
Gaza : la France condamne le plan israélien qui risque de mener à « une impasse absolue »

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Le Parisien
9 minutes ago
- Le Parisien
Israël : des milliers de manifestants à Tel-Aviv pour contester le plan de prise de contrôle de Gaza
La contestation monte en Israël. Des milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de Tel-Aviv pour réclamer la fin de la guerre à Gaza, au lendemain de la décision du gouvernement de s'emparer de la ville de Gaza. Tel Aviv, Israel, tonight. Demonstration calling for an end to the war and a hostage deal Credit: Aviv Atlas — Emmanuelle Elbaz-Phelps (@manuelbaz) August 9, 2025 Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération. Malgré les critiques internationales, l'armée israélienne se préparait dès ce vendredi à prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le but de « vaincre » le Hamas et assurer la libération des otages. De nombreuses critiques à l'international Outre le désarmement du Hamas et le retour « de tous les otages, vivants et morts », le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place « d'une administration civile » qui ne soit « ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », a précisé vendredi le bureau de Benyamin Netanyahou. « Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas », qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé Benyamin Netanyahou sur X. Berlin a annoncé suspendre les exportations d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza. Benyamin Netanyahou a appelé le chancelier Friedrich Merz pour lui « exprimer sa déception » face à des sanctions qui « récompensent » le Hamas.


Le HuffPost France
9 minutes ago
- Le HuffPost France
Le PS scandalisé après avoir été mis sur le même plan que Bardella et Le Pen par le MoDem de François Bayrou
POLITIQUE - En pleine opération de communication sur YouTube pour tenter de convaincre les Français du bien-fondé de son projet de budget - et sauver son poste à Matignon, par la même occasion -, c'est une polémique dont François Bayrou se serait bien passé. De très nombreux responsables du Parti socialiste se sont scandalisés d'un visuel publié sur les réseaux sociaux du MoDem, le parti du Premier ministre. On pouvait y voir de gauche à droite Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Jordan Bardella et Olivier Faure, avec pour titre : « Leur populisme nous coûte cher ». Mais être mis sur le même plan que les deux figures du Rassemblement national n'a clairement pas plu au sein du PS, comme ils l'ont souligné sur leurs réseaux sociaux. « Campagne scandaleuse et méprisante qui abaisse le débat démocratique en plaçant le responsable des socialistes Olivier Faure au même niveau que l'extrême droite. Les socialistes n'ont jamais manqué à leurs devoirs pour la démocratie et la République », s'est indigné sur X le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse. « Non, ça c'est pas possible ! Mettre sur ce visuel Olivier Faure au même niveau que Le Pen et Bardella, c'est tout simplement indigne de la part du MoDem qui se vautre dans l'outrance et se couvre de honte. [...] Longtemps le MoDem fut un parti pondéré. Avec ce mode de communication, il participe à brutaliser et radicaliser le débat public. Navrant et pitoyable », a fustigé sur X Luc Broussy, le président du Conseil National du PS. Même en dehors du PS, certaines voix se sont élevées. « Honte à ce parti qui incarna jadis un centre-droit pondéré et sombre dans l'injure fanatique et la bêtise crasse. Mettre Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon, qui ont retiré leurs candidats pour faire barrage à l'extrême droite, sur le même plan que Le Pen et Bardella : abject », a dénoncé sur X le député écologiste Benjamin Lucas, grand défenseur de l'union de la gauche. « Ce visuel n'aurait jamais dû être posté » Face aux réactions, le MoDem a fait le choix d'effacer ce visuel de ses réseaux sociaux. « C'est clairement une erreur, ce visuel n'aurait jamais dû être posté. Il a été supprimé dès qu'on s'en est aperçu ce samedi matin », a précisé une responsable du parti auprès de L'Opinion. Mais le mal était déjà fait. « Retirer une campagne indigne, calomnieuse et honteuse, c'est la moindre des choses. Savoir s'excuser serait encore mieux, surtout quand il s'agit du parti du Premier ministre », a réagi sur X le patron des députés socialistes, Boris Vallaud. Cette histoire ne pourrait être qu'une péripétie estivale. Mais elle témoigne bien des tensions qui règnent entre le Premier ministre et les socialistes, ces derniers s'étant scandalisés de l'échec du conclave sur les retraites et faisant clairement planer la menace d'une censure sur le budget à la rentrée. François Bayrou aura besoin d'une majorité de 289 députés pour faire voter son projet budgétaire à la rentrée - ou à défaut, pour ne pas se faire renverser par une motion de censure -. Ce n'est pas avec ce genre de polémiques qu'il arrivera à convaincre les 66 députés socialistes de lui accorder leur confiance.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Pas-de-Calais : 15 migrants montés dans un camion frigorifique à destination du Royaume-Uni ont été secourus
Ces migrants, parmi lesquels se trouvait une seule femme, ont été secourus après que le chauffeur marocain du camion, qui transportait des légumes, a signalé qu'il entendait des coups à l'intérieur de sa remorque. Quinze migrants érythréens qui étaient montés dans un camion frigorifique à destination du Royaume-Uni ont été secourus ce samedi 9 août sur une aire de repos de l'autoroute A26, à Saint-Hilaire-Cottes (Pas-de-Calais), certains en hypothermie, a appris l'AFP auprès de la préfecture. Ces migrants, parmi lesquels se trouvait une seule femme, ont été secourus après que le chauffeur marocain du camion, qui transportait des légumes, a signalé qu'il entendait des coups à l'intérieur de sa remorque, a rapporté à l'AFP le directeur de cabinet du préfet du Pas-de-Calais, Christian Vedelago. «Leur état d'hypothermie laisse supposer qu'ils y étaient depuis plusieurs heures», a-t-il ajouté. Publicité Quatre hospitalisations pour hypothermie Quatre d'entre eux ont été hospitalisés pour hypothermie, tandis que quatre autres, «qui se sont déclarés mineurs», ont été pris en charge par l'association France terre d'asile. Ceux qui n'avaient pas quitté les lieux très rapidement ont été placés en retenue et étaient en cours d'audition samedi en fin d'après-midi, selon Christian Vedelago. Plusieurs d'entre eux sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a-t-il précisé. Le chauffeur du camion «n'est pas inquiété», selon la même source. Malgré l'ampleur des dispositifs de sécurité autour du port de Calais et du tunnel sous la Manche, des migrants tentent toujours de monter dans des camions qui se dirigent vers l'Angleterre. Ces dernières années, la plupart des candidats à l'exil se sont toutefois rabattus vers des traversées maritimes clandestines à bord d'embarcations de fortune, une solution généralement beaucoup plus coûteuse que les camions, et également très dangereuse.