
Donald Trump sanctionne une juge canadienne
(Washington) L'administration Trump a imposé des sanctions à une juge canadienne de la Cour pénale internationale (CPI), tandis que le département d'État américain continue de faire pression sur le tribunal.
Kelly Geraldine Malone
La Presse Canadienne
Le département d'État affirme que la Canadienne Kimberly Prost a été sanctionnée pour avoir autorisé l'enquête de la CPI sur le personnel américain en Afghanistan.
D'autres membres de la CPI, originaires de France, des Fidji et du Sénégal, ont également été sanctionnés, le département d'État établissant un lien entre ces sanctions et l'enquête du tribunal sur les actions d'Israël à Gaza et en Cisjordanie.
Mme Prost rejoint la liste croissante des juges de la CPI frappés de sanctions similaires.
Le département d'État allègue que la Cour internationale constitue « une menace pour la sécurité nationale qui a servi d'instrument à une guerre juridique contre les États-Unis et notre proche allié Israël ».
La CPI avait précédemment condamné les actions de l'administration Trump, les qualifiant de tentatives de porter atteinte à l'indépendance d'une institution judiciaire internationale.
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Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs – Égypte, Qatar et États-Unis – en vue d'un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d'une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts. Le plan a été accepté lundi par le Hamas, dont l'attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché le conflit. Il prévoit selon des sources palestiniennes une trêve de 60 jours durant laquelle doivent être libérés en deux temps les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, au nombre de 49 dont 27 morts selon l'armée. M. 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