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Une frappe sur l'église catholique de Gaza fait plusieurs blessés, dont le curé

Une frappe sur l'église catholique de Gaza fait plusieurs blessés, dont le curé

Le Parisien5 days ago
L'armée israélienne a mené jeudi des raids aériens qui ont touché
la paroisse catholique de Gaza
, a annoncé le Patriarcat latin de Jérusalem. Plusieurs personnes ont été blessées
parmi lesquels le curé de la paroisse
, selon cette source, qui fait également état de dommages au bâtiment.
« L'Église de la Sainte-Famille à Gaza a été frappée par un raid ce matin. Plusieurs personnes ont été blessées, dont le curé de la paroisse, le père Gabriel Romanelli. Aucun décès n'a été confirmé pour l'instant », a déclaré le Patriarcat latin dans un communiqué.
L'armée israélienne, contactée par l'AFP, a indiqué qu'elle vérifiait les faits.
L'agence de presse italienne Ansa fait quant à elle état de deux morts et plusieurs blessés dans l'attaque.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a vivement condamné ces frappes. « Les raids israéliens sur Gaza ont également touché l'église de la Sainte-Famille. Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables. Aucune action militaire ne saurait justifier une telle attitude », a-t-elle dénoncé dans un communiqué.
>> Plus d'informations à venir.
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Repérés à Tomorrowland, deux soldats israéliens entendus par la Belgique pour « crimes de guerre » à Gaza

INTERNATIONAL - Deux soldats israéliens avaient été interpellés dimanche lors du festival de musique électronique Tomorrowland, en Belgique. Ils ont été entendus par la police belge dans le cadre de plaintes déposées par des ONG sur de possibles crimes de guerre commis dans la bande de Gaza, a annoncé ce lundi 21 juillet le parquet fédéral belge. Les deux suspects, dont l'identité n'a pas été précisée, ont été relâchés après audition, selon la même source. Le parquet fédéral explique examiner actuellement deux plaintes « relatives à des violations graves du droit international commises dans la bande de Gaza », ciblant ces deux soldats israéliens présumés, qui étaient ce week-end en Belgique pour assister au festival de musique électro. « Une première en Europe » Les plaintes émanent de l'organisation belge propalestinienne HRF (Hind Rajab Foundation), en association avec le Global Legal Action Network (GLAN), un réseau international de juristes spécialisés aussi dans les violations des droits humains. Les deux organismes se sont félicités de l'audition des deux Israéliens, présentée comme « une première en Europe » depuis la vaste offensive israélienne sur le territoire palestinien, déclenchée en riposte à l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. « À une époque où beaucoup trop de gouvernements restent silencieux, cette action envoie un message clair : les preuves crédibles de crimes internationaux doivent être traitées par la justice, et non par l'indifférence politique », ont réagi les ONG dans un communiqué publié par HRF. Un drapeau de la « brigade Givati » brandi Elles affirment avoir identifié ces deux Israéliens dans un petit groupe d'hommes qui étaient en train de brandir, vendredi devant la scène de Tomorrowland près d'Anvers, un drapeau de la « brigade Givati », une unité de l'armée israélienne en première ligne dans la guerre à Gaza. Sont reprochés aux suspects, d'après un premier communiqué publié ce week-end par HRF, des « attaques aveugles contre des zones civiles, des habitations et des hôpitaux ; le recours à la torture et aux boucliers humains ; les détentions arbitraires massives et déplacements forcés de civils ». Les deux hommes sont ainsi accusés d'être « directement impliqués dans certains des crimes les plus odieux commis pendant la campagne militaire israélienne », accusations sur lesquelles le parquet belge a donc décidé de se pencher. « Compétence extraterritoriale aux juridictions belges » Même si les suspects ne sont pas belges et que les faits ont été commis à l'étranger, la justice belge pourrait faire valoir, pour les poursuivre, la compétence universelle de ses tribunaux sur ces questions de violations du droit international (crimes contre l'humanité, crimes de guerre, génocide). Lundi, le parquet fédéral indique qu' « après un premier examen de ces plaintes, (il) a estimé qu'il pourrait disposer d'une compétence » sur la base d'une nouvelle disposition du code de procédure pénale en vigueur depuis avril 2024, l'article 14/10. « Cet article attribue une compétence extraterritoriale aux juridictions belges pour connaître des infractions commises hors de notre territoire et visées notamment par une règle de droit international conventionnelle, en l'espèce les Conventions de Genève du 12 août 1949 relatives aux crimes de guerre et la Convention des Nations unies contre la torture du 10 décembre 1984 » est-il détaillé.

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MEDIAS - « Aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim. » Dans un rare communiqué, publié ce lundi 21 juillet, la Société des journalistes de l'AFP alerte sur les conditions dans lesquelles travaillent et survivent les reporters de l'Agence France-Presse présents à Gaza. L'enclave palestinienne est bombardée par l'armée israélienne quasi quotidiennement depuis plus de deux ans, après l'attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobre 2022. Elle est par ailleurs confrontée à un blocus israélien empêchant vivres et médicaments d'entrer dans le territoire. Dans ce texte, les journalistes de l'AFP détaillent la souffrance endurée par leurs collègues. « Une pigiste texte, trois photographes et six pigistes vidéo » travaillent actuellement pour l'agence et sont pratiquement « les seuls à rapporter ce qu'il se passe dans la bande de Gaza. » La presse internationale n'étant pas autorisée à entrer sur le territoire. « Mon corps est maigre et je ne peux plus travailler » Les signataires de ce texte racontent notamment la vie de Bashar, collaborant depuis plusieurs années en tant que fixeur, puis comme photographe, pour l'AFP. Samedi 19 juillet, sur son compte Facebook, il a écrit ces mots glaçants : « Je n'ai plus la force de travailler pour les médias. Mon corps est maigre et je ne peux plus travailler. » « Bashar vit depuis février dans les ruines de sa maison de Gaza City avec sa mère, ses quatre frères et sœurs et la famille d'un de ses frères », relatent encore les journalistes, ajoutant que son frère est « tombé, à cause de la faim ». Bashar appelle à l'aide auprès de ses collègues : « Je souhaiterais que M. Macron puisse m'aider à sortir de cet enfer » Des appels au secours « quotidiens » Le communiqué précise que malgré le salaire mensuel que l'AFP verse à ses journalistes à Gaza, ils ne peuvent rien acheter, à cause des prix exorbitants et des pénuries. Les reporters se déplacent « à pied ou en charrette tirée par un âne », faute de voiture (pas d'essence, et trop de risque d'être ciblés par l'aviation israélienne). « Nous voyons leur situation empirer. Ils sont jeunes et leur force les quitte. La plupart n'ont plus la capacité physique de parcourir l'enclave pour faire leur métier. Leurs appels au secours, déchirants, sont désormais quotidiens », poursuit ce communiqué. Alors que l'AFP, fondée en août 1944, n'a jamais perdu un collègue à cause de la faim même pendant les conflits, l'agence conclut :

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«Une initiative irresponsable» : Jean-Noël Barrot fustige le départ de deux députées LFI vers Gaza

Le ministre des Affaires étrangères a dénoncé l'expédition des élues insoumises aux côtés d'autres militants propalestiniens à bord du navire Handala, qui «ne peut contribuer en rien à résoudre la catastrophe humanitaire en cours». Le patron du Quai d'Orsay ne mâche pas ses mots. Après l'embarquement, ce dimanche, de deux élues LFI - l'eurodéputée Emma Fourreau et la députée Gabrielle Cathala - à bord du Handala, un navire affrété par la «Coalition de la flottille pour la liberté», mouvement international en soutien aux Palestiniens, en direction de Gaza, Jean-Noël Barrot a fustigé une «initiative irresponsable». Pis, selon lui, elle «ne peut contribuer en rien à résoudre la catastrophe humanitaire en cours». Une prise de position d'autant plus ferme pour la diplomatie française que ce bateau n'est pas le premier à tenter de rallier l'enclave palestinienne, territoire en proie à une situation humanitaire critique. Plus d'un mois après l'interception par Tsahal du voilier Madleen, où se trouvaient la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l'eurodéputée LFI Rima Hassan, le ministre des Affaires étrangères a tenu à rappeler que «les conseils aux voyageurs s'appliquent à tous, y compris aux députés LFI.» «Se rendre à Gaza est dangereux, strictement déconseillé, et ne peut contribuer en rien à résoudre la catastrophe humanitaire en cours sur place», a insisté la figure du Modem, en référence à l'arraisonnement du Madleen à environ 185 kilomètres de la côte de Gaza, puis son acheminement vers le port israélien d'Ashdod. Les douze activistes présents à bord avaient ensuite brièvement détenus avant été expulsés par l'État hébreu dans leurs pays respectifs. Publicité En réponse à l'appel de l'Insoumise Gabrielle Cathala, qui a invité ce dimanche ses soutiens à interpeller Emmanuel Macron, Jean-Noël Barrot ainsi que le ministre des Armées Sébastien Lecornu afin qu'ils garantissent sa sécurité face au risque de voir un scénario similaire se reproduire, Jean-Noël Barrot a indiqué que ses services, «déjà très mobilisés», «assureront comme toujours leur mission consulaire pour gérer au mieux les conséquences de cette initiative irresponsable.» Plus d'un an et demi de guerre menée par l'État hébreu contre le Hamas, en réponse aux attaques terroristes du 7 octobre 2023, ce deuxième bateau veut, comme son prédécesseur, «briser le blocus» qu'Israël impose sur Gaza pour des raisons invoquées comme sécuritaires, le territoire étant contrôlé par le Hamas. Objectif : y «apporter de la solidarité humaine, internationale, à la population palestinienne». Le Handala doit encore naviguer pendant environ une semaine en mer Méditerranée avant de s'approcher de sa destination.

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