Guerre en Ukraine : de nombreuses inconnues entourent l'annonce d'un sommet Trump-Poutine
ANALYSE - Le président russe arrache un sursis alors que l'ultimatum fixé par son homologue américain était sur le point d'expirer.
En apparence, l'ultimatum de Donald Trump, qui avait donné cinquante jours, puis dix, à Vladimir Poutine pour accepter un cessez-le-feu en Ukraine, a fonctionné. L'exaspération du président américain, ses menaces envers le Kremlin et sa décision, mercredi, d'imposer des droits de douane supplémentaires de 25 % à l'Inde pour la dissuader d'acheter du pétrole à la Russie, a précipité l'annonce d'un prochain sommet, sans doute la semaine prochaine et peut-être aux Émirats arabes unis, avec Vladimir Poutine. Si ce sommet a bien lieu, ce sera la première fois que des chefs d'État américain et russe se rencontrent depuis le tête-à-tête entre Poutine et Biden à Genève en juin 2021.
Les deux dirigeants y ont intérêt. Donald Trump, tout d'abord. Après avoir échoué à imposer la paix en 24 heures, puis en 100 jours, comme il l'avait promis, et s'être heurté à l'intransigeance du maître du Kremlin au point de considérer qu'il n'y avait « plus aucune raison d'attendre car nous ne voyons aucun progrès
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