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Trêve à Gaza : Benyamin Netanyahou à Washington, Donald Trump confiant sur un accord « cette semaine »

Trêve à Gaza : Benyamin Netanyahou à Washington, Donald Trump confiant sur un accord « cette semaine »

Le Parisien6 days ago
Les discussions s'intensifient. Le
Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou
est à Washington (États-Unis) ce lundi pour rencontrer le
président américain Donald Trump
, qui a dit espérer un accord « cette semaine » entre Israël et le Hamas palestinien
pour une libération d'otages dans la bande de Gaza.
Des
négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont commencé ce dimanche soir à Doha
en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages et de prisonniers. « Les discussions portent sur les mécanismes de mise en œuvre » de l'accord et un « échange » d'otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des pourparlers, qui se font par l'intermédiaire de médiateurs.
Donald Trump a estimé ce dimanche qu'il existait « de bonnes chances » de parvenir à un accord. « Nous avons déjà fait sortir beaucoup d'otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine », a-t-il déclaré à des journalistes.
Avant de s'envoler pour les États-Unis, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a jugé que sa rencontre avec Donald Trump pouvait « contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous ». La rencontre entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou n'est pas prévue avant 18h30 locales (00h30 à Paris) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison Blanche. Le président américain pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique après 21 mois de guerre.
Benyamin Netanyahou a indiqué avoir donné à ses négociateurs des « instructions claires » : parvenir
à un accord « aux conditions que nous avons acceptées »
. Le dirigeant israélien avait jugé « inacceptables » ce samedi les « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » initialement parrainée par les États-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.
Selon des sources palestiniennes proches des discussions, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d'après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.
Benyamin Netanyahou a une « mission importante » à Washington, a déclaré le président israélien Isaac Herzog après l'avoir rencontré ce dimanche matin : « faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison ».
Sur les 251 personnes enlevées
lors de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023
, à l'origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne. Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Le 18 mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu,
Israël a repris son offensive à Gaza
, où le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007.
Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d'habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et les ONG, 26 Palestiniens ont été tués dimanche par les bombardements israéliens, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile. Interrogée par l'AFP sur les faits rapportés par Mahmoud Bassal, l'armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter dans l'immédiat.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties. Ce vendredi, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a recensé au moins 613 personnes tuées lors de distributions d'aide à Gaza entre le 26 mai et le 27 juin, dont 509 près des seuls centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les États-Unis et Israël.
L'attaque du 7-Octobre a fait 1 219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Au moins 57 418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
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