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Des négociations entre Kyiv et Moscou prévues à Istanbul mercredi

Des négociations entre Kyiv et Moscou prévues à Istanbul mercredi

La Presse3 days ago
Un homme inspecte des voitures brûlées après une attaque de drone à Odessa, le 22 juillet 2025.
(Istanbul) Des négociations de paix entre Russes et Ukrainiens, sans grands espoirs de succès rapide, sont attendues mercredi soir en Turquie pour tenter de trouver une issue diplomatique à la guerre opposant les deux pays depuis plus de trois ans.
Agence France-Presse
L'avion transportant la délégation russe devant participer aux pourparlers a décollé de Moscou pour Istanbul, ont indiqué les agences de presse russes Ria Novosti et TASS, citant des sources anonymes.
L'équipe de négociateurs ukrainiens est également « en route », a indiqué un haut responsable ukrainien à l'AFP.
Une source anonyme au sein de la délégation russe, citée par TASS, a affirmé que les pourparlers devraient se dérouler mercredi dans la soirée, « dès l'arrivée » des négociateurs russes.
Cette troisième session d'échanges directs à Istanbul doit intervenir, une nouvelle fois, sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec Kyiv, sous peine de sanctions sévères.
Kyiv et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, alors que l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses bombardements et ses attaques sur le front, où elle grignote toujours du terrain.
Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d'un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (Nord-Est).
Dans ce sens, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas avait jugé que le délai de 50 jours de M. Trump représentait une durée « très longue » quand des « civils innocents meurent tous les jours ».
Positions « diamétralement opposées »
La perspective d'avancées diplomatiques apparaît toujours très limitée, tant les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables.
Les précédents pourparlers à Istanbul de mai et juin n'avaient débouché que sur des accords d'échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mardi s'attendre à discuter avec Moscou de nouveaux échanges et du rapatriement d'enfants ukrainiens emmenés en Russie.
Et, mardi, le Kremlin a de nouveau douché les espoirs d'une résolution rapide du conflit déclenché en février 2022 par l'invasion russe du pays et qui a depuis fait, a minima, des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.
« Il n'y a bien sûr aucune raison d'espérer des avancées miraculeuses, mais nous avons l'intention de défendre nos intérêts », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a, lui, annoncé mardi la composition de la délégation ukrainienne à Istanbul, qui sera menée comme les fois précédentes par l'ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov, réputé fin diplomate.
PHOTO JOHN THYS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
L'ex-ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov
La composition de l'équipe russe n'a pas été dévoilée. Elle était menée les fois précédentes par un responsable de second plan, au grand dam de Kyiv : l'ex-ministre de la Culture et historien nationaliste Vladimir Medinski.
Dmitri Peskov avait souligné lundi que les positions des deux camps continuaient d'être « diamétralement opposées ».
Nouvelles frappes nocturnes
Sur le terrain, les frappes et combats se poursuivent.
Dans la nuit de mardi à mercredi, 71 drones russes ont visé l'Ukraine, selon l'armée de l'air, blessant deux enfants dans la région ukrainienne de Kherson (Sud) où une femme a également été tuée par une frappe d'artillerie russe, d'après les autorités locales.
Pour sa part, l'armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens lancés contre son territoire.
La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l'est et du sud du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN.
Des conditions inacceptables pour l'Ukraine, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou.
Kyiv insiste aussi, de concert avec ses alliés européens, sur la nécessité d'un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refuse Moscou, dont les forces ont l'avantage sur le terrain.
Depuis son retour au pouvoir, le dirigeant américain Donald Trump s'est, lui, rapproché de Moscou pour tenter d'arrêter la guerre. En vain.
Ces dernières semaines, il a exprimé sa frustration à l'égard de Moscou. Il a également affirmé que des équipements militaires, payés par des pays européens membres de l'OTAN, seraient envoyés à l'Ukraine.
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Un décret de Donald Trump sur les personnes en situation d'itinérance critiqué
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La Presse

time39 minutes ago

  • La Presse

Un décret de Donald Trump sur les personnes en situation d'itinérance critiqué

L'itinérance est devenue un problème plus important ces dernières années, avec l'augmentation du coût du logement, en particulier dans des États comme la Californie. (San Francisco) Des dirigeants démocrates et des défenseurs des personnes en situation d'itinérance critiquent un décret signé cette semaine par le président Donald Trump, visant à retirer des personnes de la rue, potentiellement en les internant dans des centres de soins psychiatriques ou de traitement de la toxicomanie sans leur consentement. Janie Har et Charlotte Kramon Associated Press Donald Trump a demandé à certains de ses ministres de financer en priorité les villes qui luttent contre la consommation de drogue en plein air et les campements, afin de renforcer le sentiment de sécurité des habitants. Ne rien faire n'est pas faire preuve de compassion, précise le décret. « Placer ces personnes dans des établissements de soins de longue durée pour un traitement humain est le moyen le plus efficace de rétablir l'ordre public », peut-on lire dans le décret. L'itinérance est devenue un problème plus important ces dernières années, avec l'augmentation du coût du logement, en particulier dans des États comme la Californie, où le nombre de logements est insuffisant pour répondre à la demande. Parallèlement, la toxicomanie et les surdoses ont explosé grâce à la disponibilité de fentanyl bon marché et puissant. Le décret du président pourrait viser des villes progressistes comme San Francisco, Los Angeles et New York, que Donald Trump juge trop laxistes quant aux conditions de vie dans leurs rues. Mais de nombreux concepts ont déjà été proposés ou testés en Californie, où le gouverneur Gavin Newsom et les maires démocrates œuvrent depuis des années pour sortir les gens de la rue et les amener à suivre un traitement. L'année dernière, la Cour suprême des États-Unis a facilité le démantèlement des campements par les villes, même si leurs habitants n'ont nulle part où aller. Pourtant, les défenseurs des droits des personnes en situation d'itinérance affirment que le nouveau décret de Donald Trump est vague, punitif et ne mettra pas fin efficacement à l'itinérance. M. Newsom a demandé aux villes de nettoyer les campements et a injecté davantage de fonds dans des programmes de traitement des dépendances et des troubles mentaux. Vendredi, son bureau a déclaré que le décret de Donald Trump s'appuyait sur des stéréotypes néfastes et se concentrait davantage sur « la création de gros titres perturbateurs et le règlement de comptes ». « Mais son imitation [même mal exécutée] est la plus haute forme de flatterie », a indiqué la porte-parole Tara Gallegos dans un communiqué, faisant référence à l'appel du président à des stratégies déjà mises en œuvre en Californie. Des peines de prison à San Jose Le maire de San Francisco, Daniel Lurie, a également souligné l'importance de rues propres et ordonnées pour interdire aux personnes en situation d'itinérance de vivre dans des autocaravanes et encourager les habitants à accepter les offres d'hébergement de la ville. Dans la Silicon Valley, le maire de San Jose, Matt Mahan, a récemment promu une modification de la politique qui rend une personne passible d'une peine de prison si elle refuse trois offres d'hébergement. Le décret de Donald Trump charge la procureure générale Pam Bondi et les secrétaires à la Santé, au Logement et aux Transports de prioriser les subventions aux États et aux collectivités locales qui appliquent les interdictions de consommation de drogue en plein air et les campements. Devon Kurtz, directeur des politiques de sécurité publique au Cicero Institute, un groupe politique conservateur qui a défendu plusieurs dispositions du décret, a expliqué que son organisation se réjouissait de ce décret. Il a reconnu que la Californie avait déjà entrepris d'interdire les campements depuis la décision de la Cour suprême. Mais il a ajouté que le décret de Donald Trump renforce cette évolution, a ajouté M. Kurtz. « C'est un message clair adressé à ces communautés qui étaient encore quelque peu gênées par ce changement de politique majeur », a-t-il conclu. Steve Berg, responsable des politiques à l'Alliance nationale pour mettre fin au sans-abrisme, a toutefois qualifié de vagues certaines parties du décret. Il a déclaré que les États-Unis avaient abandonné l'institutionnalisation forcée il y a des décennies, car elle était trop coûteuse et soulevait des préoccupations morales et juridiques. « Le problème avec ce décret n'est pas tant l'implication des forces de l'ordre, mais plutôt ce qu'il leur demande de faire, à savoir enfermer les gens de force, a souligné M. Berg. Ce n'est pas la bonne approche pour lutter contre l'itinérance. » Le maire de Los Angeles, la ville la plus peuplée de Californie, est en désaccord avec les administrations Newsom et Trump sur la question de l'itinérance. La mairesse démocrate Karen Bass s'oppose aux rafles punitives et affirme que la ville a réduit l'itinérance en travaillant avec les personnes concernées pour les placer dans des refuges ou des logements. « Déplacer les gens d'une rue à l'autre ou de la rue à la prison et vice-versa ne résoudra pas ce problème », a-t-elle écrit dans un communiqué.

Un autre juge bloque les restrictions imposées par Donald Trump
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La Presse

time5 hours ago

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Les États ont soutenu que l'ordonnance de Donald Trump sur le droit du sol est manifestement inconstitutionnelle et menace des millions de dollars pour les services d'assurance maladie liés à la citoyenneté. (Boston) Un juge fédéral a empêché vendredi l'administration Trump de mettre fin à la citoyenneté par le droit du sol pour les enfants de parents résidant illégalement aux États-Unis. Il s'agit de la troisième décision judiciaire bloquant cette ordonnance à l'échelle nationale depuis une décision clé de la Cour suprême en juin. Michael Casey Associated Press Le juge du district du Massachusetts Leo Sorokin, s'associant à un autre tribunal de district et à un collège de juges d'appel, a estimé qu'une injonction nationale accordée à plus d'une douzaine d'États restait en vigueur en vertu d'une exception à la décision de la Cour suprême. Cette décision limitait le pouvoir des juges des juridictions inférieures d'ordonner des injonctions à l'échelle nationale. Les États ont soutenu que l'ordonnance de Donald Trump sur le droit du sol est manifestement inconstitutionnelle et menace des millions de dollars pour les services d'assurance maladie liés à la citoyenneté. L'affaire devrait être rapidement renvoyée devant la plus haute juridiction du pays. Le procureur général du New Jersey, Matthew Platkin, qui a contribué à mener l'action en justice devant le juge Sorokin, a dit dans une déclaration être « ravi que le tribunal de district ait de nouveau interdit l'entrée en vigueur, où que ce soit, du décret du président Trump sur la citoyenneté, manifestement inconstitutionnel, relatif au droit du sol. » « Les bébés nés aux États-Unis sont américains, comme ils l'ont toujours été dans l'histoire de notre nation, a-t-il ajouté. Le président ne peut pas modifier cette règle juridique d'un trait de plume. » Les avocats du gouvernement avaient plaidé que Sorokin devrait restreindre la portée de sa précédente décision accordant une injonction préliminaire, affirmant qu'elle devrait être « adaptée aux préjudices financiers présumés des États ». Le juge Sorokin a estimé qu'une approche disparate du décret sur le droit du sol ne protégerait pas les États, notamment parce qu'un nombre important de personnes se déplacent d'un État à l'autre. Il a également fustigé l'administration Trump, affirmant qu'elle n'avait pas expliqué le fonctionnement d'une injonction plus restrictive. « Autrement dit, ils n'ont jamais abordé ce qui rend une proposition faisable ou applicable, ni comment les agences défenderesses pourraient la mettre en œuvre sans imposer de lourdes charges administratives ou financières aux plaignants, ni comment elle s'harmonise avec les autres lois fédérales pertinentes, a écrit le juge. En réalité, ils ont qualifié ces questions d'inapplicables à la tâche que la Cour entreprend actuellement. L'opinion des défendeurs à cet égard défie à la fois le droit et la logique. » Le juge du Massachusetts a reconnu que son ordonnance ne serait pas le dernier mot sur le droit du sol. Donald Trump et son gouvernement « sont en droit de poursuivre leur interprétation du Quatorzième Amendement, et il ne fait aucun doute que la Cour suprême tranchera la question en dernier ressort, a écrit le juge Sorokin. Mais en attendant, aux fins de ce procès, le décret est inconstitutionnel. » L'administration n'a encore fait appel d'aucune des récentes décisions de justice. Les tentatives du président de refuser la citoyenneté aux enfants nés de parents se trouvant illégalement ou temporairement aux États-Unis resteront bloquées jusqu'à ce que la Cour suprême en décide autrement. Un courriel demandant une réponse de la Maison-Blanche à cette décision a été envoyé vendredi. Un juge fédéral du New Hampshire a rendu une décision plus tôt ce mois-ci interdisant l'application du décret présidentiel à l'échelle nationale dans le cadre d'un nouveau recours collectif. Le juge de district américain Joseph LaPlante, dans le New Hampshire, avait suspendu sa propre décision afin de permettre à l'administration Trump de faire appel, mais aucun appel n'ayant été déposé la semaine dernière, son décret est entré en vigueur. Mercredi, une cour d'appel de San Francisco a jugé le décret présidentiel inconstitutionnel et a confirmé le blocage national d'une juridiction inférieure. Une juge du Maryland a annoncé cette semaine qu'elle ferait de même si une juridiction d'appel l'approuvait. Dans l'affaire de Boston, les plaignants ont précédemment soutenu que le principe de la citoyenneté par le droit du sol est « inscrit dans la Constitution » et que Donald Trump n'a pas le pouvoir d'émettre ce décret, qu'ils ont qualifié de « tentative manifestement illégale de déchoir des centaines de milliers d'enfants nés aux États-Unis de leur citoyenneté en raison de leur filiation ». L'administration Trump a affirmé que les enfants de non-citoyens ne sont pas « soumis à la juridiction » des États-Unis et n'ont donc pas droit à la citoyenneté.

Fin du second jour d'interrogatoire sur Ghislaine Maxwell par le gouvernement
Fin du second jour d'interrogatoire sur Ghislaine Maxwell par le gouvernement

La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

Fin du second jour d'interrogatoire sur Ghislaine Maxwell par le gouvernement

(Washington) Un haut responsable gouvernemental américain et ancien avocat de Donald Trump s'est entretenu vendredi pour la seconde journée consécutive avec Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein, qui purge une peine de prison, démarche inhabituelle révélatrice de l'embarras de l'exécutif dans cette affaire. Selim SAHEB ETTABA Agence France-Presse Le président Donald Trump a de son côté de nouveau pris ses distances avec le défunt homme d'affaires, dont il était pourtant très proche il y a plus d'une vingtaine d'années, citant plusieurs personnalités, comme l'ex-président démocrate Bill Clinton, bien plus liées à Jeffrey Epstein que lui, a-t-il assuré. Interrogé par des journalistes à son départ de Washington pour un voyage en Écosse sur la possibilité d'accorder une grâce présidentielle ou une commutation de peine à Ghislaine Maxwell, ex-compagne et collaboratrice de Jeffrey Epstein, condamnée à 20 ans de prison pour trafic sexuel, Donald Trump a affirmé « ne pas y avoir pensé ». « Ce n'est pas le moment de parler de grâce », a-t-il ensuite précisé sur place. La mort de Jeffrey Epstein, riche homme d'affaires retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant son jugement pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur des personnalités de premier plan. Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris dans son propre camp, depuis que son gouvernement a annoncé début juillet n'avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires. Le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont conclu qu'il n'existait aucune preuve de l'existence d'une liste secrète de « clients » de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Le président américain a répété vendredi n'avoir « jamais été informé » que son nom apparaissait dans ces documents. PHOTO BRYAN R. SMITH, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Une femme porte une casquette sur laquelle est écrit « Epstein ne s'est pas suicidé » alors qu'elle manifeste devant un tribunal de New York, en novembre 2021. Sa ministre de la Justice, Pam Bondi, l'en avait pourtant avisé en mai, soulignant que la présence de son nom, avec celui d'autres personnalités connues appartenant au cercle de Jeffrey Epstein, n'impliquait pas pour autant des agissements « répréhensibles », ont rapporté cette semaine plusieurs médias américains. « Rien demandé » en échange C'est dans ce contexte que Todd Blanche, numéro 2 du ministère de la Justice et ancien avocat personnel de Donald Trump dans plusieurs procédures pénales, a rencontré vendredi pour une seconde journée Ghislaine Maxwell au tribunal de Tallahassee, capitale de la Floride, où elle purge sa peine. « Nous avons terminé, Ghislaine a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées lors de cette journée et demie », a déclaré son avocat, David Markus, répétant qu'elle avait répondu « honnêtement et autant qu'elle le pouvait ». « Nous n'avons rien demandé », a affirmé l'avocat, précisant par ailleurs qu'« aucune mesure de clémence ne lui avait été proposée » en échange de son témoignage. Cette entrevue hautement inhabituelle entre le numéro 2 du ministère de la Justice et une personne condamnée dans un dossier clos suscitait de nombreuses questions parmi les experts juridiques et les détracteurs de l'administration Trump. Ils reprochent notamment à Todd Blanche de continuer à se comporter comme l'avocat de Donald Trump au service des seuls intérêts de ce dernier. PHOTO JOHN RAOUX, ASSOCIATED PRESS David Markus, l'avocat de Ghislaine Maxwell « Elle a été traitée injustement ces cinq dernières années », a dit Me Markus, indiquant qu'il produirait lundi un nouveau mémoire écrit à l'appui du recours de sa cliente devant la Cour suprême pour obtenir l'annulation des poursuites qui ont amené à sa condamnation. Ghislaine Maxwell a été condamnée en 2022 pour avoir recruté entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures afin qu'Epstein les exploite sexuellement. Le 14 juillet, le ministère de la Justice s'était opposé à ce recours. Mais il a sensiblement changé de ton à l'égard de Ghislaine Maxwell depuis. Entre-temps, le Wall Street Journal a fait état d'une lettre salace attribuée à Donald Trump à l'intention de Jeffrey Epstein en 2003 pour le 50e anniversaire de ce dernier. Le président américain dément catégoriquement et poursuit le quotidien en diffamation, lui réclamant des milliards de dollars.

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