
Une âme grenat: Dylan Bronn: «Servette a été et reste mon meilleur choix»
Dylan Bronn avait laissé une belle impression au Servette FC lors de son prêt au printemps 2024. Il faut croire que Servette lui a aussi fait belle impression: il est de retour, pour de bon cette fois.
BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO
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24 Heures
16 hours ago
- 24 Heures
Euro 2025: le scénario rêvé pour la Suisse
Euro 2025 – La Suisse n'aurait pas pu rêver d'un plus beau conte de fées Tant d'épisodes auraient pu faire basculer le destin de l'équipe de Suisse. Son histoire tient à un fil magique, qui l'unit désormais au reste du pays. Florian Vaney Quelques centaines de spectateurs ont quitté le Stade de Genève avant la fin du match, alors que la Suisse perdait encore 1-0. Ceux qui sont restés ont été récompensés. BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Il y aura un avant et un après-Euro 2025. L'enthousiasme autour de l'équipe de Suisse semble presque trop grand pour être vrai. Qualifiée pour les quarts de finale, l'équipe nationale a vu les planètes s'aligner ces derniers jours pour créer le scénario parfait et rendre son parcours inoubliable. Depuis un mois, elle frôle les catastrophes pour mieux surprendre son public. Fée aux pouvoirs multiples, l'équipe de Suisse recouvre ce qu'elle touche d'une poudre magique. À l'Euro, les problèmes ne le restent que le temps que la magie fasse effet. Que cela soit du ressort de l'équipe nationale ou d'un pays qui s'est très vite pris au jeu du tournoi, tout finit toujours par s'arranger. Comme un alignement de planètes marqué du sceau de la positivité, de la bienveillance et du changement. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Genève peine à remplir son stade pour certaines affiches qui lui ont été attribuées? Des milliers de spectateurs se mobilisent à la dernière minute pour éviter au décor de faire tache. Toujours à Genève, le cortège des fans avant Finlande – Suisse ne reçoit pas le crédit espéré auprès des autorités et de l'organisation? Dix mille personnes répondent néanmoins présent, sans se formaliser plus qu'il ne faut de défiler entre une autoroute et des conteneurs. La Nati s'apprête à sortir prématurément de son Euro à l'issue de la phase de groupes? Géraldine Reuteler arme une frappe ratée qui, comme téléguidée par une bonne étoile, devient la passe décisive permettant à la Suisse de se qualifier pour les quarts de finale. À la maison ou au stade, le carton de l'Euro 2025 L'Euro 2025 fascine. Après dix jours de compétition, il faut être doté d'un esprit de contradiction solide pour continuer à prétendre l'inverse. Dehors, glisser son nez dans ou autour de l'un des huit stades de la compétition suffit à s'en rendre compte. Ils sont toujours joviaux, parfois bruyants, presque systématiquement pleins, sans que l'UEFA n'ait eu à distribuer d'invitations pour parvenir à ses fins, contrairement à quelques idées reçues. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos S'enquérir des audiences TV ou du succès des articles de presse traitant du tournoi permet de comprendre que l'événement se vit aussi bien sur place que depuis son canapé ou son bureau. L'intérêt général en aurait pris un coup en Suisse si le parcours de la Nati s'était arrêté jeudi. Mais puisqu'il semble avoir été décidé que tout tournerait systématiquement dans le bon sens, elle s'est assurée, en ménageant un suspense maximum, de rester en lice huit jours supplémentaires. Le risque avec les paillettes, c'est de les voir se glisser devant les yeux et altérer la vision. Alors oui, tout est un peu plus lumineux à l'Euro vu d'ici parce que la Suisse y rencontre le succès. Il faut garder à l'esprit la nuance de l'incertitude, surtout lorsqu'il s'agit de parcourir en marche arrière le chemin vers la gloire de l'équipe nationale. Ces épisodes qui auraient pu faire basculer la Nati du mauvais côté de l'histoire. En Suisse, les catastrophes se muent en opportunités La blessure de la taulière Ramona Bachmann en préparation avait le poids d'un microdrame, surtout couplée à celle de Luana Bühler. La vérité de l'Euro dit que leurs défaillances ont libéré des places dans la liste des 23, qu'une femme comme Leila Wandeler en a profité et que, sans la fraîcheur de la Fribourgeoise (et sa passe décisive contre l'Islande!), la Suisse n'aurait peut-être jamais atteint les quarts. Un groupe de supporters est en train de naître autour de l'équipe de Suisse. BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO La relégation du printemps en Ligue des nations était et restera un échec cuisant. Mais jeudi, quelques instants après le match nul salvateur contre la Finlande, Pia Sundhage s'est permis de lui prêter une autre tournure. «Il faut penser au processus qui devait nous mener à l'Euro, à un système de jeu mis en place fin 2024 auquel il a fallu donner du temps.» Et qui porte ses fruits au meilleur moment, après les déboires du début d'année. Cette façon de réécrire l'histoire est peut-être osée. Mais la magie du moment permet beaucoup de choses. Puisqu'il est question de la sélectionneuse, Pia Sundhage et son staff ont failli dépasser la limite de ce qu'ils pouvaient demander à leurs internationales en préparation. En termes d'intensité, d'enchaînement de séances, de dévotion à l'équipe. Là encore, l'événement aurait pu déchirer le groupe suisse. Les dents serrées, il s'est accroché. Avant de réaliser que c'est aussi grâce à une forme physique affûtée qu'il s'est hissé en quarts. Donner les clés du Wankdorf ou de Saint-Jacques à l'équipe nationale féminine? Les erreurs défensives qui hier plombaient l'équipe de Suisse? Elles n'ont pas disparu, mais le scénario tout rose de l'Euro aide à les glisser sous le tapis. Les Suissesses perdent le match d'ouverture contre la Norvège, avec deux bévues individuelles de Julia Stierli et Livia Peng. Le public retient un match abouti, des Norvégiennes dominées, le début de quelque chose. Viola Calligaris offre jeudi un penalty largement évitable qui pousse ses coéquipières au-dessus du gouffre. Il est aussitôt effacé par le cri bestial de délivrance du Stade de Genève synonyme de qualification. Tout est unique dans le moment présent. Du fou parcours de l'équipe nationale à la conception même du tournoi. Jamais plus la Suisse n'aura les épaules pour organiser seule un Euro, qu'il soit masculin ou féminin. Le dire, c'est aussi se rendre compte du point de bascule en train de s'opérer autour du football féminin. Il y aura un avant et un après-Euro 2025. De la vente des billets prise d'assaut aux cortèges sillonnant les rues et regroupant jusqu'à 14'000 fans, la réalité déborde déjà du moule. Demain, il s'agira peut-être d'ouvrir les portes du Wankdorf ou du Parc Saint-Jacques aux matches de l'équipe de Suisse, elle qui se contentait jusqu'ici d'arènes plus modestes qu'elle peinait parfois à remplir. Hier, cette alternative paraissait démesurée. Il y a là l'une des heureuses conséquences potentielles de l'Euro. La plus grande interrogation concerne les championnats nationaux. Vendredi, Young Boys annonçait la création d'un plan de «perspectives pour les femmes dans le football», qui devrait aller de pair avec un investissement important. D'autres clubs lui emboîteront-ils le pas? Cela semble être la suite logique, dans un monde où l'Euro aura réussi son coup jusqu'au bout. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Se connecter Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
a day ago
- 24 Heures
DIRECT Euro 2025: la Suisse contre l'Espagne en quarts de finale
Hier, 08h26 Remaniées avec une défense très jeune, les Bleues portées par Clara Mateo sont tout proches des quarts de finale de l' Euro 2025 après avoir écrasé le pays de Galles (4-1) mercredi soir. Avec 6 points, en tête de leur groupe D, il suffira d'un match nul aux joueuses de Laurent Bonadei dimanche soir face aux Pays-Bas pour assurer leur ticket. AFP/SEBASTIEN BOZON Mercredi soir à Saint-Gall (devant 15 900 personnes), et avec une équipe bis alignée contre les Galloises, qui vivent la première grande compétition de leur histoire, tout n'a pas été simple ni très fluide pour les Bleues avec des erreurs de transmissions et des manques d'automatisme en défense surtout en première période. Clara Matéo impliquée sur les trois premiers buts français «On sait que c'est une équipe qui procède beaucoup en contre et qui ne lâche rien. On s'est fait un petit peur au début du match mais on avait confiance en nous, on savait que ce match, c'est 90 minutes, et du coup on est revenue dans le match assez rapidement et on a repris les devants assez rapidement», a confié Clara Matéo au micro de France 2. Avec un but, un pénalty et une passe décisive, l'attaquante du PFC, élue meilleure joueuse du championnat de France cette saison, a été la plus en vue et a permis aux Bleues de ne pas vraiment douter, sans pour autant impressionner. La N.14 a été impliquée sur les trois premiers buts français et était dans tous les bons coups: servie par Selma Bacha sur un corner, l'attaquante positionnée dans l'axe par le sélectionneur a ouvert le score d'un contrôle de la poitrine suivie d'une demi-volée (1-0, 8e). C'était elle qui avait provoqué le corner en faisant un bel appel en profondeur. En fin de première période, elle a obtenu un pénalty en faisant la différence dans la surface avant d'être déséquilibrée par une Galloise. Kadidiatou Diani s'est chargée de le transformer (2-1, 45+1). A la reprise, c'est encore Clara Mateo qui a été décisive en récupérant le ballon dans les pieds de la gardienne galloise Safia Middleton-Patel avant de servir en retrait la milieu lyonnaise Amel Majri, qui disputait à 32 ans son premier match dans un Euro (3-1, 53e). Le dernier but a été l'œuvre de Grace Geyoro, servie par Diani (4-1, 63e). Six buts, six buteuses différentes En début de match (14e), le Pays de Galles a réussi à marquer le premier but de son histoire dans une grande compétition par une de ses joueuses emblématiques, Jess Fishlock. Et sur ce but, la jeune défense française n'a pas été de tout reproche ne communiquant pas assez pour stopper l'attaque galloise. Pour ce second match de poule, le sélectionneur avait décidé de procéder à un large renouvellement tout en composant avec les blessures. Privé de Griedge Mbock (mollet) et de Maëlle Lakrar (cuisse), ses titulaires habituelles en défense centrale, Bonadei avait misé sur la charnière Alice Sombath et Thiniba Samoura (21 ans toutes les deux) et sur la latérale droite Melween N'Dongala à la place d'Elisa de Almeida. En cours de seconde période, avec la rentrée de Lou Bogaert à la place de Selma Bacha, la ligne des quatre défenseuses n'avait pas plus de 21 ans. Répétant qu'il n'y a pas d'équipe-type et qu'il procéderait à un large turn-over pour tenir le rythme du tournoi, le coach a déjà fait jouer 20 joueuses de champ au bout de la deuxième journée. Seules les deux gardiennes remplaçantes, Constance Picaud et Justine Lerond, et la capitaine Griedge Mbock, blessée à son arrivée, n'ont pas joué en Suisse. La France affrontera les Pays-Bas dimanche Avec la victoire inaugurale samedi (2-1) contre l'Angleterre, tenante du titre, les Bleues en sont à six buts inscrits par six joueuses différentes (Marie-Antoinette Katoto et Sandy Baltimore avaient marqué contre les Anglaises). «C'est tout un groupe, avec six buteuses différentes depuis le début de la compétition, cela veut dire que le danger peut venir de partout», s'est réjoui Bonadei en conférence de presse d'après-match. Dimanche soir à Bâle, il faudra retrouver un peu plus de rythme et d'impact physique pour ne pas se faire de frayeur inutile contre les Pays-Bas, vainqueurs de l'Euro en 2017 mais surclassés par l'Angleterre (4-0) mercredi en fin d'après-midi.


24 Heures
a day ago
- 24 Heures
Le secret du discours qui a inspiré les Suissesses
Avant le tournoi, Dominique Blanc, président de l'ASF, a parlé aux internationales helvétiques. Il révèle ici les mots-clés utilisés. Publié aujourd'hui à 14h57 Leila Wandeler, Iman Beney, Coumba Sow et toute l'équipe de Suisse qui jubile, portée par des valeurs fortes, martelées par Dominique Blanc, président de l'ASF, juste avant l'Euro. Freshfocus En bref: C'était avant que tout existe, avant que tout un pays ne plonge la tête la première dans son Euro. Dans l'antichambre de l'événement, Dominique Blanc est prêt. Le président de l'Association suisse de football vient de recevoir le 26 juin une statistique d'Adrian Arnold, chef de la communication. Il lui communique un nombre: 122. «Cent vingt-deux, c'est le nombre d'articles recensés dans la presse suisse ce jour-là, précise Dominique Blanc. Il y avait dans la presse helvétique 122 articles qui parlaient de l' Euro 2025 à venir. Cela voulait dire une chose: que tout le pays serait derrière cette fantastique équipe féminine.» Le point de départ est là, à l'arrivée, il y a cette soirée exceptionnelle au Stade de Genève , cette qualification historique pour un quart de finale. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Des émotions incroyables, dit le président. Et j'ai repensé au message que je leur ai tenu avant le tournoi. Avec cinq mots-clés.» Cet Euro 2025 organisé en Suisse, c'est le bébé de Dominique Blanc, le président de l'ASF, qui peut quitter ses fonctions la tête haute après cette compétition. VANESSA CARDOSO/24 HEURES Ce discours fait aux internationales helvétiques a eu lieu le dimanche 29 juin, à Thoune, au camp de base. Dominique Blanc a martelé cinq mots. Ils sont ceux qui transpirent de cette Suisse. Il raconte. Confiance «Je leur ai dit: nous, l'ASF, le pays, a confiance en vous, les joueuses, le staff. Je leur ai dit que nous savions qu'elles étaient capables de grandes choses.» La confiance, c'est croire, malgré le but des Finlandaises à dix minutes de la fin, que tout reste possible. Solidarité «Il n'y a qu'une seule star dans l'équipe: c'est l'équipe elle-même. C'est un message important: on arrive à quelque chose ensemble.» La solidarité, c'est encourager Viola Calligaris qui vient de concéder un penalty, c'est repartir groupées pour arracher l'égalisation. Rêve «Moi, j'ai rêvé que la Suisse organiserait cet Euro. Je leur ai dit que les rêves peuvent devenir réalité. Qu'elles avaient le droit de rêver, de rêver en grand.» Le rêve, c'est ce quart de finale à venir, c'est l'assurance d'avoir déjà réussi l'Euro. Fierté «Je les ai assurées d'une chose: que nous étions déjà fiers d'elles. Et que le public le serait aussi, par-delà les résultats, si elles donnaient tout.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La fierté, c'est un pays qui se mobilise pour porter son équipe et une équipe qui, en retour, porte son pays. Joie «Elles se sont préparées pour cet Euro avec le plus grand sérieux. Je leur ai dit qu'elles ne devaient pas oublier de prendre du plaisir et de le montrer.» La joie, c'est le sourire et le délicieux délire des Suissesses jeudi soir à Genève. C'est ce bonheur partagé. Dominique Blanc va quitter la présidence de l'ASF juste à la fin de cet Euro, remplacé par Peter Knäbel . Il peut partir la tête haute. Sur le thème de l'Euro 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.