
Mortel en Italie, le virus du Nil occidental met la Suisse en alerte
Les moustiques vecteurs et les oiseaux sauvages, hôtes du virus, sont déjà présents en Suisse.
Keystone
L'augmentation des cas de fièvre du Nil occidental en Italie , avec sept décès recensés, suscite l'inquiétude des autorités sanitaires suisses, particulièrement au Tessin. La proximité géographique et la présence des vecteurs de transmission en Suisse rendent le pays potentiellement vulnérable à cette maladie transmise par les moustiques, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)
La région du Latium constitue l'épicentre de l'épidémie italienne avec trois décès et 44 cas confirmés, mais d'autres foyers touchent la Lombardie, la plaine du Pô et le Piémont, relève la RTS . Cette propagation géographique préoccupe particulièrement les autorités tessinoises, frontalières de ces régions affectées.
La France a également connu son premier cas autochtone de 2025 dans le Var, alerte Santé publique France dans son bulletin du 30 juillet. L'année précédente, 38 contaminations avaient été recensées dans l'Hexagone, principalement en Provence-Alpes-Côte-d'Azur avec 24 cas dans le Var, mais aussi en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Gare aux piqûres de moustiques
L'OFSP souligne que la Suisse réunit les conditions favorables à la transmission du virus. Les moustiques vecteurs et les oiseaux sauvages, hôtes principaux du virus, sont présents sur le territoire helvétique. Cette zoonose (susceptible d'infecter l'homme) peut contaminer divers mammifères incluant chevaux, chiens et chats, puis se transmettre aux humains par piqûre de moustique ou morsure de tique infectée.
Le virus reste généralement bénin avec 80% de cas asymptomatiques chez l'homme. Environ 20% des personnes infectées développent des symptômes semblables à ceux de la grippe (fièvre, frissons, courbatures) qui disparaissent spontanément en cinq à sept jours.
Toutefois, moins de 1% des cas évoluent vers des complications neurologiques graves comme l'encéphalite ou la méningite, potentiellement mortelles. L'OFSP recommande aux voyageurs se rendant dans les zones à risque de se protéger efficacement contre les piqûres de moustiques.
La fièvre du Nil occidental étant classée comme épizootie à surveiller, les vétérinaires et laboratoires doivent obligatoirement signaler tout cas suspect au vétérinaire cantonal. La transmission interhumaine n'étant pas possible, les mesures préventives se concentrent sur la protection individuelle et la surveillance vétérinaire.
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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Écouteurs sur les oreilles et applications de géolocalisation: bienvenue dans l'arsenal défensif d'une génération dont plus de la moitié vit dans la crainte. Témoignages. Publié aujourd'hui à 18h03 Des personnes manifestent à l'appel des collectifs Grève des femmes Vaud et Jamais sans mon consentement, le 21 août 2021 devant le Palais de justice de Montbenon à Lausanne. MARTIAL TREZZINI/KEYSTONE En bref: Le pouce en l'air, courir vers une voiture qui s'arrête au bord de la route et scruter par la vitre, le cœur battant: qui va bien vous emmener? Bonne ambiance, ou votre instinct vous dit-il de fuir? Dans les années 80, l'auto-stop était encore un moyen de transport courant. Aujourd'hui, cette pratique a presque disparu. Serait-ce par crainte pour notre sécurité? En effet, de nombreuses jeunes femmes ont peur des prédateurs masculins. 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Lorsque Morgane S. habitait en centre-ville, ces incidents étaient courants. Maintenant, à la campagne, c'est mieux. Aujourd'hui, elle ressent une tension permanente lorsqu'elle se déplace seule le soir, surtout autour des gares. «Je suis toujours très vigilante, en mode fight or flight , parfois proche de la crise de panique. Par exemple, lorsque j'entends des pas derrière moi, confie-t-elle. C'est alors que les pensées se bousculent dans ma tête: S'agit-il d'un homme? Depuis combien de temps me suit-il? Vais-je réussir à lui échapper?» Elle pratique la musculation depuis des années et s'est mise au kickboxing il y a quelques mois pour gagner en confiance. Ces deux sports l'y aident. De plus, elle fait toujours connaître sa position géographique à sa famille et se sent alors plus en sécurité lors de ses déplacements. De préférence en groupe: «C'est là que mon instinct protecteur se manifeste. Je veille au bien-être des femmes qui m'accompagnent.» «J'aimerais que les hommes comprennent mieux nos peurs et nos préoccupations» Dagmar Pauli, directrice adjointe du service de psychiatrie et psychothérapie pour enfants et adolescents à la Clinique universitaire de Zurich, n'est «pas si étonnée» par ces taux d'anxiété élevés. Selon elle, la plupart des jeunes femmes craignent avant tout un viol commis par un inconnu dans l'obscurité. Beaucoup ignorent que la plupart des délits sexuels sont commis par des proches. Lena A.*, étudiante de 24 ans, le sait bien. Elle a elle-même été victime d'une agression dans sa colocation. Sans crier gare, un colocataire l'a frappée à plusieurs reprises avec une cravache, malgré ses tentatives de défense et sous les yeux d'autres témoins. Ses colocataires ont certes jugé déplacé le comportement de l'agresseur, mais ils sont restés bienveillants à son égard et ont assuré à Lena A. que c'était quelqu'un de bien qui avait simplement commis un écart. 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Par mesure de protection, Lena A. porte des écouteurs pour signaler qu'elle ne veut pas être abordée. Elle fait également preuve de beaucoup de prudence lorsqu'il s'agit de donner ses coordonnées. Il lui arrive aussi de prendre ses clés en main en cours de trajet quand la situation devient préoccupante, par mesure de sécurité. Pour les rendez-vous, elle prévient ses amies à l'avance du lieu et de la personne qu'elle va rencontrer. Quand sortir devient source d'angoisse La peur des agressions sexuelles dans l'espace public a-t-elle augmenté chez les jeunes femmes par rapport au passé? Cette question fait débat. Le chercheur allemand spécialisé dans les études générationnelles Rüdiger Maas observe une nette hausse en Allemagne. Maria Mondaca, directrice d'un centre d'accueil pour les jeunes femmes victimes de violences psychologiques, physiques ou sexuelles à Zurich, considère que c'est également très probable en Suisse. 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24 Heures
16 hours ago
- 24 Heures
Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme
Atteinte d'une maladie rare, une Suissesse se bat pour accéder à un médicament essentiel à sa survie. Un cas révélateur des limites du système de santé. Publié aujourd'hui à 14h55 La Suissesse est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative (photo prétexte). Getty Images Atteinte d'une maladie génétique incurable, une Suissesse s'est battue pendant des années pour obtenir le remboursement d'un traitement capable de ralentir sa progression, relate le site Watson . Après avoir été déboutée par toutes les instances suisses, elle vient d'essuyer un nouvel échec devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a donné raison à sa caisse maladie. Son avocat dénonce la priorité donnée en Suisse aux intérêts économiques sur la dignité humaine. La patiente est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative. En fauteuil roulant, alimentée par sonde gastrique et sous assistance respiratoire, elle use de son index pour contrôler son fauteuil roulant et son téléphone, ce qui l'aide beaucoup au quotidien. Cependant, depuis 2018, ce doigt a commencé lui aussi à faiblir. Pas de remboursement Un traitement peut toutefois changer les choses: le Spinraza, un médicament capable de ralentir, voire de stopper la progression de la maladie. Chaque injection coûte cependant 90'000 francs et il faut en réaliser six la première année, puis deux par an. Or, il y a sept ans, l'assurance de la Suissesse refuse de rembourser ce traitement, le médicament n'étant alors pas inscrit sur la liste des traitements spéciaux définie par la Confédération. La patiente s'engage un long combat judiciaire, qui ira jusqu'au Tribunal fédéral. Elle parvient à financer une première injection, observe des améliorations, les documente à travers des rapports d'experts, et fournit de nouvelles études scientifiques. Mais la justice estime ces preuves insuffisantes, faute de données statistiques solides, et rejette sa demande. Recours à la CEDH En 2020, le Spinraza est finalement ajouté à la liste des traitements remboursés – mais uniquement pour les patients de plus de 20 ans non ventilés artificiellement. La Suissesse reste donc exclue du dispositif. Elle décide alors de saisir la CEDH. Mais les juges rejettent sa requête à une courte majorité (quatre voix contre trois), estimant que la Suisse n'a pas violé la Convention européenne des droits de l'homme. Un remboursement vital Son avocat, Philip Stolkin, se dit stupéfait par la décision: «Si elle ne reçoit pas ce médicament, elle meurt», argumente-t-il auprès de nos confrères. Selon lui, la Suisse dispose d'autres leviers pour encadrer les coûts des traitements – comme la mise en place d'une caisse unique –, mais choisit de protéger les intérêts des assureurs. L'OFSP se défend de toute opposition de principe au remboursement, affirmant à nos confrères que «le prix n'est absolument pas» le problème. Selon l'OFSP, ce sont les critères de remboursement qui sont en jeu, et ceux-ci exigent des preuves solides de l'efficacité – jugées ici insuffisantes. L'avocat envisage désormais de porter l'affaire devant la Grande Chambre de la CEDH, en raison du vote serré. Assurances maladie en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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