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Des Knicks plus séduisants sous la direction de leur nouvel entraîneur Mike Brown ?

Des Knicks plus séduisants sous la direction de leur nouvel entraîneur Mike Brown ?

L'Équipe5 days ago
Fini la victoire sans éclat, le style de Mike Brown, le nouvel entraîneur des Knicks (55 ans), promet de redonner le sourire aux fans new-yorkais. Un décor plus offensif dans lequel la nouvelle recrue française Guerschon Yabusele (29 ans) pourrait bien avoir une carte à jouer.
Est-ce la fin de l'austérité à New York ? Un mois après avoir licencié le très rigide Tom Thibodeau, les Knicks tiennent enfin leur nouvel entraîneur. Ce sera le chevronné Mike Brown, 55 ans, renvoyé de Sacramento en décembre dernier. Un coach au palmarès garni en tant qu'assistant (quatre fois champion NBA en 2003, 2017, 2018, 2022), et deux fois élu meilleur entraîneur à Cleveland (2009) et Sacramento (2023). Si son identité est avant tout défensive, comme celle de son prédécesseur, Mike Brown sait aussi se montrer créatif en attaque. De quoi donner un nouvel élan à une franchise de plus en plus ambitieuse, qui espère retrouver la finale NBA en juin 2026, 32 ans après sa dernière apparition (défaite 4-3 face à Houston en 1994).
Plus de tempo offensif et une rotation enfin élargie
La mission de « Thibs » à New York aura plutôt été un succès ces cinq dernières années. L'entraîneur de 67 ans aura réussi à refaire des Knicks une équipe sérieuse de play-offs à l'Est, avec notamment une finale de conférence perdue en mai face à Indiana (4-2). Sa méthode, elle, continuera à être critiquée ou débattue, comme le fait d'utiliser ses joueurs titulaires à outrance, de ne pas faire confiance à son banc de touche, et de limiter le jeu offensif à beaucoup d'isolations et de jeu placé sur demi-terrain.
L'arrivée de Mike Brown promet un retour à une vraie rotation chez les Knicks. Lors de sa dernière saison complète sur le banc des Kings en 2023-2024, pas moins de 14 joueurs de l'effectif avaient participé à 42 matches ou plus. Le natif de l'Ohio n'avait pas non plus hésité à changer son cinq de départ la saison passée, envoyant notamment les arrières Keon Ellis et Kevin Huerter sur le banc pour essayer de relancer son équipe, sans succès. « Parfois, changer les choses peut donner un meilleur résultat, parce que les joueurs sont différents et que certains profils fonctionnent mieux ensemble », résumait Brown avant son départ de Sacramento.
Passé par le staff des Spurs au début des années 2000, puis par celui des Warriors entre 2016 et 2022, Mike Brown sait produire un jeu offensif à la fois rapide et collectif. Il l'a notamment prouvé sur le banc des Kings, où son équipe avait la troisième meilleure moyenne de passes sur la saison 2023-2024 (27,3 par match), et la sixième en termes de points inscrits en transition (24,3). Un succès qui reposait notamment sur le rôle élargi confié à l'intérieur Domantas Sabonis, utilisé comme un « hub » offensif en tête de raquette, chargé de distribuer le jeu. Une fonction qui pourrait revenir au pivot new-yorkais Karl-Anthony Towns la saison prochaine.
Quel rôle pour Guerschon Yabusele ?
Preuve de leur ambition et volonté d'ouvrir leur rotation, les Knicks ont récemment recruté le meneur américano-philippin Jordan Clarkson (33 ans) et l'ailier-fort français Guerschon Yabusele (29). L'ancien joueur du Jazz reste l'un des meilleurs marqueurs de la ligue en sortie de banc (16,2 points par match la saison passée), et pourra permettre au meneur titulaire Jalen Brunson (28 ans) de souffler plus souvent que la saison passée (il avait joué 35,4 minutes en moyenne par match).
Fort d'un retour en NBA réussi avec Philadelphie (11 points et 5,6 rebonds en 70 matches), Guerschon Yabusele devrait également avoir un vrai rôle à jouer dans sa nouvelle équipe. Polyvalent et adroit à trois points (38 % de réussite la saison passée), il pourra à la fois remplacer l'ailier-fort OG Anunoby et le pivot Karl-Anthony Towns dans l'attaque des Knicks. Son impact physique et sa capacité à « switcher » en défense, en marquant à la fois l'intérieur adverse ou un joueur de périmètre, seront également un atout énorme. Jusqu'à se frayer un chemin dans le cinq de départ ?
Si le marché des transferts vient tout juste d'ouvrir en NBA (NDLR : les transactions sont autorisées depuis le 30 juin, mais les signatures officielles des joueurs ne peuvent pas avoir lieu avant le 6 juillet), les Knicks apparaissent déjà renforcés pour la saison prochaine. Un nouvel entraîneur et de nouvelles recrues qui devraient plaire aux fans toujours exigeants du Madison Square Garden, dans une ville où le basket n'échappe jamais aux feux des projecteurs.
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time5 hours ago

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L'équipe alignée dimanche soir par Luis Enrique pour affronter Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs (21 heures) ne devrait pas changer par rapport à celle qui a éliminé le Real Madrid en demi-finales, mercredi. À deux jours près, la saison 2024-2025 du Paris-Saint-Germain aura duré un an. Débutée le 15 juillet dernier avec la reprise de l'entraînement au Campus PSG, elle va s'achever tout à l'heure, autour de 17 ou 18 heures à New York (23 heures ou minuit en France), à l'issue de la finale de la Coupe du monde des clubs. Après la victoire en Ligue des champions (5-0 en finale face à l'Inter Milan, le 31 mai), un nouveau titre viendrait parachever un bilan exceptionnel pour les Parisiens. « Je pense que l'on est conscient de l'importance de ce match. On sait qu'il s'agit d'une opportunité en or pour nous, c'est une compétition qui n'a lieu que tous les quatre ans. Depuis le premier jour ici, le coach nous le dit : dans quatre ans, on ne sait pas où l'on sera ni si on pourra à nouveau y participer, a insisté le capitaine Marquinhos, vendredi. On s'est mis ça en tête depuis le premier jour. Maintenant qu'on est arrivés jusque-là, cette finale a une valeur importante. Ce serait une saison parfaite, très dure à reproduire. Cela nous tient à coeur de remporter ce titre. » La seule incertitude concerne Barcola Les Parisiens se sont entraînés une dernière fois à l'université Rutgers samedi matin. Aucun bobo n'a été officiellement communiqué. Pour cette dernière danse de la saison, Luis Enrique devrait reconduire le onze qui a largement dominé le Real Madrid mercredi, en demi-finales (4-0). S'il doit y avoir une incertitude, elle porte sur Bradley Barcola. Remplaçant il y a quatre jours, l'ancien Lyonnais devrait l'être à nouveau aujourd'hui ; sinon, il sera probablement en balance avec Désiré Doué. Outre les deux suspendus Willian Pacho et Lucas Hernandez, déjà partis en vacances, seul Presnel Kimpembe manque à l'appel. Le défenseur, victime d'un coup au début du séjour à Atlanta, suit un programme spécifique. Ousmane Dembélé, de retour comme titulaire mercredi et très précieux dans le succès de son équipe, sera aligné au coup d'envoi, sauf pépin d'ici-là.

Comment Luis Enrique a vécu cette Coupe du monde des clubs avec le PSG
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L'Équipe

time5 hours ago

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Comment Luis Enrique a vécu cette Coupe du monde des clubs avec le PSG

Plus serein mais toujours aussi compétitif : l'entraîneur parisien traverse l'épreuve avec son état d'esprit habituel. Même lors de ces cinq semaines outre-Atlantique, ses méthodes n'ont guère changé. De la Californie au New Jersey, la scène s'est répétée à l'issue de chaque entraînement, encouragée par les températures tropicales. Torse et pieds nus, muscles luisants, casquette vissée sur la tête, Luis Enrique fait des va-et-vient le long des pelouses sur lesquelles ses joueurs terminent leurs exercices par une session de frappes au but. Pour un peu, l'entraîneur du PSG donnerait l'impression d'être un vacancier venu faire sa marche digestive sous le soleil américain. Le même cérémonial se déroule pourtant tout au long de la saison au Campus de Poissy. Le technicien espagnol est un adepte du earthing-grounding, une pratique visant à se reconnecter à la terre, comme il l'avait détaillé dans son documentaire : « Ça fait plus d'un an que je fais ça. J'avais des allergies chaque printemps, ça m'empêchait de faire du vélo. Depuis que je m'y suis mis, ç'a disparu. J'adore la connexion avec la nature. » Luis Enrique est tout sauf en vacances aux États-Unis. « Vous croyez qu'il leur a dit quoi aux joueurs depuis le début du tournoi ?, glisse un membre du club. Même s'il a évoqué la saison longue, la fatigue, les conditions de jeu spéciales, son objectif est clairement de remporter le titre ici. » Pour ce faire, la méthodologie en vigueur à Poissy a été transposée de l'autre côté de l'Atlantique, avec ses petits rituels, ses marottes. L'idée est de reproduire des conditions de travail similaires pour engendrer les mêmes effets. Cela va de la location d'une plateforme élévatrice pour analyser les entraînements à l'installation d'un écran géant en bord de terrain, en passant par les menus préparés à table. « Notre objectif principal était d'écrire l'histoire. Maintenant, il va falloir commencer le prochain chapitre, remporter d'autres trophées » Luis Enrique Pour autant, le coach s'est adapté à la perspective particulière de vivre pendant près de cinq semaines en vase clos, loin de l'Europe. Les matinées sont consacrées au travail, les après-midi laissés libres pour se changer les idées. L'Asturien de 55 ans a ressenti chez ses ouailles une certaine impatience de profiter des vacances, après une saison aussi riche et dense. Physiquement et mentalement. Il a d'ailleurs insisté en interne pour que tous les joueurs prennent bien leurs trois semaines de congé à l'issue du tournoi. Mais il a misé sur cet équilibre entre exigence et décontraction pour leur demander encore un effort. Il leur fait confiance pour ne pas se laisser aller à des abus lors des séquences extrasportives. Et, à l'entraînement, c'est même lui qui, parfois, calme le jeu. Comme avec Ousmane Dembélé, dont il a retardé le retour à la compétition malgré l'impatience du postulant au Ballon d'Or. En revanche, plus on se rapproche du match, plus il retrouve ses réflexes compétitifs et se montre tendu, exigeant. Le reste du temps, il apparaît plus relax, comme apaisé. En remportant la Ligue des champions, il a rempli la mission majeure pour laquelle il a signé au PSG en 2023. « Malgré tous les discours du style "Ce n'est plus l'objectif no 1, on va se donner le temps de la gagner", le connaissant, je suis absolument persuadé que, dès son premier jour à Paris, il s'est fixé le défi de leur apporter l'étoile », souffle un bon connaisseur du personnage. Quoi qu'il arrive, il a déjà « marqué l'histoire », comme il dit, et assuré sa place à jamais dans le grand livre du club et même du foot français. Ces semaines dans une ambiance familiale ont permis aussi de resserrer les liens au sein du groupe, dans la veine des quelques jours ensemble en janvier à Doha, au moment du Trophée des champions. Mais Luis Enrique n'entend pas s'arrêter là. « C'était notre premier objectif quand nous sommes arrivés à Paris la saison dernière, avouait-il vendredi au sujet de la C1. Ce n'était pas facile. Notre objectif principal était d'écrire l'histoire. Maintenant, il va falloir commencer le prochain chapitre, remporter d'autres trophées. » Et continuer de donner une identité marquée à son équipe, un élément qui lui est cher. Il s'exprime de plus en plus en français dans les conférences de presse Comme les joueurs, il a profité de quelques moments de relâche. Le temps d'aller faire un tour à la plage, en Californie, ou de partager un restaurant avec ses adjoints ou le conseiller sportif Luis Campos. Il ne partage pas forcément les mêmes centres d'intérêt que son staff, très jeune, et le plus proche reste le psychologue, Joaquin Valdes (48 ans). Entre un peu de lecture et des exercices physiques, son quotidien a en fait surtout ressemblé à ses journées à Poissy. Si beaucoup de joueurs ont vu des membres de leur entourage faire le déplacement, lui n'a vu sa femme arriver aux États-Unis qu'il y a quelques jours. Il a regardé des matches, beaucoup étudié les adversaires à la vidéo et à la data : une des spécificités de cette compétition était de découvrir des équipes rarement affrontées. Fait quelques briefs avec le président Nasser al-Khelaïfi et Campos. Seule (demi-) nouveauté : il s'est mis, dès sa première prise de parole aux USA, à faire ses conférences de presse en français, du moins pour les questions posées dans la langue de Molière. Un petit signe supplémentaire qui témoigne de son intention, malgré la consécration européenne, de s'inscrire sur la durée avec le PSG, où il a prolongé jusqu'en juin 2027. À lire aussi Nkunku, un été à ne pas rater «Johan Cruyff aurait adoré» : Rexach adoube le PSG Makelele fait son show Geyoro, le facteur X qui change les ambitions des Bleues

« Un trophée important » : Dembélé affiche les ambitions du PSG avant la finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea
« Un trophée important » : Dembélé affiche les ambitions du PSG avant la finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea

L'Équipe

time6 hours ago

  • L'Équipe

« Un trophée important » : Dembélé affiche les ambitions du PSG avant la finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea

Dans un entretien accordé à la FIFA, Ousmane Dembélé a déclaré que les Parisiens allaient « tout donner » pour remporter la Coupe du monde des clubs, qu'il considère comme un « trophée important », dimanche face à Chelsea. Ousmane Dembélé considère la Coupe du monde des clubs comme un « trophée important ». C'est ce qu'a affirmé l'attaquant du Paris-Saint-Germain dans un entretien accordé à la FIFA, avant la finale de la compétition ce dimanche contre Chelsea (21h). « Comme on l'a dit depuis le début de saison, on voulait remporter tous les trophées. On a remporté pratiquement tous les trophées qu'on voulait. Dimanche, on a l'occasion de jouer une grande finale face à Chelsea et on va tout donner pour remporter aussi ce trophée », a déclaré Dembélé. « On espère revenir d'ici à quatre ans Ousmane Dembélé, dans un entretien accordé à la FIFA Auteur de deux buts et une passe décisive sur ses trois derniers matches dans la compétition, l'international français (28 ans, 56 sélections, 7 buts) a vanté les mérites de la compétition. « On a été très bien accueillis, que ce soit à Los Angeles, Seattle, Atlanta et maintenant à New York. On a passé de très bons moments, sur le terrain et en dehors. On est fiers de faire partie de cette Coupe du monde des clubs et on espère revenir d'ici à quatre ans », a-t-il estimé. Dembélé a été photographié par la FIFA aux côtés du milieu offensif de Chelsea Cole Palmer, à qui il sera opposé dimanche en finale, sur le Top of The Rock du Rockefeller Center à New York. « On ne savait pas à quoi s'attendre quand nous sommes arrivés ici. Mais en progressant dans le tournoi, on a apprécié », a estimé l'international britannique (23 ans, 12 sélections, 2 buts).

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