
L'Union européenne propose de suspendre des financements pour les start-up israéliennes
«Même si Israël a annoncé une pause humanitaire quotidienne dans les combats à Gaza, et a respecté certains de ses engagements (...) la situation reste grave», estime l'exécutif européen dans un communiqué.
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Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
La start-up Mistral AI vise une nouvelle levée de fonds
Ce financement permettrait à la pépite française de l'intelligence artificielle de passer le cap des 10 milliards de dollars de valorisation. Mistral pourrait atteindre les 100 millions de revenus d'ici la fin de l'année. La gloutonnerie des start-up d'IA ne connaît pas de limites. Après OpenAI, qui a annoncé vendredi avoir levé 8,4 milliards de dollars dans un nouveau tour de table destiné à continuer de bâtir son infrastructure informatique, le français Mistral AI devrait lui aussi repasser par la case financement. C'est ce qu'explique le Financial Times, qui assure que la pépite française de l'IA cherche à lever 1 milliard de dollars sur la base d'une valorisation de 10 milliards. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Le fonds émirien MGX - qui doit déjà investir 50 milliards de dollars dans les infrastructures d'IA en France - est un des partenaires potentiels. Selon le FT, Mistral veut continuer à acquérir de la puissance informatique, tout en accélérant le déploiement de ses modèles de langage, et notamment du Chat. Lancée début février sur iPhone et Android, la version grand public des robots conversationnels de Mistral AI doit encore faire son trou face aux rivaux américains. Publicité C'est néanmoins auprès des entreprises que la start-up dégage ses recettes. Début juin, Mistral AI a lancé une offre de cloud IA pour séduire de nouveaux clients. Forte de plusieurs contrats passés avec des grands groupes français (TotalEnergies, CMA CGM, Orange, MirakL), la start-up pourrait passer le cap des 100 millions de revenus d'ici la fin de l'année. Loin, très loin des 12,7 milliards de revenus que vise OpenAI.


Le Figaro
6 days ago
- Le Figaro
OpenAI boucle une nouvelle levée de fonds de 8,3 milliards de dollars
Ces investissements font partie d'un tour de table en plusieurs tranches d'un total de 40 milliards de dollars, annoncé en avril. Le plan se déroule comme prévu. Selon le New York Times, OpenAI a bouclé vendredi un tour de table de 8,3 milliards de dollars, qui valorise le père de ChatGPT à 300 milliards de dollars. Blackstone, Fidelity, Sequoia Capital, Coatue, Founders Fund et Thrives Capital font partie des acteurs du capital-risque ayant participé au tour. Mais la plus importante mise provient de Dragoneer Investment Group, qui a apporté 2,8 milliards de dollars. Selon le quotidien américain, cela pourrait constituer un record historique. Dragoneer avait investi dans Airbnb, Uber et Spotify à leurs débuts, mais s'était montré plus discret dans la Silicon Valley ces dernières années. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Ce tour de table fait partie de l'annonce, en avril dernier, qu'OpenAI allait sécuriser 40 milliards de dollars de financements en 2025. Le géant japonais Softbank doit en apporter 30 milliards, tandis que le reste devait provenir d'acteurs du capital-risque en plusieurs tranches. Une première, de 2,5 milliards de dollars, a été bouclée le même mois. Les 7,5 milliards de dollars suivants devaient, eux, arriver vers la fin d'année. Finalement, OpenAI a levé plus que prévu, et avec près de six mois d'avance. Publicité La société de Sam Altman bénéficie du vent d'optimisme des marchés vis-à-vis de l'intelligence artificielle. Google, Microsoft et Meta ont publié cette semaine d'excellents résultats financiers, avec des croissances à deux chiffres, démontrant que leurs lourds investissements dans cette coûteuse technologie commençaient à rapporter leurs fruits. Le chiffre d'affaires d'OpenAI est également en hausse, à 13 milliards de dollars de revenus récurrents annuels, contre 10 milliards en juin, selon le New York Times. Le nombre d'entreprises payant leur accès à ChatGPT est passé à 5 millions, contre 3 millions début 2025.


Le Figaro
6 days ago
- Le Figaro
Iran : que sont les armes électromagnétiques que le pays chercherait à développer ?
FOCUS - Le principe des bombes à impulsions électromagnétiques est connu depuis longtemps et de nombreux pays tentent aujourd'hui de développer ce type d'arme pouvant théoriquement paralyser un pays. Au cours des douze jours de guerre aérienne entre l'Iran et Israël, l'État hébreu aurait détruit, en plus des principaux sites du programme nucléaire iranien, un programme de rechercher visant à développer une arme électromagnétique cruciale pour paralyser son adversaire. C'est le journaliste David Ignatius, du Washington Post, qui l'affirme, sources israéliennes à l'appui, dans un article publié récemment dans le quotidien américain. La presse israélienne a relayé l'information dans la foulée, sans apporter plus de détails cependant sur la nature de cette arme, ni sur sa puissance ou sa capacité de nuisance. Publicité Le principe des armes à impulsions électromagnétiques est connu depuis longtemps, quand, à partir des années 1950, les découvertes autour de l'atome permettent de mettre au point la bombe nucléaire qui génère de telles impulsions. Lors des premiers essais nucléaires en effet, les scientifiques ont constaté la puissance de ces IEM provoquée par l'interaction entre l'explosion nucléaire et le champ magnétique terrestre. Un essai américain en particulier, en 1962 à 400 km d'altitude dans le Pacifique, provoque de fortes impulsions qui auraient perturbé l'éclairage public de plusieurs localités de l'archipel d'Hawaï. Une arme utilisant des impulsions électromagnétiques nucléaires nécessiterait donc en revanche une explosion atomique, ce qui supposerait que le pays qui l'utilise franchisse la logique du nucléaire. En 2012, alors que les inquiétudes grandissaient autour du programme nucléaire iranien découvert quelques années auparavant, le journal britannique Sunday Times avait assuré qu'Israël réfléchissait à frapper préventivement son adversaire avec une telle bombe explosant à très haute altitude et perturbant tous les appareils électroniques du pays. IEM non nucléaires Et si l'explosion ne provoquerait en théorie aucun souffle ni aucune radiation au sol, l'ingénieur israélien Uzi Rubin, qui a dirigé le développement du système de défense anti-aérien de l'État hébreu, expliquait dans le même article qu'il était «hors de question d'utiliser un engin nucléaire, même pour un usage non létal comme une IEM». «Il y a des méthodes pour créer une IEM depuis le sol», ajoutait-il. Il existe aussi en effet les impulsions électromagnétiques non nucléaires. «Utilisant la même technique qu'un canon à micro-ondes mais à une plus grande échelle et avec des effets non directifs assumés, les bombes à IEM sont à l'étude dans plusieurs pays», explique le colonel Stanislas Michel dans la Revue de défense nationale. En théorie, de telles armes pourraient neutraliser toutes les systèmes électroniques d'une zone de quelques dizaines à quelques centaines de mètres, par exemple où se situe un centre de commandement, sans impacter les combattants. «À l'heure de notre hyperdépendance à la technologie, une bombe à impulsion serait redoutable sur nos sociétés ultra-connectées», explique Stanislas Michel, car une telle arme affecterait non seulement les infrastructures militaires de défense dans le cadre d'un conflit mais aussi toutes les infrastructures civiles, des transports aux hôpitaux en passant par les systèmes bancaires. Publicité Course au développement Aujourd'hui en tout cas, ce type d'armes dont il est a priori «assez complexe de se protéger des effets sur les réseaux de communication et les systèmes informatiques», est d'ores et déjà, déclaré opérationnel par les États-Unis et la Chine, ajoute le spécialiste. En 2021, la Chine aurait en effet effectué un test concluant en tirant sur un avion sans pilote qui volait à 1500 mètres d'altitude. Mais de manière générale, les pays restent pour le moment très discret sur cette technologie dont la course au développement est engagée. «Décrire les armes électromagnétiques, c'est comme parler de quelque chose que personne n'a jamais vu, mais dont chacun comprend l'existence et la réalité», expliquait l'été dernier au Jérusalem Post Rotem Mey-Tal, le PDG d'une société de défense israélienne qui alertait, au moment où Israël s'apprêtait à lancer une offensive de grande envergure contre l'Hezbollah libanais, sur les possibles transferts d'armes à impulsion électromagnétique de l'Iran au mouvement chiite. L'expert expliquait qu'une telle arme pourrait être installée à l'avant d'un drone, à la place d'une charge explosive, et déclenchée au-dessus de la cible visée. «Mais là encore, il ne s'agit que de spéculations, car il n'existe à ce jour aucune documentation sur l'utilisation d'une telle arme ou technologie», ajoutait-il.