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Négociations indirectes entre Israël et le Hamas, Nétanyahou rencontrera Trump

Négociations indirectes entre Israël et le Hamas, Nétanyahou rencontrera Trump

La Presse5 days ago
Des Palestiniens cherchent des objets à sauver dans une décharge du camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 7 juillet 2025.
(Doha) De nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas doivent reprendre lundi au Qatar en vue d'un accord de trêve dans la bande de Gaza, espéré pour « cette semaine » par le président américain, Donald Trump, qui rencontre dans la soirée à Washington le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Callum PATON avec Danny KEMP à Washington et Chloé ROUVEYROLLES-BAZIRE à Jérusalem
Agence France-Presse
M. Trump a estimé dimanche qu'il existait « de bonnes chances » de parvenir à un accord de trêve dans le territoire palestinien ravagé par 21 mois de guerre. « Nous avons déjà fait sortir beaucoup d'otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine », a-t-il déclaré à des journalistes.
Avant de s'envoler pour les États-Unis, M. Nétanyahou a estimé que sa rencontre avec M. Trump pouvait « contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous ».
Un responsable palestinien au fait des discussions a déclaré lundi que les discussions indirectes devaient reprendre dans la matinée à Doha entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël. À 8 h 30, il n'y avait cependant aucune confirmation de reprise des négociations.
PHOTO LEAH MILLIS, ARCHIVES REUTERS
Le président Donald Trump a reçu le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à la Maison-Blanche, le 7 avril 2025.
Elles portent « sur les mécanismes de mise en œuvre » d'un accord de cessez-le-feu et d'un « échange » d'otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a ajouté ce responsable dans une déclaration à l'AFP, s'exprimant sous couvert d'anonymat.
La rencontre entre MM. Trump et Nétanyahou n'est pas prévue avant 18 h 30 et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison-Blanche.
Le président américain, qui recevra lundi M. Nétanyahou pour la troisième fois en moins de six mois, pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique.
Selon le responsable palestinien au fait des discussions au Qatar, une session exploratoire s'est tenue hier soir [dimanche] à Doha, via les médiateurs, portant sur un « échange de points de vue concernant le mécanisme pour l'échange d'otages et de prisonniers, le cessez-le-feu et le retrait [israélien]. »
La délégation du Hamas se trouvait dans une salle et la délégation israélienne dans une autre, dans le même bâtiment, a-t-il précisé.
« Bonne foi »
« Le Hamas est sérieux et soucieux d'aboutir à un accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de notre peuple, à condition que la partie israélienne fasse preuve de bonne foi et ne cherche pas à entraver ou à faire traîner le processus », a affirmé le responsable palestinien.
PHOTO AMIR COHEN, REUTERS
De la fumée s'élève à Gaza après une explosion, le 7 juillet 2025.
Benyamin Nétanyahou avait indiqué la semaine dernière avoir donné à ses négociateurs des « instructions claires » : parvenir à un accord « aux conditions que nous avons acceptées ».
Le dirigeant israélien avait jugé « inacceptables » samedi les « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » initialement parrainée par les États-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.
Des sources palestiniennes proches des discussions avaient indiqué que la proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d'après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur l'arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.
M. Nétanyahou a une « mission importante » à Washington, a déclaré le président israélien, Isaac Herzog, après l'avoir rencontré dimanche matin : « faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison ».
12 morts lundi
Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à l'origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.
Une première trêve d'une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d'habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles, selon l'ONU et des ONG, la Défense civile a fait état de la mort de 12 personnes, tuées lundi par des tirs ou de nouveaux bombardements israéliens. L'AFP a contacté l'armée israélienne à ce sujet.
Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.
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Entrevue avec la gouverneure du Maine
Entrevue avec la gouverneure du Maine

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Entrevue avec la gouverneure du Maine

La gouverneure du Maine, Janet Mills, devant l'une des affiches que son équipe a fait installer à différents points d'entrée de l'État. (Augusta, Maine) See you in court : la gouverneure du Maine, Janet Mills, a eu une joute verbale corsée avec Donald Trump en février dernier. La démocrate, qui n'est pas tendre à l'endroit du président, se montre très préoccupée par les Canadiens qui ont choisi de ne pas aller en vacances sur les plages de son État. La gouverneure du Maine, Janet Mills, veut que les Canadiens se sentent bienvenus de voyager dans l'État connu pour ses plages très fréquentées par les Québécois, d'Old Orchard à Ogunquit. Tellement qu'elle a fait installer des pancartes à différents points d'entrée du Maine. Mais elle n'est pas dupe. « Nous avons un président qui a fait campagne au nom de l'économie, et les gens l'ont cru, déclare-t-elle. Mais avec le budget et les droits de douane, l'économie est dans le chaos. » Je ne peux pas blâmer les Canadiens de se sentir offensés, mais les États comme le nôtre doivent préserver les liens d'amitié et les alliances profondes qui vont au-delà d'un mandat présidentiel. Janet Mills, gouverneure du Maine En février dernier, Janet Mills a fait les manchettes pour avoir tenu tête au président des États-Unis, Donald Trump. « See you in court » [on se voit au tribunal], lui a-t-elle lancé, quant à un décret visant à exclure les athlètes transgenres des équipes féminines. Lors de notre entrevue avec la 75e gouverneure du Maine, qui s'est déroulée dans son bureau du capitole de l'État, à Augusta, elle était de retour d'un voyage dans les Maritimes. Elle dit avoir senti la crainte provenant de la « rhétorique dangereuse » provenant du bureau Ovale à Washington. « Je comprends parfaitement. Les droits de douane ont causé beaucoup d'inquiétude. » Mais selon elle, ces droits sont aussi « une taxe sur les citoyens américains ». « C'est offensant pour les autres pays, mais c'est nous qui en faisons les frais et nous ne les aimons pas nous non plus. » « Les droits de douane ont fait augmenter les coûts de construction de 10 % dans le Maine, à cause de l'acier et l'aluminium en particulier », ajoute-t-elle. PHOTO HINA ALAM, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE La gouverneure du Maine, Janet Mills, et la première ministre du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, le 24 juin dernier La gouverneure souligne que beaucoup de mom-and-pop businesses – comme on dit aux États-Unis pour décrire des entreprises familiales – voient des contrats annulés à partir du Canada. En se rendant au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, elle voulait « renouveler l'amitié » et les « liens profonds » entre son État et ses voisins canadiens. « Nous avons beaucoup en commun. » Comme le dit si bien Janet Mills, le Québec et le Nouveau-Brunswick encerclent le Maine. « Nous partageons 611 miles [983 km] de frontière », rappelle celle dont la famille Mills est originaire de Pugwash, en Nouvelle-Écosse. Comme c'est le cas pour les voitures en Ontario, le bois et les fruits de mer font partie d'un marché nord-américain intégré, pouvant faire des allers-retours des deux côtés de la frontière. La gouverneure se sent interpellée par la nervosité de certains Canadiens à passer la frontière américaine, mais elle se fait rassurante. Selon elle, les incidents fâcheux signalés se seraient déroulés à la frontière au sud des États-Unis et pas au nord. Moins de Québécois sur les plages Avant son saut dans les Maritimes, Janet Mills avait pris part à une rencontre à Boston avec d'autres gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des délégations de plusieurs provinces canadiennes, dont le Québec. PHOTO ÉMILIE CÔTÉ, LA PRESSE Janet Mills dans son bureau du capitole de l'État du Maine, à Augusta La gouverneure du Maine demande aux Canadiens de faire la part des choses entre le président Donald Trump, son État démocrate et le peuple américain. Beaucoup de petites entreprises du Maine souffrent de la guerre commerciale, notamment dans le domaine touristique. En mai, par rapport à l'an dernier, 27 % de moins de Canadiens se sont rendus dans le Maine, selon les services frontaliers. Des gens ont des annulations de leurs amis canadiens, de familles qui sont leurs clients loyaux, expose-t-elle. C'est injuste de les voir souffrir à cause de cette déconnexion entre Washington et le Canada. Janet Mills, gouverneure du Maine Janet Mills cite le titre d'un texte datant du 3 avril dernier de Peggy Noonan, chroniqueuse au Wall Street Journal. Son titre, « Canada, our friend, deserves better than this », peut se traduire ainsi : « Nos amis les Canadiens méritent mieux ». Comme Peggy Noonan dans sa chronique, Janet Mills a repris à haute voix devant nous une citation de Winston Churchill, datant de 1939, où il affirme que la frontière canado-américaine est un modèle de « respect du voisinage » et d'« obligations honorables » pour tous les pays et l'avenir du monde. « C'est ce que je ressens aussi. Notre frontière et notre culture sont trop précieuses pour les voir divisées. » PHOTO ÉMILIE CÔTÉ, LA PRESSE Le Capitole de l'État du Maine, à Augusta Notre entrevue avec Janet Mills a eu lieu le lendemain de l'adoption par le Congrès américain du One Big Beautiful Bill du président Trump. « C'est horrible », a-t-elle lancé. « On parle de quelqu'un qui a fait la course à la présidence en disant qu'il ne supprimerait pas Medicaid », qui concerne 40 000 personnes dans le Maine, s'indigne-t-elle. Elle est aussi outrée par la coupe dans les bons alimentaires. « Comment enlever de la nourriture à des enfants qui ont faim pour offrir des baisses d'impôts pour des milliardaires ? » Féministe et francophile En mai dernier, Janet Mills a été l'une des deux lauréates du prix Robert F. Kennedy Human Rights, pour son engagement à défendre les droits civiques des Américains. En octobre dernier, la gouverneure du Maine s'est aussi vu remettre la Légion d'honneur par l'ambassadeur de France à Washington, Laurent Bili. En 1970, la native du Maine a obtenu un baccalauréat de l'Université du Massachusetts à Boston avec une majeure en français, ce qui l'a amenée à vivre un an à Paris. Plus tard, elle a poursuivi ses études en droit et cofondé le Women's Lobby en 1978, après avoir constaté que les femmes victimes de violence conjugale – comme elle l'avait été – n'étaient pas bien représentées par le système de justice du Maine. Sa famille connaissait bien Margaret Chase Smith, la première femme élue successivement à la Chambre des représentants et au Sénat pour le Parti républicain. « C'était une mentore et une héroïne, mais je ne pensais pas faire de la politique. » Janet Mills a brisé le plafond de verre plus d'une fois : d'abord en devenant la première femme élue procureure générale du Maine en 2009, puis comme gouverneure en 2019. Or, Janet Mills ne se formalise pas trop des faits saillants féministes de sa carrière. « Pour moi, le fait que je sois une femme est secondaire. » Elle était avant tout qualifiée pour arriver là où son parcours l'a menée, fait-elle valoir. « Je me suis présentée pour être la meilleure gouverneure possible. » Janet Mills a une intégrité et une accessibilité qui la distinguent d'autres politiciens. En entrevue, elle n'a pas caché avoir abandonné ses études pour sortir de son Maine natal et prendre part en 1967 au Summer of Love de San Francisco, le berceau de la contre-culture hippie. PHOTO ÉMILIE CÔTÉ, LA PRESSE La gouverneure Janet Mills dans son bureau du capitole de l'État du Maine, à Augusta « Life is not a straight line », a conclu Janet Mills avec sagesse en anglais. Non, la vie n'est pas une ligne droite. Ni une carrière en politique. « Je ne pensais pas vivre une pandémie et je ne pensais pas vivre les enjeux présents », dit la gouverneure qui a aussi vécu en 2023 la pire fusillade de l'histoire du Maine, survenue à Lewiston. « La prochaine année sera ma dernière », rappelle-t-elle par ailleurs. En attendant, elle continue, comme elle le fait avec ses affiches, de tendre la main aux Canadiens, qu'ils soient des touristes ou des gens d'affaires.

Un sondage montre un changement de l'opinion des Américains sur l'immigration
Un sondage montre un changement de l'opinion des Américains sur l'immigration

La Presse

time8 hours ago

  • La Presse

Un sondage montre un changement de l'opinion des Américains sur l'immigration

Des manifestants se rassemblent lors de la manifestation « No Kings » à la suite des opérations fédérales d'immigration, à Los Angeles, le 4 juillet 2025. Un sondage montre un changement de l'opinion des Américains sur l'immigration (Washington) Quelques mois seulement après le retour au pouvoir du président Donald Trump, sur fond de vague de sentiment anti-immigration, la proportion d'adultes américains déclarant que l'immigration est une « bonne chose » pour le pays a considérablement augmenté, y compris parmi les républicains, selon un nouveau sondage Gallup. Linley Sanders Associated Press Environ 8 Américains sur 10, soit 79 %, estiment que l'immigration est aujourd'hui une « bonne chose » pour le pays, contre 64 % il y a un an et un sommet sur une tendance qui dure depuis près de 25 ans. Seuls 2 adultes américains sur 10 environ estiment que l'immigration est une mauvaise chose actuellement, contre 32 % l'an dernier. Durant le mandat du président démocrate Joe Biden, les opinions négatives sur l'immigration avaient considérablement augmenté, atteignant un pic dans les mois précédant l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Les nouvelles données Gallup suggèrent que les adultes américains reviennent à des opinions plus favorables aux immigrants, ce qui pourrait compliquer la campagne de Donald Trump en faveur d'expulsions massives et d'autres politiques anti-immigration. Le sondage révèle une baisse du soutien au type d'expulsions massives que Donald Trump prône depuis son élection. Depuis son entrée en fonction, Donald Trump a appelé l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) des États-Unis à tout mettre en œuvre pour mettre en place « le plus grand programme d'expulsions massives de l'histoire ». Son administration a également tenté de limiter l'accès aux prestations fédérales pour les immigrants sans statut légal, a cherché à révoquer la citoyenneté des immigrants auteurs de crimes et s'efforce de supprimer la citoyenneté de naissance pour les enfants nés de parents sans statut légal ou séjournant temporairement aux États-Unis. D'une manière générale, l'opinion des Américains sur les politiques d'immigration a radicalement changé l'année dernière, selon le sondage Gallup, y compris chez les républicains, qui sont beaucoup plus satisfaits des niveaux d'immigration depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, mais qui sont également plus favorables aux voies d'accès à la citoyenneté pour les personnes en situation irrégulière. La tendance générale montre également que l'opinion publique est globalement beaucoup plus favorable aux immigrants qu'il y a quelques décennies. La grande majorité des adultes américains estiment que l'immigration est une bonne chose. L'opinion plus positive des Américains sur l'immigration est principalement due à un changement parmi les républicains et les indépendants. PHOTO JIM WATSON, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Depuis son entrée en fonction, Donald Trump a appelé l'Immigration and Customs Enforcement (ICE) à mettre en place « le plus grand programme d'expulsions massives de l'histoire ». Environ deux tiers des républicains estiment désormais que les immigrants sont « une bonne chose » pour le pays, contre 39 % l'an dernier. Quant aux indépendants, ils sont passés d'environ deux tiers l'an dernier à 80 % cette année. Les démocrates ont conservé leur opinion extrêmement positive sur l'immigration ces dernières années. La proportion d'Américains souhaitant une baisse de l'immigration a considérablement diminué. Depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, les républicains sont de plus en plus satisfaits du niveau d'immigration aux États-Unis. La proportion d'Américains souhaitant une « baisse » de l'immigration aux États-Unis est passée de 55 % à 30 %. Si moins d'Américains souhaitent désormais une diminution du nombre de personnes venant d'autres pays aux États-Unis, ils sont plus nombreux à souhaiter un maintien des niveaux d'immigration qu'à souhaiter une augmentation de ces niveaux. Environ 4 sur 10 estiment que l'immigration devrait être maintenue à son niveau actuel, et seulement 26 % estiment qu'elle devrait être augmentée. Le sondage suggère que les opinions anti-immigration virulentes des républicains, exprimées avant l'élection de novembre — qui a contribué au retour de Donald Trump à la Maison-Blanche — se sont largement estompées. La part des républicains affirmant que l'immigration devrait être réduite est passée d'un sommet de 88 % à 48 % l'année dernière. Près de 4 républicains sur 10 estiment désormais que les niveaux d'immigration devraient rester inchangés, et seulement 1 sur 10 environ souhaiterait une augmentation. Une grande partie de ce mouvement républicain provient probablement du soutien à la stricte application de la législation sur l'immigration par l'administration Trump, mais certains signes, dans le sondage Gallup, indiquent également que les républicains sont devenus plus favorables aux voies d'accès à la citoyenneté pour les immigrants en situation irrégulière dans le pays et plus susceptibles de percevoir des avantages liés à l'immigration qui pourraient être en contradiction avec les priorités de l'administration Trump.

Un vaste incendie force l'évacuation de centaines de touristes
Un vaste incendie force l'évacuation de centaines de touristes

La Presse

time15 hours ago

  • La Presse

Un vaste incendie force l'évacuation de centaines de touristes

Sur cette photo fournie par le National Park Service, la fumée d'un incendie de forêt s'installe sur le parc national du Grand Canyon, dans le nord de l'Arizona, le 11 juillet 2025. (Los Angeles) Plusieurs centaines de touristes ont été évacués d'une zone du très célèbre site du Grand Canyon, dans le sud-ouest des États-Unis, à cause d'un incendie à la progression très rapide, ont annoncé vendredi les autorités américaines. Agence France-Presse Le feu, qui s'est déclaré jeudi, a ravagé plus de 3500 hectares de broussailles près de la rive nord (North Rim) du parc national et était toujours hors de contrôle vendredi à la mi-journée. « Hier soir, le personnel du Grand Canyon a évacué en toute sécurité environ 500 visiteurs de la rive nord en raison de l'incendie », a expliqué le parc sur X. « Tous les visiteurs ont quitté la zone, et les employés du parc ainsi que les résidents restent confinés sur place. » Les images fournies par les autorités montrent de larges colonnes de fumée s'élever au-dessus du désert broussailleux. Le shérif de la région a également procédé à des évacuations. « Nous avons évacué environ 40 personnes, mais beaucoup d'autres avaient quitté les lieux avant notre arrivée », a expliqué à l'AFP Jon Paxton, un porte-parole du shérif du comté de Coconino, en précisant que « la plupart » des évacués « étaient des campeurs ». La rive sud (South Rim) du parc, la plus touristique, reste elle encore accessible. Avec ses paysages grandioses, le Grand Canyon, gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, est l'un des sites touristiques les plus visités des États-Unis et attire chaque année près de cinq millions de visiteurs. Un autre parc national du sud-ouest du pays, le Black Canyon of the Gunnison, au Colorado, a lui été totalement évacué jeudi en raison d'un autre incendie. Ce dernier, causé par la foudre, a déjà ravagé plus de 600 hectares, alimenté par des vents puissants, une végétation très sèche et des températures très élevées. Une alerte aux températures extrêmes a également été émise cette semaine pour le parc de Grand Canyon, avec des températures attendues pouvant dépasser les 46 °C à l'ombre par endroits. Mardi, les autorités ont trouvé un randonneur de 67 ans décédé dans le parc. Une enquête est en cours et les premiers éléments suggèrent que sa mort serait liée à la chaleur.

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