morts, principalement des femmes et des enfants, en seulement une semaine à El-Facher, a déclaré la semaine dernière à l'AFP un haut responsable de la santé. La crise humanitaire est aggravée par une épidémie de choléra, qui se propage notamment dans les camps de déplacés surpeuplés. Médecins Sans Frontières (MSF) a déclaré jeudi que le Soudan connaissait sa pire épidémie de choléra depuis des années, alimentée par le conflit en cours. Dans la seule région du Darfour, MSF a affirmé jeudi avoir soigné «plus de 2300 patients et enregistré 40 décès» la semaine précédente. En lire plus sur le Soudan Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Guerre en Ukraine: Derrière le sommet Trump-Poutine, deux armées à bout de souffle
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Les Ukrainiens sont au bord de l'épuisement, mais les Russes ne pourront pas les dominer éternellement, note le chercheur Adrien Fontanellaz. Interview. Publié aujourd'hui à 17h43 Les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés vendredi à Anchorage en Alaska pour des pourparlers de paix sur l'Ukraine. ANDREW HARNIK/GETTY IMAGES/AFP En bref: Quel genre de paix le président ukrainien Volodymyr Zelensky se verra-t-il proposer ce lundi à Washington? Donald Trump est resté très évasif après sa rencontre avec Vladimir Poutine vendredi en Alaska. Aucun accord n'a été conclu. Il resterait quelques points à négocier et un important point de contentieux à résoudre. Lequel? On sait que le maître du Kremlin veut voir l'Ukraine céder 20% de son territoire et renoncer à une adhésion à l'OTAN et à l'Union européenne. On sait aussi que l'Ukraine refuse de signer avec la Russie en l'absence de solides garanties de sécurité de la part des États-Unis et des alliés occidentaux. Surtout, derrière toute cette agitation diplomatique, les deux armées ennemies en sont-elles arrivées à un point tel que la négociation devient plus avantageuse que le combat? Entretien avec Adrien Fontanellaz, spécialiste des conflits contemporains au Centre d'histoire et de prospective militaires de Pully. Il vient de publier chez Infolio «L'armée ukrainienne. Une histoire militaire et immédiate 1991-2025». Que vous inspire le sommet Trump-Poutine en Alaska? À ce stade, pas grand-chose. Aucun accord ni cessez-le-feu n'a été annoncé. Donald Trump a juste dit qu'il restait peu de points à négocier et qu'il n'y avait selon lui qu'un seul point de désaccord important. Ensuite, sur Fox News, il a précisé que la fin de la guerre dépend maintenant du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il n'y a rien là de très neuf, à part le fait qu'il a offert une formidable victoire symbolique à Vladimir Poutine. Le président russe, recherché par la Cour pénale internationale, a été reçu en tête à tête par le président de la première puissance mondiale. Et cela, sans faire de concessions. Donald Trump n'a donc rien gagné en organisant ce sommet? Avant l'ère Trump, les présidents se rencontraient plutôt pour entériner un accord négocié au préalable par leurs diplomates. Mais ce n'est plus la règle à la Maison-Blanche. Durant son précédent mandat, le président Trump avait déjà rencontré Kim Jong-un lors d'un sommet qui n'avait débouché sur rien. Adrien Fontanellaz, spécialiste des conflits contemporains au Centre d'histoire et de prospective militaires de Pully. Il vient de publier chez Infolio «L'armée ukrainienne. Une histoire militaire et immédiate 1991-2025». DR On sait que Poutine voudrait voir Kiev céder des territoires et renoncer à l'aide occidentale. Quelle est la situation sur le front? L'évolution de la guerre a bien sûr un impact direct sur le jeu diplomatique. Si l'une des parties est en déroute, cela réduit d'autant ses marges de négociation. Actuellement, la situation est complexe. Pour simplifier, je dirais que les deux adversaires sont très usés, mais que les Ukrainiens sont plus vulnérables que les Russes. L'armée ukrainienne est à bout? Les Ukrainiens ont deux problèmes. Le premier, c'est qu'ils sont très dépendants de l'aide militaire occidentale. Or, Donald Trump ne cesse de couper puis rouvrir le robinet. Les Européens ont quant à eux mis longtemps à monter en puissance. Le deuxième problème correspond aux dysfonctionnements, comme le népotisme, qui touchent les strates les plus élevées de la chaîne de commandement ukrainienne. Heureusement, c'est en partie compensé au niveau opérationnel par l'action très professionnelle d'officiers expérimentés et par la débrouillardise générale des Ukrainiens, qui ont l'habitude de pallier les faiblesses étatiques. Mais c'est épuisant et cela signifie concrètement des pertes humaines qui auraient pu être évitées. Par exemple, quand une unité est progressivement encerclée par les forces russes, l'autorisation de retraiter vient souvent très tard, car personne en haut lieu ne veut endosser cette responsabilité. Je pense aussi aux défaillances du système de recrutement. Les Ukrainiens ont-ils du mal à recruter? Oui, l'armée a beaucoup de peine à compenser les pertes qu'elle subit, avec comme conséquence un affaiblissement croissant des unités de combat, et au final, les fantassins envoyés au front savent que leurs chances de survie sont ténues. Par ailleurs, certains camps d'entraînement sont excellents, d'autres sont très mauvais et les recrues envoyées sur le front ont tout à apprendre. Le résultat, c'est que les unités les plus professionnelles et les mieux connectées à la société attirent sans difficulté des volontaires, tandis que les unités moins solides restent vulnérables. Celles-là deviennent la cible privilégiée des Russes, ce qui les affaiblit d'autant plus. Tout ceci est de notoriété publique en Ukraine car publié dans les médias ukrainiens ou encore dénoncé par des officiers ukrainiens sur les réseaux sociaux. Donald Trump et Vladimir Poutine sont restés impassibles vendredi face au feu de questions des journalistes lors de la conférence de presse suivant leur sommet en Alaska. SERGEY BOBYLEV/POOL/AFP Les Russes sont donc en meilleure posture? Moscou n'a pas de problème de recrutement. Même si l'armée russe perd au moins deux fois plus de soldats que les forces ukrainiennes, le réservoir de population est beaucoup plus important et, même s'il a fallu augmenter les primes, il y a suffisamment de volontaires pour remplacer les pertes et continuer à attaquer. Les sanctions internationales n'ont pas non plus causé à ce jour un effondrement de l'économie russe. En revanche, le Kremlin ne peut pas compenser toutes les pertes matérielles de son armée. Son industrie ne produit par exemple qu'une trentaine d'avions de combat par année. L'armée russe a dû ainsi ponctionner les vieux stocks soviétiques, mais ceux-ci s'épuisent et l'aide nord-coréenne semble avoir atteint un plafond. On constate ainsi que moins de blindés sont utilisés, comme s'il fallait les «économiser» tandis que la supériorité russe en artillerie s'est beaucoup réduite. Dans ces conditions, Poutine va-t-il pouvoir continuer cette guerre? Vladimir Poutine sait qu'il ne peut pas poursuivre cette guerre éternellement. Pour l'instant, il dispose d'une «fenêtre de supériorité» qu'il peut exploiter en poussant à bout les Ukrainiens en espérant un effondrement de l'adversaire, mais celle-ci va inévitablement se refermer à un moment. C'est pourquoi le maître du Kremlin n'est peut-être pas indifférent au jeu diplomatique. L'Ukraine peut-elle tenir encore longtemps? L'armée n'est pas défaite même si le risque d'un effondrement simultané de plusieurs unités très affaiblies est bien présent. Les dysfonctionnements déjà évoqués coûtent cher, mais peuvent aussi rapidement être traités s'il y a une forte volonté politique, ce qui pourrait se traduire par une amélioration de la situation sur le front, alors que l'aide européenne et la production d'armes ukrainiennes continuent à s'accroître. Si les États-Unis forcent le président Zelensky à signer un accord sans vraies garanties de sécurité, ceci serait vécu comme une trahison de la part de l'Occident. Et la guerre reprendrait vraisemblablement à l'issue d'une paix boiteuse. Il est aisé d'oublier que l'Ukraine est sous attaque depuis 2014 et que les accords de Minsk n'ont pas empêché la Russie de l'envahir en février 2022. Beaucoup d'Ukrainiens sont prêts à tout pour que leurs enfants n'aient pas à revivre ça. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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