
« On est à la limite de partout » : Fabio Quartararo vigilant malgré sa quatrième place aux essais du GP d'Allemagne
Fabio Quartararo (Yamaha, 4e des essais du GP d'Allemagne ce vendredi) : « Ce sera difficile de transférer le tour rapide en course. On sait qu'on est rapides sur un tour mais il nous manque du rythme. J'espère qu'on pourra trouver la solution dans les semaines et les mois qui viennent. Ça passe par plus d'adhérence, une moto qui glisse moins et use moins les pneus. On est à la limite de partout. »
Johann Zarco (LCR Honda, 12e des essais du GP d'Allemagne) : « Beau travail cet après-midi, on a beaucoup progressé. Après toutes les limites que j'avais, la donne a un peu changé, on a retrouvé une moto qui se pilote avec finesse. Ça peut être intéressant pour les longueurs de course. Au moment du dernier time attack, j'ai une opportunité de faire bien et j'ai retrouvé une limite de moto qui, en pneus neufs, demande trop de combat pour faire mieux. Ça fait une chute, mais c'est de l'attaque. On sent qu'on manque de vitesse mais j'ai regoûté à une qualité de notre moto qui, je l'espère, en pneus usés, peut payer demain (samedi) et dimanche. »

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Le Conseil national de l'éthique classe sans suite une saisine visant Aulas
Alors que le conseil de surveillance de la FFF avait posé une saisine concernant Jean-Michel Aulas et son intervention auprès de la DNCG à la suite du maintien de l'OL en Ligue 1, le Conseil national de l'éthique l'a classée sans suite. Le Conseil national de l'éthique (CNE) avait été saisi le 11 juillet par le conseil de surveillance (CS) de la Fédération française (FFF) au sujet des propos de Jean-Michel Aulas dans L'Équipe le 9 juillet sur son intervention auprès de la DNCG d'appel pour le maintien de l'OL en Ligue 1. « J'ai fait tout ce que j'ai pu pour aider (...) J'ai aidé pour que Lyon reste à sa place, en Première Division » nous avait déclaré l'ancien président de l'Olympique lyonnais, aujourd'hui vice-président de la 3F. Le CS de l'instance, organe créé dans le cadre de la réforme de la gouvernance des Fédérations il y a quelques mois, considérait que l'ancien président de l'OL de 76 ans, en raison de ses fonctions au sein de la Fédération, n'avait pas à intervenir dans le dossier et qu'il y avait là un manquement aux règles de déontologie. « Reconstruire une équipe pratiquement de zéro » : le défi de l'OL Après l'étude des observations présentées par «JMA» et en se basant sur les propos tenus le 9 juillet par Michele Kang, la nouvelle présidente de l'OL («Jean-Michel Aulas nous a soutenus mais étant vice-président de la FFF, il y avait une notion d'indépendance à respecter et il n'a pas participé à nos échanges car il y aurait eu conflit d'intérêts»), le CNE a décidé de classer sans suite cette saisine. Le conseil, dirigé par Frédéric Thiriez, l'ex-président de la Ligue, considère que la déclaration d'Aulas « pour maladroite qu'elle soit, ne saurait être regardée comme constituant un manquement aux principes d'éthique et de déontologie ».


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Mercato : le gardien Mike Penders rejoint officiellement Strasbourg en prêt
Attendu en Alsace depuis plusieurs semaines, le jeune gardien Mike Penders (19 ans) a signé à Strasbourg. Le portier belge est prêté par Chelsea pour une saison. Un nouveau gardien en Alsace. Comme annoncé depuis plusieurs semaines, Mike Penders (19 ans) s'engage avec Strasbourg pour la saison à venir. Le portier belge est prêté un an par Chelsea, propriété de BlueCo à l'instar du RCSA. Le capitaine de l'équipe de Belgique U19 a même déjà rejoint ses coéquipiers dans le cadre d'un stage en Autriche, comme nous le révélions dimanche. Penders sort d'un prêt au Racing Genk, son club formateur, où il a disputé 26 matches la saison dernière. Recruté pour pallier le départ de Djordje Petrovic, reparti à Londres cet été, le jeune gardien devrait être numéro un en Alsace, devant le Suédois Kalle Johnson. Le néo-Strasbourgeois pourrait faire ses débuts contre l'Udinese, mercredi, à Jenbach (Autriche).

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Comment Oscar Piastri a dépassé Lando Norris avant de s'envoler vers la victoire au Grand Prix de Belgique
La manoeuvre d'Oscar Piastri sur Lando Norris dans le premier tour lancé du Grand Prix de Belgique a fait basculer ce dimanche la course en faveur de l'Australien (et peut-être la dynamique au Championnat). Une attaque gagnante où de nombreux facteurs sont entrés en ligne de compte. Après quatre tours derrière la voiture de sécurité pour évaluer la piste et évacuer un peu d'eau, le Grand Prix de Belgique a été réellement mis en route au 5e tour avec un départ lancé selon l'option choisie par la direction de course. Une occasion perdue pensait Oscar Piastri deuxième sur la grille derrière Lando Norris. Mais l'Australien a finalement su prendre le meilleur sur son coéquipier chez McLaren dès les premiers hectomètres de course. Grâce à une conduite plus maîtrisée et un accélérateur un peu plus enfoncé à un moment clé. De quoi le propulser vers la 8e victoire de sa carrière et permettre à son avance au Championnat de monter à 16 points désormais. Norris, un survirage coûteux à la Source Totalement maître du timing pour le départ une fois que la voiture de sécurité éteint ses lumières, Norris, poleman, choisit de lancer la course très tôt avant la dernière chicane du tour 4, sachant qu'il est interdit de dépasser avant d'avoir franchi la ligne de départ/arrivée. Mais déjà à la sortie de la dernière chicane, il subit un léger survirage qui l'oblige à corriger la trajectoire de sa MCL39. Derrière, Piastri passe plus en souplesse. Ce schéma va se reproduire dès le premier virage du tour 5, à la Source, alors que la course est vraiment lancée. Après la pénalité de Silverstone, Piastri tient sa revanche en Belgique Soucieux de fermer l'intérieur, Norris s'oblige à prendre une trajectoire serrée dans cette épingle. Au moment de la réaccélération, la punition tombe : deux survirages, dont le premier est le plus important. 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Surprise en consultant la télémétrie, c'est Norris qui est revenu le plus vite à fond dans la montée ! Les deux McLaren ont eu une approche similaire au départ en levant le pied au même endroit et en descendant à 48 % de la pédale d'accélérateur enfoncée. Mais l'Anglais est celui qui est revenu le plus fort et le plus vite à fond, environ 60 mètres soit près d'une demi-seconde à cette vitesse. ... mais Norris a une hésitation en haut C'est donc en haut de la montée, au moment d'arriver sur le « plateau », quand la piste fait un léger virage à gauche, menant vers la ligne droite de Kemmel que tout s'est joué. Les deux pilotes ont d'abord choisi des trajectoires différentes avec un Norris beaucoup plus direct et coupant largement sur le vibreur à l'intérieur. Un vibreur pas très impressionnant mais qui fait une petite bosse très à l'intérieur. La voiture de Norris semble légèrement rebondir dessus et à ce moment-là, Norris lève le pied d'un rien (accélérateur à 87 %), que ce soit par instinct alors que sa monoplace bouge beaucoup ou par calcul. Il n'est plus à fond pendant environ 40 mètres, soit une demi-seconde à cette vitesse (environ 290 km/h). Malgré une visibilité compliquée dans les projections d'eau de son adversaire, Piastri, lui, appuie désormais à 100 % et ne va pas relâcher malgré une voiture qu'il qualifiera de « lively » (vivante) à cet endroit. Le carnet de notes du GP de Belgique : Piastri conquérant, Hamilton flamboyant Alors que l'aspiration entre évidemment en ligne de compte à cet endroit, se pose la question du problème de batterie (qui apporte un surplus de puissance électrique) dont Norris a parlé à la radio peu après. Vrai problème technique ou bien erreur dans la façon de l'utiliser en ayant dépensé peut-être trop d'énergie au moment de repartir ? Avec en prime de l'énergie dilapidée dans des accélérations mal maîtrisées à la sortie du dernier virage puis à la Source ? Quel que soit le rôle de chacun de ses aspects, alors que les deux McLaren étaient à la même vitesse (289 km/h) au moment de terminer le Raidillon, Piastri est 3 à 4 km/h plus vite lorsque Norris relève un peu son pied droit. L'écart entre les deux montera à 13 km/h (319 contre 306) peu après offrant un dépassement facile à l'Australien qui n'a même pas eu à « faire » le freinage des Combes pour prendre la tête et s'envoler vers la 8e victoire de sa carrière.