
Syndic de copropriété : ces points du contrat que le conseil syndical peut négocier
Les syndics doivent respecter un contrat type et informer les copropriétés sur leurs prix et prestations. Quelle marge de négociation reste-t-il alors pour le conseil syndical ?
La tenue de l'AG
La tenue de l'assemblée générale (AG) annuelle est une prestation incluse obligatoirement dans les honoraires de base du syndic. Le contrat en fixe la plage horaire (art. 7.1.2 de l'annexe 1 du décret n° 2015-342 du 26.3.15), le plus souvent pendant les heures ouvrables. Si l'AG déborde, le syndic facture des honoraires supplémentaires, dont le coût est précisé au contrat.
La plupart des AG se tenant en fin de journée, le conseil syndical peut demander un élargissement de la plage horaire, par exemple jusqu'à 20 heures, sans surcoût.
Les réunions avec le conseil syndical
Le contrat type prévoit une liste non limitative de prestations obligatoirement incluses dans le forfait de base (art. 7.1.1 de l'annexe 1 du décret n° 2015-342 du 26.3.15). Il s'agit notamment de la préparation et de la tenue de l'assemblée générale annuelle, de la mise à disposition du conseil syndical des documents concernant la copropriété, de la tenue de la comptabilité de la copropriété, de son administration, de la gestion des assurances de l'immeuble et de celle du personnel de la copropriété.
Deux prestations optionnelles peuvent, d'un commun accord, être ajoutées au forfait (art. 7.1.3) et qui, sans négociation entre le conseil syndical et le syndic, feraient l'objet d'une facturation d'honoraires supplémentaires. Il s'agit :
de l'organisation de réunions avec le conseil syndical. Nombre et durée sont alors fixés par le contrat, le syndic n'ayant à cet égard aucune obligation ;
de la tenue d'assemblées générales extraordinaires. Les copropriétaires n'ont pas intérêt à négocier leur inclusion dans le forfait : leur tenue reste exceptionnelle et elles gonfleraient la facture globale. Mieux vaut en négocier le coût dans les prestations annexes.
Les visites du syndic dans l'immeuble
Le forfait de base comprend « les visites et vérifications périodiques de la copropriété impliquées…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
En Bourse, jouez la reprise du logement neuf, 2 valeurs compliquées à fuir, tout savoir sur les Bourses d'Afrique... Consultez La lettre des placements du 16 juillet
Réservé aux abonnés L'édition du mercredi 16 juillet de La lettre des placements, l'hebdomadaire de conseils boursiers du Figaro, vient de paraître. Découvrez le sommaire de ce numéro et consultez le PDF de La lettre. Chers lecteurs, chers abonnés, Diversement apprécié : nombreux sont les analystes financiers qui goûtent peu le projet de budget de l'État pour 2026 présenté ce mardi par François Bayrou. Dans l'éditorial de ce numéro, Emmanuel Gentilhomme, rédacteur en chef de La lettre, recense quelques-uns de leurs avis : ils n'ont pas leur langue dans la poche ! À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Bruno Cavalier, économiste principal d'Oddo BHF, est radical : « du mousseux tiède, pas du champagne » ! Ce projet « aboutira à augmenter la durée de travail de 18 minutes et 22 secondes par semaine et à réduire les effectifs de la fonction publique de 0,05%. Waouh ! », raille le spécialiste. Et que doivent en penser les particuliers qui investissent sur les marchés ? Doivent-ils avoir à l'esprit les leçons du passé et être en mode « Souviens-toi l'été dernier » ? Éléments de réponse dans l'éditorial, en Une. Un dossier à renforcer, deux à liquider Encore du mouvement cette semaine sur la centaine de valeurs suivies par la rédaction…


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Budget 2026 : sport, Travail, Défense… Les grands perdants et les épargnés du coup de rabot de 10 milliards sur les dépenses de l'État
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les dépenses publiques totales connaîtront une hausse de 29 milliards d'euros sur un an. Pour les enveloppes des ministères, ce sera une progression de 2,4 milliards d'euros. La chose budgétaire est une affaire mathématique qui, parfois, défie la logique. Ce mardi, le premier ministre, François Bayrou, a annoncé près de 44 milliards d'effort budgétaire pour l'année prochaine. Pourtant, dans un document transmis dans la nuit aux parlementaires, que Le Figaro a pu consulter, Bercy explique que le gouvernement prévoit un total de dépenses publiques en 2026 de 1 722 milliards d'euros, soit 29 milliards de plus que l'estimation de ces dépenses pour l'année 2025. Cet écart entre les discours et les chiffres est dû au fait que les «économies» détaillées par le premier ministre sont calculées par rapport au «tendanciel des dépenses», c'est-à-dire le niveau qu'elles auraient atteint sans mesures nouvelles. Par ailleurs, certaines dépenses progressent inexorablement, comme les dépenses de santé, qui sont des dépenses de guichet, et la charge de la dette, sur laquelle aucune économie n'est malheureusement possible. En tout, selon ce document, la progression des dépenses…


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Plan Bayrou : un quart de l'effort budgétaire pour 2026 repose sur des hausses d'impôts
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les propositions du premier ministre augmentent de plus de 10 milliards les prélèvements obligatoires. C'est à se demander si ce réflexe n'est pas devenu, à la longue, un automatisme inconscient. Alors que le gouvernement avait promis de réaliser 40 milliards d'euros « d'économies » dans le budget de l'année prochaine, le programme dévoilé ce mardi par François Bayrou prévoit entre « 10 et 12 milliards d'euros » de hausses des prélèvements obligatoires pour l'année prochaine, selon les calculs du rapporteur général du budget à l'Assemblée, Charles de Courson. Ainsi, près d'un quart du « plan Bayrou » correspond en réalité à des hausses de fiscalité qui pèseront sur « presque tous » les contribuables, fustige, pour sa part, le président de la commission des finances à l'Assemblée nationale. Selon ce dernier, le député LFI Éric Coquerel, la mesure de gel du barème de l'impôt sur le revenu annoncée par le premier ministre ferait en effet entrer dans cet impôt 150.000 foyers « à faibles revenus ». Contrairement à la tradition budgétaire, cette année, les planchers qui…