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Tesla condamné à verser 242 millions de dollars pour un accident mortel lié à la conduite autonome

Tesla condamné à verser 242 millions de dollars pour un accident mortel lié à la conduite autonome

Le Figaro01-08-2025
Le 25 avril 2019, un accident impliquant une Model S équipée de l'Autopilot de l'entreprise d'Elon Musk avait entraîné la mort d'une femme de 22 ans et fait un blessé.
Coup dur pour Elon Musk et Tesla. Le constructeur automobile américain a été jugé vendredi partiellement responsable d'un accident mortel survenu en avril 2019 en Floride ayant impliqué l'un de ses véhicules, une Model S, disposant de l'option «Autopilot», selon un avocat des plaignants.
Les huit membres d'un jury populaire ont décidé vendredi, à l'issue d'un procès devant un tribunal civil fédéral de Miami (Floride), d'attribuer aux plaignants une indemnisation totale de 328 millions de dollars, a expliqué à l'AFP Darren Jeffrey Rousso, du cabinet Rousso Boumel, qui représentait des ayant-droits. Il a expliqué que le jury avait fixé les dommages relevant de Tesla à 200 millions de dollars.
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Les jurés ont également attribué 59 millions de dollars aux ayant-droits de Naibel Benavides Leon et 69 millions à son petit-ami Dillon Angulo, au titre du préjudice pour souffrances endurées. Deux tiers de cette somme sont à la charge de l'auteur du sinistre, le conducteur du véhicule, et un tiers revient à Tesla, soit 42 millions de dollars pour l'entreprise.
Ces éléments ont été confirmés par la base de données des décisions judiciaires des tribunaux fédéraux américains. Le groupe d'Austin (Texas) devrait au final être redevable de 242 millions de dollars, a expliqué Jeffrey Rousso. «Justice a été rendue. Le jury a entendu toutes les preuves et a abouti à un verdict juste et équitable pour nos clients», a-t-il estimé.
«Le verdict est une erreur» pour Tesla
D'après la plainte déposée contre Tesla en avril 2021, le SUV Chevrolet Tahoe dans lequel le couple circulait le 25 avril 2019 à Key Largo (Floride) a été percuté à pleine vitesse par la Model S faute d'avoir été repéré par le dispositif d'aide à la conduite «Autopilot» . La jeune femme, âgée de 22 ans au moment de son décès, a été propulsée sur plusieurs dizaines de mètres, poursuit la plainte. Dillon Angulo a été blessé, mais aucun détail sur son état n'est disponible à ce stade.
«Le verdict d'aujourd'hui est une erreur et ne fait que provoquer un retour en arrière de la sécurité automobile et menace les efforts de Tesla et de l'industrie (automobile) dans son ensemble pour concevoir et mettre en œuvre une technologie qui sauve des vies», a réagi le constructeur dans une déclaration transmise à l'AFP. Il a affirmé avoir l'intention de faire appel «étant donné les importantes erreurs et irrégularités juridiques lors du procès».
Le jury «a conclu que le conducteur était très largement responsable du tragique accident» mais les éléments du dossier «ont prouvé que ce conducteur était seul responsable parce qu'il roulait en excès de vitesse, avec le pied sur l'accélérateur - ce qui a désactivé Autopilot - tandis qu'il cherchait à récupérer le téléphone qu'il avait fait tomber et sans avoir les yeux sur la rue», a argué Tesla. «Aucune voiture en 2019, et aucune actuellement, n'aurait pu éviter l'accident», a martelé le constructeur. «C'est une fiction concoctée par les avocats des plaignants de blâmer la voiture quand le conducteur - dès le premier jour - a reconnu et accepté sa responsabilité» de l'accident, a-t-il ajouté.
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Diplômé de Stanford, passé par Apple et Microsoft, l'entrepreneur est accusé d'être à l'origine d'une faillite frauduleuse de plusieurs dizaines de milliards de dollars en 2022. Le magnat sud-coréen des cryptomonnaies Do Kwon, accusé d'être à l'origine d'une faillite frauduleuse de plusieurs dizaines de milliards de dollars en 2022, a plaidé coupable devant un juge de New York, selon des documents judiciaires rendus publics mardi. gé de 33 ans, l'ancien cofondateur et PDG de Terraform Lab, qui faisait face au départ à neuf chefs d'accusation, a plaidé coupable pour deux d'entre eux, complot en vue de fraude et fraude électronique, devant le juge fédéral Paul Engelmayer. Il connaîtra sa peine le 11 décembre. Publicité Après avoir fui la Corée du Sud et Singapour, où était basée sa société, Do Kwon avait été arrêté au Monténégro avec son directeur financier. Réclamé à la fois par les autorités américaine et coréenne, il avait finalement été extradé en fin d'année dernière vers les États-Unis. Succès rapide Diplômé de Stanford, passé par Apple et Microsoft, l'entrepreneur avait connu un succès rapide, attirant des milliards d'investissements en lançant en 2020, le Terra, présenté comme un «stablecoin», c'est-à-dire une devise numérique dont le cours était théoriquement arrimé à une devise classique, en l'occurrence le dollar. Mais à la différence d'autres monnaies électroniques de ce type, comme le Tether ou l'USDC, le produit de la vente de Terra n'a pas été placé dans des actifs sûrs, comme du numéraire ou des obligations d'État, susceptibles d'être récupérés rapidement en cas de problème. Terraform Labs, l'entreprise fondée par Do Kwon, faisait reposer la valeur du Terra sur un algorithme. Au printemps 2022, après la dégringolade de l'autre cryptomonnaie créée par Terraform Labs, le Luna, le Terra a fait l'objet de ventes massives par des investisseurs devenus suspicieux. La valeur du Terra est descendue au-dessous d'un dollar, ce qui a poussé Terraform Labs à utiliser la presque totalité de ses réserves pour soutenir Luna et Terra, en vain. Au total, l'effondrement des deux cryptomonnaies a réduit de plus de 40 milliards de dollars la valeur des avoirs des détenteurs de Terra et Luna.

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«Ils ont un rôle d'incarnation, un peu comme nos rois jadis incarnaient l'État» : jusqu'où iront Jeff Bezos, Elon Musk et autres magnats de la tech ?
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C'est un moment charnière, dont le levier est ce qu'on a appelé la «classe créative», ce que Bourdieu nommait «la petite bourgeoisie nouvelle» : les personnes travaillant dans la publicité, la communication, le journalisme, la recherche, l'entrepreneuriat, etc. Pour eux, la tech se met alors à concevoir des produits comme Hollywood génère des « blockbusters ». La communication autour des lancements de produits et services change de dimension. Apple fut l'un des principaux acteurs de ce tournant. Steve Jobs devient alors le roi de la tech. Pourtant, il ne savait pas coder. Avec Apple, la complexité devient magie, le changement devient révolution, et l'entrepreneur une figure contestataire s'opposant à l'ordre établi. Souvenez-vous de la photo de Steve Jobs en train de faire un doigt d'honneur devant le siège d'IBM en 1984, à New York. 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Dans la Déclaration d'indépendance américaine se retrouvent des principes chers aux entrepreneurs de la tech : liberté d'expression, liberté de croire, liberté d'entreprendre, même si ces libertés s'accompagnent d'inégalités. À ce titre, il faut garder en tête que les patrons de la tech sont des entrepreneurs particuliers, loin des entrepreneurs ordinaires américains. Ils sont plus diplômés, viennent des sciences et de l'informatique, ont une expérience et une vision positive des sciences et des techniques, d'autant plus qu'ils ont bénéficié d'un accès précoce aux nouvelles technologies. Les entrepreneurs nés entre la fin des années 1960 et le début des années 1970 ont connu toutes les vagues d'innovation de l'informatique grand public : PC, jeu vidéo, Internet, réseaux sociaux, apps, IA. Et ce sont presque exclusivement des hommes. Dans votre livre, vous parlez de la tech comme d'une religion de l'avenir. Que voulez-vous dire ? Est-ce dire que ces patrons sont de «nouveaux gourous» ? Ce sont des gens qui ont grandi dans un univers hypertechnicisé, et qui sont plus souvent athées que l'ensemble de la population américaine. Ils considèrent les nouvelles technologies comme le moteur de l'Histoire. Ils pensent et s'expriment avec un point d'horizon : le futur. Ce qui les obsède, c'est comment les choses se passeront dans cinq, vingt, cinquante, cinq cents ans. Voire 2,8 millions d'années pour Elon Musk (année estimée d'explosion de la planète Terre selon Musk, NDLR), dont l'obsession est la fin du monde. Quelles sont les questions politiques que pose la prise de pouvoir de la tech sur le monde ? Lorsqu'on utilise des produits et des services technologiques, en un sens, on délègue un peu de notre droit au futur, car les industriels à la tête des entreprises qui les développent font des choix en notre nom, sans concertation. Est-on à l'aise avec cet état de fait ? Est-ce que l'on a envie que notre futur ou celui de nos enfants soit déterminé par des gens qui n'ont pas été élus, qui s'exonèrent régulièrement de leur responsabilité politique, voire méprisent les démocraties ? Gardons en tête cette leçon du XXe siècle : la tech n'a comme limite que celle qu'on lui fixe. Olivier Alexandre est directeur adjoint du Centre Internet et société du CNRS.

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