
L'ONU recense 613 morts près de convois humanitaires
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a recensé 613 morts à Gaza près de convois humanitaires et de points de distribution d'aide gérés par une organisation américaine soutenue par Israël depuis le début de ses activités, fin mai.
Associated Press
Vendredi, des frappes aériennes israéliennes ont tué 15 Palestiniens à Gaza, tandis que 20 autres personnes ont été tuées par balle alors qu'elles attendaient de l'aide, a indiqué à l'Associated Press la morgue de l'hôpital qui a recueilli leurs corps.
La porte-parole Ravina Shamdasani a déclaré que le Haut-Commissariat n'était pas en mesure d'attribuer la responsabilité de ces meurtres. Elle a toutefois affirmé qu'« il est clair que l'armée israélienne a bombardé et tiré sur des Palestiniens qui tentaient d'atteindre les points de distribution » gérés par la Fondation humanitaire de Gaza.
Dans un message adressé à l'Associated Press, Mme Shamdasani a précisé que sur le total recensé, 509 morts étaient « liées à la Fondation humanitaire de Gaza », c'est-à-dire sur ses sites de distribution ou à proximité.
La Fondation humanitaire de Gaza a nié tout décès ou blessure grave sur ses sites et affirme que les tirs en dehors de leur voisinage immédiat relèvent de la compétence de l'armée israélienne.
Une autre journée meurtrière
D'autres décès ont été signalés à proximité des sites de distribution d'aide dans la nuit de vendredi, selon des responsables de l'hôpital Nasser de Khan Younès.
Au moins trois Palestiniens ont été tués près des sites d'aide de Rafah, qui sont proches de deux sites gérés par la fondation. Dix-sept autres sont morts alors qu'ils attendaient le passage de camions à l'est de Khan Younès.
Sur les 15 Palestiniens tués lors des frappes de vendredi, huit étaient des femmes et un était un enfant, a indiqué l'hôpital.
Les discussions de trêve se poursuivent
Le Hamas a déclaré vendredi qu'il menait des discussions avec les dirigeants d'autres factions palestiniennes afin d'examiner une proposition de cessez-le-feu qui lui a été présentée par les médiateurs égyptiens et qataris.
Le président américain Donald Trump a affirmé mardi qu'Israël avait accepté les termes d'un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza et a exhorté le Hamas à accepter l'accord avant que la situation ne se détériore.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que le nombre de Palestiniens tués sur le territoire avait dépassé les 57 000. La guerre a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont attaqué le sud d'Israël, tuant 1200 personnes et prenant environ 250 otages.
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La Presse
8 hours ago
- La Presse
L'ONU recense 613 morts près de convois humanitaires
Des Palestiniens inspectent les dommages d'une frappe israélienne dans le centre de la bande de Gaza Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a recensé 613 morts à Gaza près de convois humanitaires et de points de distribution d'aide gérés par une organisation américaine soutenue par Israël depuis le début de ses activités, fin mai. Associated Press Vendredi, des frappes aériennes israéliennes ont tué 15 Palestiniens à Gaza, tandis que 20 autres personnes ont été tuées par balle alors qu'elles attendaient de l'aide, a indiqué à l'Associated Press la morgue de l'hôpital qui a recueilli leurs corps. La porte-parole Ravina Shamdasani a déclaré que le Haut-Commissariat n'était pas en mesure d'attribuer la responsabilité de ces meurtres. Elle a toutefois affirmé qu'« il est clair que l'armée israélienne a bombardé et tiré sur des Palestiniens qui tentaient d'atteindre les points de distribution » gérés par la Fondation humanitaire de Gaza. Dans un message adressé à l'Associated Press, Mme Shamdasani a précisé que sur le total recensé, 509 morts étaient « liées à la Fondation humanitaire de Gaza », c'est-à-dire sur ses sites de distribution ou à proximité. La Fondation humanitaire de Gaza a nié tout décès ou blessure grave sur ses sites et affirme que les tirs en dehors de leur voisinage immédiat relèvent de la compétence de l'armée israélienne. Une autre journée meurtrière D'autres décès ont été signalés à proximité des sites de distribution d'aide dans la nuit de vendredi, selon des responsables de l'hôpital Nasser de Khan Younès. Au moins trois Palestiniens ont été tués près des sites d'aide de Rafah, qui sont proches de deux sites gérés par la fondation. Dix-sept autres sont morts alors qu'ils attendaient le passage de camions à l'est de Khan Younès. Sur les 15 Palestiniens tués lors des frappes de vendredi, huit étaient des femmes et un était un enfant, a indiqué l'hôpital. Les discussions de trêve se poursuivent Le Hamas a déclaré vendredi qu'il menait des discussions avec les dirigeants d'autres factions palestiniennes afin d'examiner une proposition de cessez-le-feu qui lui a été présentée par les médiateurs égyptiens et qataris. Le président américain Donald Trump a affirmé mardi qu'Israël avait accepté les termes d'un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza et a exhorté le Hamas à accepter l'accord avant que la situation ne se détériore. Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que le nombre de Palestiniens tués sur le territoire avait dépassé les 57 000. La guerre a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont attaqué le sud d'Israël, tuant 1200 personnes et prenant environ 250 otages.


La Presse
13 hours ago
- La Presse
Le Hamas prêt à négocier
Un homme inspecte les dégâts après une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Gaza) Le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition d'accord de cessez-le-feu à Gaza où, selon la Défense civile, l'offensive israélienne a fait 52 morts en 24 heures. Équipe de l'AFP avec Roland LLOYD PARRY à Jérusalem Agence France-Presse L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. À l'issue de « consultations internes et avec [d'autres forces] palestiniennes », le mouvement islamiste palestinien a indiqué dans un communiqué être « prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre » d'une proposition de trêve parrainée par Washington et qui lui a été transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte. Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. PHOTO ODED BALILTY, ASSOCIATED PRESS Des personnes sont assises sur des bancs, décorés de drapeaux jaunes symbolisant les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël. L'armée israélienne a poursuivi vendredi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile à Gaza. À l'hôpital Nasser de Khan Younès (Sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, des hommes récitent la prière des morts. À côté, des femmes en pleurs entourent le corps d'un proche. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Une fillette est réconfortée par une proche alors qu'elle pleure un être cher lors des funérailles des Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza la veille, devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 4 juillet 2025. « Mon fils est allé chercher de la farine ! Ils nous disent ' venez chercher les aides ', nous y allons et ils nous tirent dessus », se lamente Nidaa al-Farra, qui a perdu son fils de 19 ans près d'un site de distribution d'aide. « Jusqu'à la racine » La distribution de l'aide est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis. L'ONU a affirmé que plus de 500 personnes avaient été tuées depuis fin mai près de sites de la GHF. La fondation nie tout incident « à proximité » de ses sites. Interrogée sur les bombardements rapportés par la Défense civile (une organisation de premiers secours), l'armée israélienne a déclaré « mener des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas ». Elle a aussi fait état de « la mort au combat » d'un soldat à Gaza. L'ONG Médecins sans frontières a affirmé de son côté qu'un de ses anciens collaborateurs, Abdallah Hammad, figurait parmi les Palestiniens tués jeudi alors qu'ils attendaient des camions d'aide près de Khan Younès. Cette semaine, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé vouloir éliminer « jusqu'à la racine » le Hamas, redisant l'un des buts affichés de la guerre, mais il a aussi indiqué que la priorité première était de ramener « tous » les otages encore détenus, à Gaza, « sans exception » : les morts comme les vivants. La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Vue du site de la frappe israélienne du 4 juillet qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza. Cessez-le-feu « permanent » M. Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu « permanent » et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, ont permis le retour de nombreux otages israéliens en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. En mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a coupé l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza (ne desserrant que partiellement son blocus en mai) avant de reprendre son offensive sur le petit territoire côtier, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et des ONG.


La Presse
13 hours ago
- La Presse
Le Hamas prêt à engager des négociations dès maintenant
Un homme inspecte les dégâts après une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Gaza) Le Hamas a annoncé vendredi soir être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre de la proposition d'accord de cessez-le-feu avec Israël qu'il reçue des médiateurs. Équipe de l'AFP avec Roland LLOYD PARRY à Jérusalem Agence France-Presse Le Hamas « a achevé ses consultations internes et avec [d'autres forces] palestiniennes concernant la dernière proposition des médiateurs en vue de l'arrêt de l'agression contre notre peuple à Gaza. Le mouvement a remis sa réponse aux médiateurs [… et celle-ci est] positive, et le mouvement est prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre de ce cadre », indique un communiqué du mouvement islamiste palestinien. L'annonce du Hamas intervient avant un déplacement lundi à Washington du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou pour rencontrer le président Donald Trump, lequel fait pression pour un cessez-le-feu à Gaza, dévastée par près de 21 mois de guerre. « Nous menons des consultations avec les chefs des factions palestiniennes au sujet de la proposition envoyée par les médiateurs », avait dit dans un communiqué le mouvement islamiste Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre. Selon une source palestinienne, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël. PHOTO ODED BALILTY, ASSOCIATED PRESS Des personnes sont assises sur des bancs, décorés de drapeaux jaunes symbolisant les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, à Tel-Aviv, en Israël. Dans le même temps, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d'aide humanitaire. À l'hôpital Nasser de Khan Younès (Sud), où ont été transportés des corps de Palestiniens enveloppés dans des linceuls en plastique, des hommes récitent la prière des morts. À côté, des femmes en pleurs entourent le corps d'un proche. « Mon fils est allé chercher de la farine ! Ils nous disent ' venez chercher les aides ', nous y allons et ils nous tirent dessus », se lamente Nidaa al-Farra, qui a perdu son fils de 19 ans près d'un site de distribution d'aide. « Jusqu'à la racine » La distribution de l'aide est gérée depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les États-Unis. L'ONU a affirmé que plus de 500 personnes avaient été tuées depuis fin mai près des sites de la GHF. La fondation nie tout incident « à proximité » de ses sites. Interrogée sur les bombardements rapportés par la Défense civile, l'armée israélienne a déclaré « mener des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas ». Elle a fait état de « la mort au combat » d'un soldat à Gaza. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Une fillette est réconfortée par une proche alors qu'elle pleure un être cher lors des funérailles des Palestiniens tués dans les frappes israéliennes sur le sud de la bande de Gaza la veille, devant l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 4 juillet 2025. L'ONG Médecins sans frontières a affirmé de son côté qu'un de ses anciens collaborateurs, Abdallah Hammad, figurait parmi les Palestiniens tués jeudi alors qu'ils attendaient des camions d'aide près de Khan Younès. « Nous sommes révoltés et attristés par sa mort », a dénoncé MSF. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile à Gaza. Cette semaine, M. Nétanyahou a redit vouloir éliminer « jusqu'à la racine » le Hamas, l'un des buts affichés de la guerre, avec le retour des otages et le contrôle de Gaza. Il a aussi promis de ramener « tous » les otages, « sans exception ». Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Vue du site de la frappe israélienne du 4 juillet qui a endommagé et détruit des bâtiments résidentiels, dans le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza. « Un grand et bel accord » À Tel-Aviv, les familles des otages ont manifesté devant une annexe de l'ambassade des États-Unis pour réclamer un « grand et bel accord pour les otages » et un cessez-le-feu, en allusion à la « grande et belle » loi budgétaire de Donald Trump. M. Trump a assuré mardi que Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu et exhorté le Hamas à l'accepter, évoquant un accord proche. Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, réclame publiquement un cessez-le-feu « permanent » et un retrait israélien de Gaza. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 à Gaza, négociées via le Qatar, les États-Unis et l'Égypte, ont permis le retour de nombreux otages israéliens et la libération de prisonniers palestiniens. Faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris le 18 mars son offensive contre Gaza, où les quelque deux millions de Palestiniens vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et des ONG.