
«Sans néonicotinoïdes, je vais devoir arrêter la production de tomates» : l'inquiétude des agriculteurs après la censure du Conseil constitutionnel
DÉCRYPTAGE - La majorité d'entre eux, réunis autour des syndicats FNSEA, JA ou Coordination rurale, estiment que cet insecticide était vital pour la survie de leur métier.
La décision du Conseil constitutionnel de censurer l'article portant sur l'utilisation de néonicotinoïdes bouleverse en profondeur le monde agricole, divisé sur les solutions à adopter pour s'assurer un avenir dans un secteur plus que jamais concurrentiel et globalisé. Qu'ils soient producteurs de betteraves, de noisettes, apiculteurs ou maraîchers, les paysans ont un avis très partagé sur les bénéfices supposés de la Loi Duplomb.
Ce texte de loi, riche de six articles, était destiné à « lever les contraintes du métier d'agriculteur », selon son auteur, le sénateur LR et exploitant en Auvergne Laurent Duplomb. Le point le plus controversé, et qui vient d'être censuré, portait donc l'acétamipride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes (NNI) qui renvoie le monde paysan à ses clivages historiques.
À lire aussi L'avenir de la loi Duplomb suspendu au verdict du Conseil constitutionnel
Les adhérents ou les proches de la FNSEA, des Jeunes Agriculteurs (JA) ou de la Coordination rurale (CR), syndicats classés politiquement au centre et à droite, ont souligné dès son…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
28 minutes ago
- Le Figaro
Trois jeunes meurent lors d'un accident de voiture dans la Manche
Tragique week-end. Trois jeunes, âgés d'une vingtaine d'années, sont morts samedi matin lors d'un accident de voiture à Brix, dans la Manche, a-t-on appris auprès du sous-préfet de Cherbourg. «C'est un véritable drame: trois personnes ont perdu la vie. Elles étaient toutes dans le même véhicule, qui, pour une raison qu'on ignore encore, a quitté la route et a terminé dans un jardin. Les trois personnes qui occupaient ce véhicule sont décédées», a déclaré à l'AFP Jean Rampon, sous-préfet de Cherbourg, confirmant une information des médias locaux. Publicité «C'étaient des gens jeunes qui avaient passé la soirée chez des amis et qui rentraient chez eux», a ajouté M. Rampon, précisant qu'une enquête avait été confiée aux gendarmes.


Le HuffPost France
an hour ago
- Le HuffPost France
Dans l'Essonne, un adolescent tué par un véhicule de police après un refus d'obtempérer
FAITS DIVERS - Un adolescent de 17 ans est décédé dans la nuit de vendredi 8 au samedi 9 août dans l' Essonne, percuté par une voiture de police après un refus d'obtempérer à la suite d'une suspicion de vol de moto, ont appris BFMTV ou encore Le Parisien. La course-poursuite a démarré à Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine, lorsqu'un homme appelle la police durant la nuit après avoir vu deux hommes chargeant une moto BMW dans une camionnette utilitaire. Alors qu'une patrouille de la BAC retrouve le véhicule non loin, celle-ci aurait ordonné aux deux passagers de l'utilitaire de s'arrêter, sans succès. Ces derniers prennent la fuite, s'engagent sur l'A86 en direction de Versailles, avant de finalement se diriger sur la N118 en direction de Bièvres, dans l'Essonne. « Les policiers n'ont pas pu éviter le choc » À proximité d'une station-service tout près de Bièvres, les deux passagers font alors le choix d'abandonner leur véhicule pour prendre la fuite à pied. L'un d'entre eux, un adolescent âgé de 17 ans et originaire de Villejuif (Val-de-Marne), tente alors de traverser la route sur la N118. Mais c'est là qu'il est percuté par le véhicule de la brigade anti-criminalité. « Les policiers ont freiné mais n'ont pas pu éviter le choc », a expliqué au Parisien une source proche de l'enquête. Pris en charge par les secours, ce dernier est finalement décédé quelques dizaines de minutes plus tard. Le deuxième suspect a quant à lui été interpellé « sans incident », a déclaré auprès de BFMTV une source policière. Il a été placé en garde à vue au commissariat de Clamart. Deux enquêtes ont été ouvertes, alors que le Parquet a saisi l'IGPN : une pour le vol de la moto et le refus d'obtempérer, l'autre pour homicide involontaire. Les trois policiers impliqués dans l'accident ont été transportés à l'hôpital de Saclay.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Arrestations de 200 manifestants soutenant un groupe propalestinien jugé « terroriste » à Londres
La répression policière s'intensifie contre Palestine Action. Un total de 200 partisans de l'organisation ont été arrêtés samedi lors d'une manifestation de soutien à Londres à ce réseau propalestinien, interdit depuis début juillet et classé comme « organisation terroriste », a indiqué sur X la police londonienne. Cette interdiction a été jugée « disproportionnée » par l'ONU. « Nous avons désormais arrêté 200 personnes sur Parliament Square », devant le Parlement britannique, a-t-elle écrit, expliquant avoir arrêté ou être « en train de le faire » toutes les personnes ayant brandi la pancarte « Je m'oppose au génocide, je soutiens Palestine Action ». Arrest update: We have now made 200 arrests in Parliament Square this afternoon. We're aware of comments made by protest organisers which include misinformation. We've responded to those below: — Metropolitan Police (@metpoliceuk) August 9, 2025 Sur place, des manifestants ont brandi d'autres pancartes comme « Agir contre le génocide n'est pas un crime » ou « Free Palestine ». « C'est un impératif moral d'être ici », a déclaré Mathilda, qui ne souhaite pas donner son patronyme. I've just finished marching on the Palestine demonstration & have come to Parliament Square where people are being arrested for peacefully protesting against the proscription of Palestine Action. It's a disgrace that people are being arrested for upholding our democratic rights. — John McDonnell (@johnmcdonnellMP) August 9, 2025 La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 qui a entraîné la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Les représailles israéliennes ont depuis fait au moins 61 330 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « S'ils veulent m'arrêter, je ne m'enfuirai pas et je ne me cacherai pas », a ajouté cette septuagénaire venue spécialement de Bristol, à l'ouest de Londres, et qui était assise aux côtés d'autres manifestants avec la pancarte soutenant le groupe interdit. « Rien à me reprocher » « Qu'ils nous arrêtent tous », a renchéri Richard Bull, un Londonien de 42 ans dans un fauteuil roulant. « Ce gouvernement est allé trop loin. Je n'ai rien à me reprocher. » De nombreux drapeaux palestiniens étaient visibles dans la foule, à quelques pas de laquelle étaient alignées des voitures de police. La police avait mis en garde les participants contre les « potentielles conséquences pénales » de leurs actes. Les personnes arrêtées n'ont pas opposé de résistance, beaucoup formant un « V » de la victoire avec leurs doigts, sous les applaudissements d'autres manifestants. Arrested for holding a placard that read "I oppose genocide. I support Palestine Action" — Saul Staniforth (@SaulStaniforth) August 9, 2025 Palestine Action a été ajoutée début juillet à la liste des organisations considérées comme « terroristes » au Royaume-Uni, après des actes de vandalisme perpétrés par ses militants, notamment sur une base de l'armée de l'air. Prochaine vague d'actions en septembre Le groupe Defend Our Juries organise depuis des manifestations pour protester contre cette interdiction. « Nous continuerons tant que le gouvernement tentera de faire taire ceux qui dénoncent sa complicité dans des crimes de guerre », a réagi Defend Our Juries dans un communiqué. « Nous sommes déjà de plus en plus nombreux à nous préparer pour la prochaine vague d'actions en septembre. » Le gouvernement britannique affirme que les sympathisants « ne connaissent pas la vraie nature » de Palestine Action. « Ce n'est pas une organisation non violente », a assuré la ministre de l'Intérieur Yvette Cooper, disant disposer d'« informations inquiétantes » sur ses projets. Plus de 200 partisans avaient déjà été interpellés avant la manifestation de samedi, selon Tim Crosland, un représentant de Defend Our Juries. Trois personnes ont été inculpées en vertu de la loi antiterroriste jeudi pour avoir exprimé leur soutien au mouvement, une infraction passible de jusqu'à 6 mois de prison. L'appartenance à un groupe interdit ou l'incitation à le soutenir peut valoir jusqu'à 14 ans de prison.