logo
15 000 dollars, futur prix d'entrée sur le territoire américain pour certains étrangers

15 000 dollars, futur prix d'entrée sur le territoire américain pour certains étrangers

Le Parisien05-08-2025
S'assurer que les demandeurs de visas ne restent pas au-delà de la durée autorisée de leur séjour, en leur imposant une caution d'entrée pouvant aller jusqu'à 15 000 dollars. C'est là une nouvelle décision de l'administration Trump, qui doit être publiée mardi dans le registre fédéral avant d'entrer en vigueur dans 15 jours.
D'après le document de présentation, les concernés sont « les ressortissants de pays identifiés par le département d'État comme ayant des taux élevés de dépassement de la durée de séjour autorisée » ou ceux dont « les informations de contrôle et de vérification sont jugées insuffisantes », à la discrétion des agents consulaires. Le département n'a cependant pas communiqué la liste des pays visés.
« Faire respecter les lois américaines en matière d'immigration »
Rendu public lundi, ce dispositif fait partie d'un projet pilote, qui s'inscrit dans le cadre de mesures gouvernementales pour lutter contre l'immigration illégale. Le projet doit durer 12 mois. D'après la notice du département d'État, il concerne aussi bien les voyages touristiques que d'affaires.
Cette initiative « renforce l'engagement de l'administration Trump à faire respecter les lois américaines en matière d'immigration et à protéger la sécurité nationale », selon un porte-parole. Selon le document, quelque 500 000 personnes ont dépassé la durée autorisée de leur séjour aux États-Unis au cours de l'année fiscale 2023 (octobre à octobre).
VidéoAlligator Alcatraz, une prison entourée de prédateurs dans les marais de Floride
Ces derniers mois, le président américain a amorcé un durcissement des conditions d'octroi de visas pour de nombreux pays, notamment africains, sur fond d'offensive anti-immigration de Washington. Lundi encore, les États-Unis annonçaient également suspendre la délivrance de visas aux ressortissants du Burundi, citant des « violations répétées » des ressortissants de ce pays africain très pauvre.
Une quarantaine de pays, principalement en Europe, participent quant à eux à un programme d'exemption de visas pour une durée limitée de 90 jours.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

10 millions de dollars de récompense : qui est « Le Grand-Père », ce narcotrafiquant mexicain recherché par les États-Unis ?
10 millions de dollars de récompense : qui est « Le Grand-Père », ce narcotrafiquant mexicain recherché par les États-Unis ?

Le Parisien

time32 minutes ago

  • Le Parisien

10 millions de dollars de récompense : qui est « Le Grand-Père », ce narcotrafiquant mexicain recherché par les États-Unis ?

Traits tirés, yeux rougis et moustache taillée, Juan José Farias Alvarez fixe l'objectif. Sur le site du gouvernement américain, il apparaît sous la mention « Wanted ». Depuis jeudi, les États-Unis offrent une récompense allant jusqu'à 10 millions de dollars pour toute information permettant l'arrestation de celui qu'on surnomme « El Abuelo » (Le Grand-Père). gé de 54 ans, le Mexicain est accusé d'être à la tête de Cartel unis, une « organisation parapluie pour plusieurs cartels plus petits, qui travaillent ensemble pour acquérir, produire et distribuer des drogues illégales ». Basés dans l'État de Michoacán, les Cartels Unis ont été classés le 20 février parmi les « organisations terroristes étrangères » par l'administration Trump, au même titre par exemple que Sinaloa, l'organisation d'« El Chapo ». À lire aussi 11 juillet 2015, le tour de magie d'El Chapo dans sa prison mexicaine Juan José Farias Alvarez n'est pas le seul à être recherché, ses compères Alfonso Fernandez Magallon, Luis Enrique Barragan Chavez, Edgar Orozco Cabadas et Nicolas Sierra Santana le sont aussi. Pour chacun d'entre eux, des récompenses oscillant entre 3 et 5 millions d'euros sont prévues. Tous sont suspectés d'inonder les États-Unis de méthamphétamine, de fentanyl et de cocaïne au moins depuis 2019, année du début de l'enquête. « Les accusations portées aujourd'hui (jeudi) visent à démanteler les Cartels unis et à traduire leurs dirigeants en justice pour avoir semé la mort et la destruction parmi les citoyens américains », a déclaré la ministre de la Justice, Pamela Bondi, dans un communiqué. Le département du Trésor américain a pour sa part annoncé qu'il imposait des sanctions financières aux membres de ce groupement de cartels et d'un autre groupe connu sous le nom de Los Viagras. Selon le ministère de la Justice, les profits effectués sur le marché américain serviraient à « acquérir des armes lourdes, recruter des mercenaires, soudoyer les autorités locales et financer le train de vie luxueux des chefs des cartels ». « On pourrait dire que je suis un chapon » Dans un entretien accordé à El País, en 2014, « El Abuelo » repoussait d'un revers de main les accusations le visant. Il affirmait au contraire faire partie d'un mouvement civil d'autodéfense contre le cartel des Chevaliers templiers au sein de sa ville, Tepalcatepec. « Il n'y a aucun crime à se défendre. Il est plus criminel de se laisser voler », plaide le quinquagénaire. À ce moment-là, Juan José Farias Alvarez est marié, père et grand-père. Il se décrit comme un agriculteur, éleveur et vendeur de fromage, et non comme un chef : « À la rigueur, on pourrait dire que je suis un chapon (un coq castré, engrossé et consommé) car j'ai subi une vasectomie il y a un an. » Tout juste admettait-il avoir été écroué pour possession d'arme à usage exclusif de l'armée. Mais il l'assurait alors : il avait été piégé.

Guerre en Ukraine : la veuve d'Alexeï Navalny appelle Vladimir Poutine à libérer les opposants emprisonnés
Guerre en Ukraine : la veuve d'Alexeï Navalny appelle Vladimir Poutine à libérer les opposants emprisonnés

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Guerre en Ukraine : la veuve d'Alexeï Navalny appelle Vladimir Poutine à libérer les opposants emprisonnés

«Vous devez prendre une décision irréversible, quelque chose qui ne peut pas être défait» pour rendre ce sommet «historique» : un nouvel échange de prisonniers, a-t-elle plaidé auprès des deux dirigeants. La veuve de l'opposant russe Alexeï Navalny, Ioulia Navalnaïa, a appelé vendredi le président Vladimir Poutine à libérer les opposants à la guerre en Ukraine emprisonnés en Russie, à quelques heures de sa rencontre au sommet avec son homologue américain Donald Trump en Alaska. «Libérez les activistes et journalistes russes, les civils ukrainiens, tous ceux qui ont été emprisonnés pour des propos anti-guerre et des posts sur les réseaux sociaux», a-t-elle déclaré , dont le mari est décédé dans les geôles russes en février 2024, dans un message vidéo publié sur sa chaîne Telegram. Publicité «Vous devez prendre une décision irréversible» «Nous ne savons pas et vous ne savez pas ce qu'il va se passer après vos discussions», a-t-elle dit, s'adressant directement aux deux dirigeants. «Peut-être que les résultats feront une différence. Peut-être qu'ils seront oubliés dans une semaine», a-t-elle poursuivi. «Vous devez prendre une décision irréversible, quelque chose qui ne peut pas être défait» pour rendre ce sommet «historique» : un nouvel échange de prisonniers, a-t-elle plaidé auprès des deux dirigeants. Kiev affirme que des milliers de civils ukrainiens sont détenus en Russie et dans des régions de l'Ukraine occupées par la Russie depuis son invasion en février 2022. La Russie restreint de manière drastique la liberté de la presse et la liberté d'expression sur internet depuis février 2022, et a engagé des poursuites judiciaires contre des centaines de personnes ayant exprimé leur opposition à la guerre en Ukraine. Exil «Inutile de perdre des années en va-et-vient diplomatiques», a ajouté Ioulia Navalnaïa, qui vit désormais en exil. «Malheureusement, je sais mieux que quiconque le coût de délais» dans la libération de prisonniers, a-t-elle poursuivi, demandant aux deux dirigeants d'«échanger les listes» de prisonniers pour les libérer. Publicité Son mari Alexeï Navalny, principal opposant de Poutine, est mort soudainement dans une colonie pénitentiaire arctique le 16 février 2024. Sa famille et ses partisans affirment qu'il a été tué sur ordre de Poutine.

Melania Trump menace de poursuivre Hunter Biden, qui a affirmé que Jeffrey Epstein l'avait présentée à Donald Trump
Melania Trump menace de poursuivre Hunter Biden, qui a affirmé que Jeffrey Epstein l'avait présentée à Donald Trump

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Melania Trump menace de poursuivre Hunter Biden, qui a affirmé que Jeffrey Epstein l'avait présentée à Donald Trump

Des accusations « fausses, désobligeantes, diffamatoires et incendiaires », Melania Trump a fait savoir par le biais de ses avocats qu'elle exigeait que Hunter Biden, homme d'affaires et fils de Joe Biden, retire ses allégations et présente ses excuses sous peine de poursuites judiciaires pour « plus d'un milliard de dollars de dommages et intérêts ». Hunter Biden a déclaré dans une interview ce mois-ci que la première dame des États-Unis aurait rencontré son mari Donald Trump par l'intermédiaire du délinquant sexuel Jeffrey Epstein, qui les aurait présentés. Le fils de Joe Biden a maintenu ses propos et ne semblait pas disposé à reculer face à la menace de poursuites envoyée par lettre par les avocats de Melania Trump à l'un de ses avocats. Hunter Biden refuse de présenter ses excuses Dans leur lettre, les avocats affirment que la Première dame a subi un « grave préjudice financier et réputationnel » en raison de ces accusations répétées. Elle accuse également le plus jeune fils Biden d'avoir « un long passé de trafic d'influence sur les noms d'autrui » et d'avoir répété ces accusations « pour attirer l'attention ». Lors d'une interview approfondie avec le journaliste Andrew Callaghan, publiée plus tôt ce mois-ci, Hunter Biden a déclaré : « Epstein a présenté Melania à Trump (…) leurs liens (entre Jeffrey Epstein et Donald Trump ; ndlr) sont si étroits et profonds ». Interrogé lors d'un autre entretien dans l'émission Channel 5 diffusée sur YouTube ce jeudi 14 août pour savoir s'il présenterait des excuses, Hunter Biden a répondu que « cela n'arriverait pas ». La lettre juridique de la première dame précise que cette accusation a été en partie attribuée à Michael Wolff, journaliste et auteur d'une biographie critique du président. Dans une interview accordée récemment au quotidien américain Daily Beast, le journaliste avait affirmé que la première dame était une connaissance d'un associé de Jeffrey Epstein et de Donald Trump lorsqu'elle a rencontré celui qui est devenu son mari. Le média a ensuite dépublié l'article après avoir reçu une lettre des avocats de la première dame qui contestait le contenu et le cadrage de l'article. Une rencontre dans une soirée de mannequins Rien ne prouve que les Trump aient été présentés l'un à l'autre par Jeffrey Epstein, a indiqué la BBC. Selon un article de Harper's Bazaar datant de 2016, la Première dame avait rencontré son mari en novembre 1998, lors d'une soirée organisée par le fondateur d'une agence de mannequins, et l'a épousé en 2005. En 2002, comme l'a rapporté le New York Times, Donald Trump déclare à un journaliste : « Je connais Jeff depuis quinze ans. C'est un mec génial. On s'amuse beaucoup avec lui. On dit qu'il aime les belles femmes autant que moi ». Le président des États-Unis a cependant par la suite assuré qu'ils se sont brouillés au début des années 2000 parce que Jeffrey Epstein avait débauché des employés qui travaillaient au spa de son club de golf en Floride.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store