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Trump va-t-il punir la Suisse à coups de taxes le 1er août?

Trump va-t-il punir la Suisse à coups de taxes le 1er août?

24 Heures28-07-2025
Le délai fixé par le président américain avant d'augmenter le coût des exportations vers les USA expire dans quelques jours. Aucun «deal» n'est en vue. Publié aujourd'hui à 08h37
Donald Trump est actuellement en Écosse, où il s'adonne à sa passion: le golf.
AFP
En bref:
Le compte à rebours est lancé. C'est ce vendredi 1er août qu'expire l'ultimatum fixé par Donald Trump avant de faire exploser les droits de douane. La Suisse, pays d'exportation, doit-elle craindre un coup de massue le jour de sa fête nationale? La réalité est que personne n'en sait rien, tant l'administration américaine fait souffler le chaud et le froid sur ses partenaires commerciaux.
Pour le comprendre, il faut faire un retour en arrière. Et constater qu'en six mois de mandat, le président américain aura dit beaucoup de choses et souvent leur contraire. Souvenez-vous.
Le 2 avril 2025, lors de son discours du «Liberation Day», Donald Trump annonçait une taxe de base de 10% sur tous les produits importés. Dans un deuxième temps, il prévenait des taxes plus lourdes encore dès le 9 avril pour les pays présentant d'importants déficits commerciaux. Pour la Suisse, ce devait être 31% .
Sauf que ce taux n'a jamais été appliqué, le président américain ayant décidé de reporter de 90 jours son couperet. Ce qui portait le nouveau délai au 9 juillet. La Suisse pensait être à bout touchant
Dans l'intervalle, Berne a tenté de conclure un deal . Début mai, elle se félicitait – par la voix de sa présidente Karin Keller-Sutter et de son ministre de l'Économie, Guy Parmelin – d'être à bout touchant . La Suisse pensait alors être le deuxième pays à trouver un accord avec Washington, juste après l'Angleterre.
Trois mois plus tard, toujours rien. «Nous pensions que ça irait plus vite, admettait Guy Parmelin début juillet . Ce n'est pas le cas. Nous ne sommes pas les seuls à le constater.»
Guy Parmelin, chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche.
J-P GUINNARD
À l'époque, le Vaudois ne craignait pas outre mesure le délai du 9 juillet et ses taxes à 31%. «Théoriquement, cette hausse pourrait avoir lieu, mais en pratique je ne le pense pas, expliquait-il alors. Rien n'est écrit, mais plusieurs signaux indiquent que les États-Unis considèrent nos négociations de bonne foi. Une prolongation du délai est possible. Notre priorité est d'obtenir rapidement un texte clair sur notre statut pour lever l'incertitude, qui est nuisible pour nos entreprises.»
Le délai a effectivement été reporté. Berne retient à nouveau son souffle. Il manque l'approbation américaine
Interpellé sur cette nouvelle échéance fixée à ce vendredi, voici ce que répond désormais le Département fédéral de l'économie (DEFR). «Selon un décret signé par le président américain le 7 juillet, la suspension des droits de douane additionnels pour certains pays est prolongée jusqu'au 1er août 2025, tandis que la surtaxe de 10% continue de s'appliquer.»
Il souligne que «le Conseil fédéral a approuvé le projet de déclaration d'intention commune par voie de circulaire le 4 juillet 2025. Une déclaration d'intention commune nécessite l'approbation des deux parties.»
Selon différents médias , ce texte prévoirait des exceptions pour certaines catégories, comme la pharma. En contrepartie, la Suisse devrait s'engager à baisser ses taxes sur certains produits comme les agrumes, les fruits de mer et le whisky américain.
Le DEFR ne commente pas et se contente d'expliquer que «le Conseil fédéral communiquera activement dès que ce sera le cas ou qu'il y aura d'autres développements significatifs. La Suisse est en contact avec les autorités américaines compétentes.» Personne n'ose se mouiller sous la Coupole fédérale
Donald Trump scellera-t-il un accord avec la Suisse prochainement ou choisira-t-il de nous punir le 1er août? «Donald Trump est tellement imprévisible et sa politique si aléatoire, que personne ne peut répondre à cette question», réagit Samuel Bendahan, coprésident du groupe socialiste.
Et le Vaudois de rappeler que ce n'est pas le premier ultimatum fixé par le président américain qui n'aboutirait à rien. «Certains éditorialistes américains utilisent désormais l'acronyme TACO pour décrire son mode de fonctionnement, ce qui signifie «Trump always chickens out», qu'on pourrait traduire en français par «Trump se dégonfle toujours». Mais cette situation ne doit pas nous rassurer non plus, s'empresse-t-il d'ajouter. Car elle crée une grande insécurité pour l'économie.»
Selon lui, le Conseil fédéral doit désormais traiter avec cette administration américaine «qui dysfonctionne» comme on traite avec «un partenaire qui n'est pas fiable». «C'est pour cela que le Parti socialiste dit depuis le début que nous aurions meilleur temps de faire front commun avec l'Europe continentale, plutôt que de chercher un deal dans notre coin. C'est précisément ce que cherche à faire Donald Trump: diviser les Européens.»
Et de rappeler que même si la Suisse décrochait un accord, «rien ne dit que ce dernier ne volerait pas en éclats deux semaines plus tard sur un énième coup de tête de Donald Trump».
Samuel Bendahan (VD) est le coprésident du PS.
Marco Zanoni
Pas question non plus pour la droite de se mouiller. «Cette façon de mettre les autres pays dans l'incertitude fait partie du jeu de Donald Trump. C'est même sa manière d'exercer le pouvoir, analyse Olivier Feller (PLR/VD). L'expérience de ces six premiers mois de mandat présidentiel nous a déjà appris trois choses. Déjà qu'il faut être patient. Ensuite, qu'il restera de toute façon une part d'insécurité. L'exemple britannique nous montre que même lorsqu'il y a un accord avec les USA, ce dernier est un accord d'intention, dont les modalités peuvent changer. Ce qui n'est pas pour rassurer l'économie. Enfin, on sait qu'on ne reviendra pas à la situation d'avant. Car même en cas de deal , les taxes douanières augmenteront, puisque le fameux socle de 10% minimum est acquis.»
La Suisse – adepte du Swiss Finish – sait-elle négocier dans ces conditions? «Elle n'est déjà plus dans une négociation classique, rétorque Olivier Feller. Elle joue en quelque sorte le jeu de Donald Trump en essayant de le séduire par des investissements ou par des contacts privilégiés. Je pense ici par exemple au téléphone que la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a eu avec le président américain et que d'autres pays nous ont enviés. Maintenant est-ce que cette stratégie va marcher? Ça, c'est une autre question.»
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Florent Quiquerez est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2015. Spécialisé en politique, il couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, il a travaillé comme correspondant parlementaire pour les Radios Régionales Romandes. Plus d'infos
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Interrogé par «SonntagsZeitung», le conseiller national Hans-Peter Portmann (PLR/ZH) réclame des mesures contre les exportations d'or: «Il n'est pas acceptable que toute l'économie suisse souffre à cause d'une branche.» Selon lui, il faudrait envisager des taxes plus élevées pour les raffineries d'or, des droits de douane à l'exportation, voire des interdictions d'exportation. Parmi les autres propositions évoquées figurent la livraison de l'or aux États-Unis via Londres ou le fait de «retirer l'or de la balance commerciale». Mais pourquoi la demande d'or a-t-elle augmenté aussi fortement aux États-Unis? Les incertitudes géopolitiques et les menaces de Donald Trump expliquent cette évolution. La crainte que le président américain impose également des droits de douane sur les importations d'or a récemment fait grimper les cours. Les inquiétudes concernant l'inflation et l'endettement américain soutiennent aussi cette hausse. La loi fiscale «Big Beautiful Bill» de Donald Trump risque d'aggraver encore le déficit et la dette du pays. Dans un contexte aussi instable, l'or représente une valeur refuge. Les investisseurs institutionnels et les particuliers américains ont donc demandé de l'or physique au centre de négoce d'or de Londres. En Europe, des lingots de 400 onces ( ndlr: 12,4 kilos ) sont négociés de manière standard. Aux États-Unis, cependant, les lingots de 100 onces ou ceux d'un kilo sont la norme acceptée par tous les commerçants et prestataires de services financiers. Une grande partie de l'or a donc dû être refondue. Et c'est là que la Suisse entre en jeu. La fonte des métaux précieux pose des exigences très particulières en raison de la cherté du matériau. La situation politique stable, la sécurité élevée et la place financière forte confèrent aux fonderies helvétiques un avantage stratégique. Metalor à Neuchâtel et Argor-Heraeus, MKS Pamp et Valcambi au Tessin font donc partie des plus grandes raffineries d'or du monde. On estime qu'elles regroupent la moitié des capacités officielles de raffinage dans le monde. Importants écarts de prix de l'or Les coûts de transport, d'assurance et de refonte représentent des sommes importantes. Pour acheminer l'or, les bateaux s'avèrent trop lents et peu sécurisés, tandis que les lingots sont trop précieux pour voyager dans des avions-cargos classiques. Les compagnies d'assurances limitent par ailleurs la quantité d'or couverte par vol. C'est pourquoi les lingots sont transportés dans les soutes des avions de ligne commerciaux. Mais le boom de l'or déclenché par Donald Trump a créé, depuis son élection, d'importants écarts de prix entre les places financières de New York, Londres et Zurich. Ces différences ont rendu profitable l'envoi de lingots vers les États-Unis pour les négociants. De telles différences de prix ne durent toutefois jamais longtemps. La hausse des exportations d'or s'est maintenue six mois après le début de la pandémie au printemps 2020 et deux mois après l'invasion russe de l'Ukraine. En réalité, le dernier boom a déjà pris fin, comme l'attestent les données douanières. L'écart de prix entre New York et Londres n'est désormais plus suffisant pour justifier les coûts de refonte et de transport vers les États-Unis. Entre décembre et mars, plus de 130 tonnes d'or ont été expédiées en moyenne vers les États-Unis, un record historique. En avril, ce volume a chuté au dixième de sa valeur initiale. En mai et juin, les livraisons d'or vers les États-Unis ont quasi cessé. Les mesures proposées par Hans-Peter Portmann arrivent donc trop tard et s'avèrent même illégales. Le commerce de l'or dépend en effet de la libre circulation commerciale: aucune fonderie ne saurait survivre uniquement avec la demande suisse. 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