
Élection partielle dans Arthabaska
(Montréal) Le vote par anticipation dans la circonscription d'Arthabaska, dans le Centre-du-Québec, se déroule samedi et dimanche en vue du scrutin du 11 août. Pas moins de 10 candidats se font la lutte.
La Presse Canadienne
À l'heure actuelle, la lutte semble surtout opposer le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, au candidat du Parti québécois (PQ), Alex Boissonneault. La Coalition avenir Québec (CAQ), le parti du gouvernement Legault, y présente le candidat Keven Brasseur.
Les candidats choisis par les autres partis représentés à l'Assemblée nationale sont Chantale Marchand, pour le Parti libéral du Québec (PLQ), et Pascale Fortin pour Québec solidaire (QS).
Les autres candidats qui ont reçu l'autorisation d'Élections Québec de se présenter sont Louis Chandonnet (Équipe autonomiste), Denis Gagné (indépendant), Trystan Martel (Climat Québec), Arpad Nagy (indépendant) et Éric Simard (Union nationale).
Cette élection partielle est devenue nécessaire à la suite du départ du député caquiste Éric Lefebvre, en cours de mandat, qui a tenté sa chance sur la scène fédérale. M. Lefevre, qui porte les couleurs du Parti conservateur du Canada, a été élu le 28 avril dans la circonscription fédérale de Richmond-Arthabaska.
Lors des dernières élections générales au Québec, en octobre 2022, Éric Lefebvre avait facilement été élu en obtenant 51,75 % des suffrages, devançant son plus proche rival, le candidat conservateur Tarek Henoud par plus de 12 200 voix.
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La Presse
an hour ago
- La Presse
La grande séduction (difficile) des jeunes
C'est un tout petit pourcentage, enfoui sous des centaines d'autres dans l'Enquête québécoise sur les loisirs culturels et le divertissement, mise en ligne lundi par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ). Un petit chiffre qui m'ébranlerait, si j'étais patron de RDS, de TVA Sports, ou même du Canadien, des Alouettes, du CF Montréal ou de la Victoire. Vous le trouverez à la page 40. Tableau 2,1. Deuxième colonne. Deuxième rangée. 9,9 %. Ça représente quoi ? La proportion de Québécois de 15 à 29 ans qui regardent un match ou une émission de sports « tous les jours, ou presque ». Pas juste à la télévision. Sur toutes les plateformes vidéo. C'est peu. Le plus bas pourcentage, tous groupes d'âge confondus. Étonnant ? Et comment ! Lorsque j'étais adolescent, les jeunes de mon âge étaient ceux qui regardaient le plus fidèlement les émissions sportives, révèlent les sondages de l'époque. Entre 1999 et 2014, quatre grandes études réalisées par le gouvernement québécois démontraient toutes un attachement important des jeunes pour le contenu sportif télévisé. Que s'est-il passé dans la dernière décennie ? « Il y a eu une transformation profonde des habitudes de consommation, influencée par les technologies numériques », répond le chargé de projet responsable de la plus récente enquête, Pascal Genêt. Il n'a pas voulu comparer les chiffres de 2024 à ceux des études précédentes. Question de méthodologie. Ce ne sont pas exactement les mêmes groupes d'âge, les mêmes choix de réponses et la même composition de l'échantillon. N'empêche, la vague de fond est bien réelle. Elle ne frappe pas que le Québec. Aux États-Unis et en Angleterre, on enregistre aussi des variations importantes de l'intérêt des jeunes pour les émissions sportives, notamment pour les matchs en direct. « Si les sports traditionnels n'évoluent pas, le déclin des assistances et de l'auditoire s'accélérera avec la génération Z », prévenait la firme Nielsen dès 2019. « Les Z ont des attentes élevées en matière de divertissement, notait-elle. C'est une erreur de croire que les Z vont automatiquement aimer les mêmes sports que leurs parents et leurs grands-parents. Non seulement leurs goûts en matière de sports sont différents, mais ils les consomment d'une autre façon que les générations précédentes. » Un exemple concret : les parties diffusées en direct. Pour les Z, habitués à la vidéo sur demande, ça peut être contre-intuitif. Seulement le quart des Z américains trouvent « important » de regarder un match à heure fixe. Proportionnellement, c'est presque deux fois moins que dans les autres groupes d'âge (Morning Consult, 2020). Sans surprise, les jeunes préfèrent les formats courts. Je ne parle pas ici d'un match de baseball de deux heures et demie plutôt que trois. Pensez plutôt à des compilations, des jeux spectaculaires, des déclarations percutantes. L'ISQ le confirme : les jeunes sont friands des courtes vidéos, comme les reels sur Instagram. Pour les détenteurs de droits, comme RDS et TVA Sports, c'est un cauchemar. Les jeunes adultes représentent une cible de choix pour les annonceurs : première carte de crédit, première voiture, premier appartement, première épicerie solo, premier frigo… Sauf que si les jeunes ne regardent que quelques secondes d'une partie, plutôt que les trois heures, comment verront-ils les publicités ? Si l'érosion des cotes d'écoute se poursuit, les annonceurs investiront-ils toujours autant ? Les ligues et les clubs sont aussi à risque. Mettez-vous dans les souliers des patrons de TVA Sports et de RDS. Ce 9,9 % modérerait-il vos envies de surenchérir pour les droits des matchs du Canadien ? Je serais nerveux. D'autres réseaux ont déjà pris un pas de recul. L'hiver dernier, ESPN a demandé au baseball majeur de réviser à la baisse les droits qu'il payait. Le commissaire a refusé. Les deux parties ont convenu de cesser leur collaboration après cette saison. Autre fracture générationnelle : l'abondance. Quand j'étais ado, je consommais beaucoup de télévision. Lance et compte, Omerta, Scoop, Les filles de Caleb, La petite vie, Un gars, une fille, Friends, etc. Plus les matchs du Canadien. Plus ceux des Expos. Plus les Grands Prix de F1. Pourquoi ? Parce que les mardis soir et les dimanches matin, il n'y avait pas grand-chose d'autre à faire en banlieue. Aujourd'hui ? Il y a TikTok. Instagram. YouTube. Netflix. Crave. Disney+. X. La télé. L'internet au grand complet. Les jeunes ne sont plus captifs des choix des directeurs de programmation. Ils sont inondés d'options. D'ailleurs, les trois-quarts des jeunes Québécois vivent dans un ménage abonné à au moins deux plateformes payantes. C'est plus que les autres groupes d'âge. Ça laisse aussi entrevoir qu'il y a des jeunes prêts à payer pour du contenu de qualité. « Les Z sont moins susceptibles de payer un loyer ou une hypothèque, car ils vivent encore souvent chez leurs parents, avait noté Nielsen. Ce groupe dispose d'un revenu qu'il peut consacrer à l'achat d'accessoires de luxe. Les jeunes coupent souvent le cordon du câble, mais ils sont prêts à payer pour des contenus sportifs de qualité. Ils sont plus sélectifs [que les autres générations], et veulent choisir les évènements sportifs qu'ils souhaitent voir. » Leurs préférences ? L'ISQ n'ayant pas posé la question, nous n'avons pas les données pour le Québec. En France et aux États-Unis, les sondages démontrent que les jeunes sont particulièrement attirés par les sports rapides, comme le basketball et les arts martiaux mixtes. En revanche, ils ont moins d'intérêt pour des sports lents, comme le golf, le cyclisme et le baseball. Selon Nielsen, « cette génération préfère les contenus courts et faciles à consommer, plutôt que les matchs entiers avec de longs moments entre deux changements au pointage ». Les conclusions de la firme Arcom pour le marché français sont semblables. Les moins de 35 ans apprécient les compilations et les courtes entrevues sur les réseaux sociaux. Un créneau difficile à monétiser pour les détenteurs de droits. À l'opposé, les jeunes Français sont moins emballés par les émissions de débats. Des diffuseurs commencent à réagir. Apple m'envoie des alertes pour m'informer des fins de parties enlevantes dans la MLS. DAZN offre RedZone, qui permet de voir l'essentiel de chaque partie de la NFL en direct. Pour accrocher les jeunes, les diffuseurs et les ligues n'ont plus le choix. Ils sont condamnés à réduire les temps morts. À morceler les parties. À personnaliser les contenus. À innover. C'est à eux de s'adapter – et non aux Z.


La Presse
3 hours ago
- La Presse
L'Ordre veut récupérer et protéger les dossiers des patients
L'Ordre des dentistes du Québec s'adresse à la Cour supérieure pour récupérer les dossiers des patients orphelins d'un ex-dentiste de la couronne nord de Montréal, arrêté pour trafic de drogues en avril dernier, et détenu depuis quatre mois. L'organisme, qui souligne dans sa requête son rôle de protecteur du public, veut, par le fait même, protéger les dossiers des patients, dont le nombre exact n'est pas précisé, et s'assurer de leur suivi. Sébastien Perreault, 53 ans, ancien membre de deux clubs-écoles des Hells Angels durant les années 1990, a été appréhendé par les enquêteurs de l'Antigang du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à l'issue d'une enquête au cours de laquelle les limiers auraient notamment saisi un kilogramme de MDMA (ecstasy), des machines à produire et à encapsuler des comprimés, des dizaines de milliers de comprimés de stéroïdes, plusieurs factures de produits importés de Chine, plus de 50 000 $ en argent et un pistolet de calibre 25. Lisez l'article « Trafic de substances : un dentiste face à la Couronne » Perreault fait face à des accusations de production, de trafic et d'exportation de substances, de trafic de substance contre le dysfonctionnement érectile, de possession d'une arme à feu prohibée – un colt de calibre .25 –, d'entreposage illégal d'une arme à feu et de possession d'un poing américain. Un juge a refusé de le remettre en liberté et Perreault, qui était dentiste depuis 2016, a été radié de l'Ordre le premier avril. Des membres de sa famille, dont sa fille Leanna, 26 ans, ont également été arrêtés et accusés. Perreault pratiquait dans deux cliniques, une à Prévost et l'autre dans sa résidence de Blainville. Celle-ci fait l'objet d'une ordonnance de blocage ainsi que la résidence de sa fille à Bois-des-Filion. Hygiéniste improvisée Dans sa requête, l'Ordre écrit avoir fait plusieurs demandes à Perreault pour récupérer les dossiers de ses patients ou pour en transférer une partie à un autre dentiste, en vain. Il est également mentionné que durant la seule semaine du 28 juillet dernier, le syndic de l'Ordre a reçu des appels de quatre patients de Sébastien Perreault, que trois d'entre eux ont payé l'entièreté de leur traitement qui n'est pas terminé, que deux ont appelé à la clinique sans avoir aucun retour, que des prises d'empreintes dentaires ont été faites le 21 juillet sur un troisième par Leanna Perreault qui n'est ni dentiste, ni hygiéniste dentaire, et que celle-ci a même réclamé à un patient un paiement final de 2000 $ même si son père n'est plus dentiste. Le syndic a aussi reçu une demande d'enquête de la part d'un assureur pour des réclamations totalisant plus de 15 000 $ en honoraires pour des traitements réalisés sous le nom de Sébastien Perreault, entre le premier avril et la fin mai 2025, alors que ce dernier n'était plus membre de l'Ordre. Enfin, le syndic dit avoir reçu plusieurs appels de patients de Perreault qui veulent avoir accès à leur dossier et obtenir des informations quant à des recours pour des traitements problématiques. « Conséquemment, il est évident que la sécurité du public est compromise, que ce soit en raison de la compromission de la continuité des soins des patients du défendeur [Sébastien Perreault] ou encore du fait que la défenderesse [Leanna Perreault] semble poser des gestes réservés aux membres de l'Ordre », écrivent les avocats de l'organisme professionnel dans la requête. Ceux-ci demandent notamment à la Cour supérieure d'ordonner que la secrétaire de l'Ordre soit nommée gardienne provisoire des dossiers des anciens patients de Perreault, que ce dernier ne puisse altérer ces dossiers et qu'il les remette à l'Ordre dans les 24 heures suivant l'ordonnance, de bloquer aux membres de sa famille les accès au système de gestion des données des deux cliniques concernées, et enfin d'ordonner l'affichage sur les portes de celles-ci d'un avis indiquant que Sébastien Perreault n'est plus autorisé à exercer ce métier. Avec la collaboration de Louis-Samuel Perron, La Presse Pour joindre Daniel Renaud, composez-le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@ ou écrivez à l'adresse postale de La Presse.


La Presse
4 hours ago
- La Presse
Paul St-Pierre Plamondon voit d'un bon œil l'appui de Maxime Bernier
(Québec) Paul St-Pierre Plamondon trouve « assez intéressant » que le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, dise qu'il appuierait un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec. Il a même salué la « cohérence » du politicien de droite et a rappelé que « ça va prendre tout le monde » pour faire l'indépendance. Thomas Laberge La Presse Canadienne « On va prendre tous les alliés, même ceux qui sont assez loin de mes convictions […] Ce n'est pas parce que je n'ai pas les mêmes idées que Maxime Bernier qu'on va commencer à se pointer du doigt, au contraire », a affirmé le chef péquiste en mêlée de presse lundi, après la victoire de son candidat Alex Boissonneault lors de la partielle dans Arthabaska. Dans un courriel envoyé aux membres du PPC dimanche soir, Maxime Bernier a indiqué qu'il compte appuyer le camp du OUI dans un éventuel référendum sur la souveraineté du Québec ou en Alberta pour « briser l'emprise du fédéralisme impérial et ouvrir la voie à une dernière tentative de rééquilibrer notre fédération ». « On lui donnera que c'est cohérent, a soutenu Paul St-Pierre Plamondon. Lui, il veut vraiment, dans une approche libertarienne qui n'est pas du tout la mienne, qu'il n'y ait plus de gouvernement, ou le moins possible. Et il dit : si je suis cohérent avec moi-même, bien je vais me débarrasser du palier où il y a le plus de gaspillage. C'est une cohérence qu'on ne voit pas chez certains autres conservateurs et qui a un mérite. » PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon « Pédagogie » de l'indépendance Lundi, Paul St-Pierre Plamondon a admis que les électeurs d'Arthabaska ne semblaient pas être les plus intéressés par la question de l'indépendance. « Je ne vous cacherai pas que cette partielle-là portait davantage sur le choix d'un député et la qualité de la représentation », a-t-il soutenu. Malgré tout, le chef péquiste maintient son engagement de tenir un troisième référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat. Fraîchement élu, le nouveau député péquiste Alex Boissonneault a affirmé l'importance de faire la « pédagogie » de l'indépendance. « Notre parti s'est toujours engagé à tenir une consultation d'ici 2030, ça ne change pas. La question c'est de savoir de quelle façon on va en parler et comment on va aborder ces questions-là », a-t-il dit lundi en soirée après sa victoire. « Briser le pays » Le parti de Maxime Bernier indique toutefois qu'il ne partage pas « l'objectif ultime des mouvements séparatistes au Québec et en Alberta de briser le pays », mais que « leurs revendications sont légitimes ». « Compte tenu de la tendance constante vers une plus grande centralisation, la seule façon d'apporter des changements significatifs sous le gouvernement actuel pourrait être de profiter de la crise constitutionnelle qui suivrait un vote majoritaire en faveur de la sécession dans un référendum provincial », peut-on lire sur le site internet du PPC. Maxime Bernier, qui a voté OUI lors du référendum de 1995, a claqué la porte du Parti conservateur du Canada après sa défaite à la chefferie face à Andrew Scheer. En 2018, il fonde le PPC, une formation politique sur la scène fédérale plus à droite que son ancien parti. Depuis, Maxime Bernier n'a jamais réussi à se faire réélire. Lors des dernières élections fédérales, son parti n'a obtenu que 0,7 % des voix. Le PPC propose d'imposer « un moratoire sur les nouveaux résidents permanents pendant autant d'années que nécessaire, jusqu'à ce que la crise du logement se soit résorbée, que l'impact économique négatif de l'immigration de masse ait été neutralisé, et que le processus de désintégration sociale et culturelle dû à l'immigration de masse ait été inversé ». Il veut aussi abroger la Loi sur le multiculturalisme et mettre « l'accent sur l'intégration des immigrants dans la société canadienne ». En matière d'environnement, Maxime Bernier veut retirer le Canada de l'Accord de Paris et abolir « les taxes, règlements, subventions et programmes adoptés par le gouvernement libéral pour lutter contre les soi-disant changements climatiques ». Il veut aussi créer un ministère dédié à la réduction de la taille de l'État « qui examinera systématiquement tous les programmes dans le but d'abolir les programmes idéologiquement orientés qui font la promotion du wokisme, les programmes dont l'objectif principal est d'acheter des votes, les programmes désuets et inefficaces qui ne servent plus à un but clair, etc. ».