
La Baie contre-attaque son prêteur exigeant la fin du contrat avec Ruby Liu
La Baie contre-attaque son prêteur exigeant la fin du contrat avec Ruby Liu
(Toronto) La Baie d'Hudson riposte à l'un de ses plus importants prêteurs.
Tara Deschamps
La Presse Canadienne
Dans une nouvelle requête déposée devant le tribunal, le directeur financier du grand magasin disparu réfute les accusations selon lesquelles il aurait mal géré sa liquidation et chercherait désespérément à obtenir une cession de 25 de ses baux.
Michael Culhane affirme qu'il n'est ni juste ni crédible de la part d'Hilco de critiquer La Baie pour des faits prévisibles, inévitables ou causés par la société d'investissement elle-même, dont une filiale a servi de liquidateur principal de La Baie.
Hilco et sa filiale, le prêteur Restore Capital, accusent La Baie d'avoir bâclé la liquidation du détaillant en ne fermant pas correctement les magasins et en ne retirant pas les installations et les équipements.
Ils estiment également que La Baie dilapide ses garanties en proposant une transaction visant à vendre une vingtaine de baux à la milliardaire britanno-colombienne Ruby Liu, que les propriétaires refusent d'occuper.
Ils souhaitent que la transaction, qui doit encore être approuvée par les propriétaires, soit résiliée, mais La Baie maintient qu'elle devrait aller de l'avant, car cela lui permettra de récupérer des liquidités importantes pour ses prêteurs et autres créanciers.
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La Presse
3 hours ago
- La Presse
Les assureurs répondent présents !
« Nous sommes convaincus qu'une plus grande collaboration des secteurs public et privé sera essentielle pour la suite des choses », écrit l'auteur qui cite l'exemple du régime d'assurance médicaments au Québec. Dans cette période d'incertitude qui menace notre économie, il faut repenser notre manière de travailler ensemble, d'un bout à l'autre du pays. Ayant grandi dans une famille d'entrepreneurs à Shawinigan, j'ai rapidement constaté que les partenaires de confiance permettent de mieux naviguer dans la tourmente. Jacques Goulet Président sortant du conseil d'administration, Association canadienne des compagnies d'assurance de personnes (ACCAP), et chef de la direction, Sun Life Canada Plus que jamais, la communauté d'affaires du Québec doit faire front commun avec celle du Canada pour collaborer avec les gouvernements. Pour bâtir un pays solide, plus autonome. Connaissant tout le savoir-faire québécois, je crois que le potentiel est immense pour arriver à changer les choses. À travers les régimes d'avantages sociaux, le secteur des assurances agit depuis des décennies comme une force tranquille dans notre société, répondant aux besoins de santé de 6,2 millions de Québécois et de Québécoises – pour un total de 27 millions de personnes partout au pays. Nous sommes aux premières loges pour constater l'effet du vieillissement de la population sur les services, l'usure des infrastructures publiques et les difficultés grandissantes d'accès aux soins de santé. Ces circonstances ont mené à un système de santé sous pression dont les coûts continuent de grimper, à des projets de transport collectif qui peinent à voir le jour et à un pays aux prises avec une crise de la santé mentale affectant la productivité de la main-d'œuvre. Face à ces défis, il est urgent de réorganiser l'économie canadienne pour qu'elle soit plus résiliente, diversifiée et compétitive. Plus que jamais, les entreprises ont un rôle à jouer. Et les assureurs répondent « présents » ! Nous sommes convaincus qu'une plus grande collaboration des secteurs public et privé sera essentielle pour la suite des choses. Plusieurs exemples de notre histoire moderne démontrent la performance d'un tel modèle. En cette matière, le Québec a d'ailleurs une avance sur les autres provinces, notamment avec son régime d'assurance médicaments. Ce partenariat entre l'État et les entreprises permet d'offrir une couverture à l'ensemble de la population en limitant la charge financière supportée par les finances publiques – une formule gagnant-gagnant. Des partenaires proactifs Les assureurs sont d'ailleurs des partenaires proactifs pour les gouvernements provinciaux pour trouver des solutions aux enjeux de santé. Par exemple, 10 millions de Canadiens et de Canadiennes ont actuellement accès à des soins virtuels payés par l'employeur. Le résultat ? Un accès à des soins de santé pour les patients et moins de temps passé à attendre dans des salles d'urgence ou des cliniques sans rendez-vous. On parle ici d'un système hybride qui pourrait nous inspirer dans plusieurs autres secteurs. L'industrie de l'assurance est prête à investir dans des projets nationaux de grande envergure, tels que l'habitation et d'autres infrastructures publiques. Notre stabilité financière et notre vision à long terme sont particulièrement importantes dans le contexte mondial actuel. Déjà, 60 milliards de dollars sont investis par des assureurs vie et santé dans de grandes infrastructures. Et ce n'est qu'un début. Aujourd'hui, peut-être plus que jamais, les gens s'attendent à ce que les politiques et dépenses de l'État se concentrent sur des actions qui renforceront notre résilience et notre indépendance économique. Les assureurs tendent la main aux gouvernements pour mettre à profit nos forces collectives. Nous sommes prêts à relever les grands défis auxquels fait face notre pays. Les gens nous font confiance pour protéger leur avenir et celui de leur famille. Il est maintenant temps que nous pensions à assurer notre avenir collectif. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
18 hours ago
- La Presse
Elle s'appelle désormais « La Caisse »
La Caisse de dépôt et placement du Québec a procédé à un subtil changement de nom : de CDPQ, son appellation officielle depuis quelques années, elle devient La Caisse. Trois agences ont été impliquées dans ce changement de nom qui a coûté un peu plus de 368 000 $. La porte-parole de La Caisse précise, dans un courriel, que ce sont des firmes québécoises qui ont contribué à ce renouveau, soit Cossette, LG2 et Robic, cette dernière n'ayant fait que l'enregistrement juridique de la marque. La valeur de ce contrat était de moins de 30 000 $. Cossette et LG2 se sont partagé le gros du travail, la première ayant fait toute la partie recherche, les recommandations et l'architecture de marque (valeur du contrat : 172 479 $) et la seconde s'étant davantage concentrée sur la création et le développement de la nouvelle marque ainsi que sur sa stratégie de déploiement (167 571 $). « Cet exercice s'inscrit dans l'intégration de nos filiales immobilières, annoncée en 2024 », indique Marjaurie Côté-Boileau dont l'adresse courriel a déjà été changée, comme celles de ses collègues. Rappelons qu'en janvier 2024, La Caisse (alors CDPQ !) ramenait dans son giron Otéra et Ivanhoé Cambridge. Les montants dévoilés par La Caisse après une demande d'accès à l'information comprennent ce qui a été dépensé jusqu'à présent pour cette transition, mais le total exclut ceux qui devront l'être pour assurer concrètement le changement. « Au terme de l'intégration, La Caisse vise des économies annuelles estimées à environ 100 millions grâce aux synergies réalisées dans ses processus, ressources et systèmes », poursuit aussi la porte-parole. Transition Afin de faire une douce transition, les communications de La Caisse sont présentement accompagnées de petites notes telles que « À La Caisse, auparavant connue sous la marque CDPQ… » Ailleurs, on ajoute CDPQ entre parenthèses afin de ne pas créer de confusion dans l'identité. PHOTO TIRÉE DU RAPPORT ANNUEL DE LA CAISSE DE 1983 Avant 2020, tous les rapports annuels (depuis la création, en 1965) présentaient le nom intégral, Caisse de dépôt et placement du Québec, comme celui-ci (1983) dont la couverture témoigne aussi de l'évolution des technologies. Espace CDPQ et CDPQ Infra, qui gère le Réseau express métropolitain (REM), ne changent pas de nom, car il s'agit d'identités distinctes. C'est d'ailleurs à la naissance de ces deux filiales en 2015 que l'appellation CDPQ est devenue plus courante pour la Caisse de dépôt et placement du Québec – qui a toujours été aussi nommée par son nom complet. En fait, ce n'est qu'en 2020 que l'on voit apparaître officiellement CDPQ sur le rapport annuel de l'organisation. Ce changement de marque arrive aussi alors que l'institution fête son 60e anniversaire, elle qui a vu le jour en 1965, sous le gouvernement de Jean Lesage. Elle devenait « le bas de laine » des Québécois, un surnom qui risque de lui coller à la peau, même avec cette cure de jeunesse nominale.


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18 hours ago
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Appelez-la « La Caisse »
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