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Les assureurs répondent présents !

Les assureurs répondent présents !

La Presse3 days ago
« Nous sommes convaincus qu'une plus grande collaboration des secteurs public et privé sera essentielle pour la suite des choses », écrit l'auteur qui cite l'exemple du régime d'assurance médicaments au Québec.
Dans cette période d'incertitude qui menace notre économie, il faut repenser notre manière de travailler ensemble, d'un bout à l'autre du pays. Ayant grandi dans une famille d'entrepreneurs à Shawinigan, j'ai rapidement constaté que les partenaires de confiance permettent de mieux naviguer dans la tourmente.
Jacques Goulet
Président sortant du conseil d'administration, Association canadienne des compagnies d'assurance de personnes (ACCAP), et chef de la direction, Sun Life Canada
Plus que jamais, la communauté d'affaires du Québec doit faire front commun avec celle du Canada pour collaborer avec les gouvernements. Pour bâtir un pays solide, plus autonome. Connaissant tout le savoir-faire québécois, je crois que le potentiel est immense pour arriver à changer les choses.
À travers les régimes d'avantages sociaux, le secteur des assurances agit depuis des décennies comme une force tranquille dans notre société, répondant aux besoins de santé de 6,2 millions de Québécois et de Québécoises – pour un total de 27 millions de personnes partout au pays.
Nous sommes aux premières loges pour constater l'effet du vieillissement de la population sur les services, l'usure des infrastructures publiques et les difficultés grandissantes d'accès aux soins de santé.
Ces circonstances ont mené à un système de santé sous pression dont les coûts continuent de grimper, à des projets de transport collectif qui peinent à voir le jour et à un pays aux prises avec une crise de la santé mentale affectant la productivité de la main-d'œuvre.
Face à ces défis, il est urgent de réorganiser l'économie canadienne pour qu'elle soit plus résiliente, diversifiée et compétitive.
Plus que jamais, les entreprises ont un rôle à jouer. Et les assureurs répondent « présents » ! Nous sommes convaincus qu'une plus grande collaboration des secteurs public et privé sera essentielle pour la suite des choses. Plusieurs exemples de notre histoire moderne démontrent la performance d'un tel modèle. En cette matière, le Québec a d'ailleurs une avance sur les autres provinces, notamment avec son régime d'assurance médicaments. Ce partenariat entre l'État et les entreprises permet d'offrir une couverture à l'ensemble de la population en limitant la charge financière supportée par les finances publiques – une formule gagnant-gagnant.
Des partenaires proactifs
Les assureurs sont d'ailleurs des partenaires proactifs pour les gouvernements provinciaux pour trouver des solutions aux enjeux de santé. Par exemple, 10 millions de Canadiens et de Canadiennes ont actuellement accès à des soins virtuels payés par l'employeur. Le résultat ? Un accès à des soins de santé pour les patients et moins de temps passé à attendre dans des salles d'urgence ou des cliniques sans rendez-vous. On parle ici d'un système hybride qui pourrait nous inspirer dans plusieurs autres secteurs.
L'industrie de l'assurance est prête à investir dans des projets nationaux de grande envergure, tels que l'habitation et d'autres infrastructures publiques.
Notre stabilité financière et notre vision à long terme sont particulièrement importantes dans le contexte mondial actuel. Déjà, 60 milliards de dollars sont investis par des assureurs vie et santé dans de grandes infrastructures. Et ce n'est qu'un début.
Aujourd'hui, peut-être plus que jamais, les gens s'attendent à ce que les politiques et dépenses de l'État se concentrent sur des actions qui renforceront notre résilience et notre indépendance économique. Les assureurs tendent la main aux gouvernements pour mettre à profit nos forces collectives. Nous sommes prêts à relever les grands défis auxquels fait face notre pays. Les gens nous font confiance pour protéger leur avenir et celui de leur famille. Il est maintenant temps que nous pensions à assurer notre avenir collectif.
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Couche-Tard rachètera jusqu'à 10 % de ses actions
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La Presse

time44 minutes ago

  • La Presse

Couche-Tard rachètera jusqu'à 10 % de ses actions

Couche-Tard estime que le rachat de quelque 77 millions d'actions « constitue une utilisation appropriée de ses fonds et un investissement souhaitable pour elle ». (Laval) Alimentation Couche-Tard rachètera jusqu'à 10 % des actions qui composent son « flottant », ce qui, en fonction du cours actuel du titre, représenterait un investissement total de 5,8 milliards. La Presse Canadienne L'entreprise lavalloise en a fait l'annonce lundi matin, quelques jours après l'échec de ses négociations avec Seven & i Holdings. Couche-Tard souhaitait acquérir la société japonaise pour mettre la main sur les dépanneurs 7-Eleven, mais les pourparlers ont pris fin la semaine dernière. Maintenant que ce projet a échoué, Couche-Tard estime que le rachat de quelque 77 millions d'actions « constitue une utilisation appropriée de ses fonds et un investissement souhaitable pour elle ». En rachetant ses actions, une entreprise réduit le nombre de titres en circulation. Son bénéfice est ainsi moins dilué entre les différents actionnaires. La perspective d'un éventuel programme de rachat d'actions a donné un élan à la valeur de l'action de Couche-Tard à la Bourse de Toronto, la semaine dernière. « Avec notre bilan solide et la confiance envers notre stratégie à long terme, nous sommes convaincus que ce régime représente un moyen efficace de générer une valeur durable pour nos actionnaires », a fait valoir le chef de la direction financière, Filipe Da Silva, dans un communiqué.

Comment j'ai gagné 1 % de mon patrimoine en 20 minutes
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La Presse

timea day ago

  • La Presse

Comment j'ai gagné 1 % de mon patrimoine en 20 minutes

L'été dernier, la firme canadienne de courtage Wealthsimple a offert une remise en argent de 1 % lorsqu'on transférait nos comptes placements chez elle. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais je ne parle généralement pas ici de trucs et astuces pour accumuler des points, obtenir des ristournes, trouver la meilleure carte de crédit, économiser sur l'essence, etc. C'est que d'autres le font beaucoup mieux que moi. Ensuite, c'est que j'aime mieux m'attaquer au gros morceau des finances : celui qui se trouve entre nos deux oreilles. Ça ne sert pas à grand-chose d'économiser 2 cents le litre d'essence si notre CELI est vide et qu'on n'a ni les repères ni l'envie de le remplir. Mais cette semaine, je vais me transformer en « monsieur coupons », si vous le permettez, pour vous parler d'une offre dont j'ai profité l'an dernier, et d'une autre offre semblable qui revient cette année. C'est que les banques et les firmes de courtage canadiennes se livrent une bataille pour qu'on devienne client chez elles. Et qui dit bataille dit offres alléchantes. Quand des entreprises qui ne sont pas reconnues pour mettre de l'argent dans nos poches deviennent tout à coup très généreuses, je réponds présent. Transfert payant Tout ça a commencé l'été dernier, quand la firme canadienne de courtage Wealthsimple a offert une remise en argent de 1 % lorsqu'on transférait nos comptes placements chez elle. Il suffisait d'aller dans l'application Wealthsimple, d'ouvrir différents comptes (REER, CELI, CELIAPP, CRI, etc.) et de commencer les transferts. Wealthsimple est reconnue pour sa facilité d'utilisation et ses interfaces qui ne semblent pas dater de l'époque pré-an 2000, et je dois dire que, dans mon cas, ça a très bien fonctionné. En 20 minutes, les transferts étaient lancés. Quelques jours plus tard, j'ai vu mes placements disparaître dans la plateforme de courtage de ma banque (gulp !), puis apparaître dans mes nouveaux comptes Wealthsimple (ouf !). Tout était là, les mêmes fonds négociés en Bourse (FNB). Rien n'a été vendu, égaré ou envoyé aux îles Seychelles. Wealthsimple a même automatiquement remboursé les frais de transfert, qui étaient de 150 $ plus taxe par compte transféré. Une fois les transferts terminés, Wealthsimple a calculé 1 % des placements transférés. Le montant a ensuite été divisé en 12, et chaque part a été déposée dans mon compte à la même date chaque mois. Pour toucher les 12 versements de l'offre, il fallait garder les placements chez Wealthsimple pendant au moins un an. J'aimais déjà Wealthsimple avant ce transfert, et je l'aime encore plus depuis qu'elle me verse de l'argent et que je lui dois les 20 minutes les plus payantes de ma vie. Mais, vous savez quoi ? Mon allégeance peut être marchandée. Je n'ai, semble-t-il, pas été le seul à transférer mes placements, puisque cet été, une des grandes banques canadiennes a sauté dans l'arène. La Banque TD a décidé elle aussi d'offrir 1 % de remise en argent sur les transferts des comptes de placements de 10 000 $ ou plus. Parmi les comptes acceptés, il y a les comptes au comptant, comptes sur marge, le CELI, le REER, le REEE ou les CRI, notamment1. TD dit que les clients nouveaux ou actuels peuvent ouvrir un compte admissible d'ici le 31 juillet 2025, et lancer un transfert dans les 30 jours suivants. Il faut ensuite conserver les actifs dans notre compte jusqu'au 31 août 2026. La prime de 1 % sera versée avant le 30 septembre 2026, et elle ne peut excéder 10 000 $. TD offre aussi la prime sous forme de points Aéroplan2. On peut en recevoir jusqu'à 1 million. « Un bonus de 10 000 points Aéroplan représente une valeur d'environ 200 $ en voyage, soit un retour de 2 % sur un transfert de 10 000 $, écrit Jean-Maximilien Voisine, président fondateur de Milesopedia. […] L'offre est avantageuse si vous utilisez vos points Aéroplan pour des échanges à valeur élevée, comme des vols internationaux en classe affaires. »3 Personnellement, j'ai du mal à me rappeler tous les comptes de points que je possède. Alors, comme le chante Richard Desjardins, « je pense que je vas prendre l'argent ». Est-ce que la Banque TD rendra le processus de transfert aussi simple que celui que j'ai vécu l'an dernier ? Est-ce que les 20 minutes dans l'application vont se transformer en 8 heures au téléphone ? Aucune idée. Je vous en reparlerai. Nouveau FNB québécois Parlant de placements, il y a depuis peu une nouvelle option pour les gens qui veulent investir facilement dans un panier d'entreprises québécoises. Desjardins vient de lancer le FNB Desjardins Actions Québec (DMQC). Le fonds contient les actions de 45 entreprises cotées en Bourse dont le siège social se trouve au Québec. Les frais de gestion sont de 0,30 % de la taille du placement par année et sont suspendus jusqu'au 30 juin 2026. La composition du fonds « est établie selon des règles de capitalisation boursière [des entreprises], de liquidité et de concentration, et comprend un processus de rééquilibrage semestriel », m'écrit Véronique Blais, conseillère principale en relations publiques chez Desjardins. C'est une bonne nouvelle pour les gens qui cherchent à diversifier leurs placements au Québec à faible coût. Il faut toutefois se rappeler que le Québec et le Canada ne représentent qu'une fraction de la capitalisation boursière mondiale. Il est donc important d'avoir des placements le plus diversifiés possible, si on veut profiter d'une volatilité moindre et du meilleur potentiel de rendement à long terme. 1. Voyez l'offre de la TD 2. Voyez l'offre de la TD en points Aéroplan 3. Lisez le texte de Milesopedia

Un appui de moins pour Boralex et un de plus pour le CN
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La Presse

timea day ago

  • La Presse

Un appui de moins pour Boralex et un de plus pour le CN

Un appui de moins pour Boralex et un de plus pour le CN Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l'actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l'investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar Le producteur québécois d'énergie renouvelable Boralex a perdu un appui sur Bay Street vendredi. L'analyste Robert Hope a retiré sa recommandation d'achat en expliquant sa décision par la récente poussée de l'action et par le nombre relativement faible de facteurs susceptibles de propulser le titre plus haut à court terme. L'action de Boralex est en hausse d'approximativement 30 % depuis son creux atteint en février. Robert Hope continue néanmoins de considérer Boralex comme un producteur d'énergie renouvelable de grande qualité doté d'un portefeuille d'actifs attrayant et de solides perspectives de croissance. Ils sont désormais 7 analystes sur 10 à suggérer l'achat du titre de Boralex. L'action du fournisseur montréalais de poudre de graphène NanoXplore s'est appréciée de 22 % en deux jours (jeudi et vendredi) après que le département du Commerce des États-Unis eut statué jeudi que la Chine pratiquait un dumping illégal de graphite aux États-Unis. Un droit antidumping, similaire à un droit de douane, de 93,5 % a été imposé aux producteurs chinois de graphite. NanoXplore prévoit de construire une usine pour produire du graphite sphérique enrobé (cSPG) destiné au marché américain, un marché aujourd'hui largement approvisionné par la Chine. Cette décision pourrait à terme réduire la concurrence et ouvrir de nouvelles perspectives commerciales pour l'entreprise, croit Amr Ezzat, directeur de la recherche chez Ventum Financial. Le Canadien National a gagné l'appui de Raymond James cette semaine. L'analyste Steve Hansen recommande depuis jeudi l'achat de l'action du transporteur ferroviaire montréalais. Il souligne que les tendances macroéconomiques en matière de tarifs et d'économie devraient commencer à profiter au CN. « Malgré l'incertitude généralisée liée à la politique tarifaire américaine, le trafic ferroviaire canadien a enregistré de meilleurs résultats que prévu au deuxième trimestre. » Steve Hansen prévoit une accélération de la croissance du trafic au CN grâce à l'amélioration des conditions macroéconomiques et à la normalisation des échanges commerciaux. Il précise que sa décision de changer sa recommandation a été difficile à prendre compte tenu des performances décevantes du trafic depuis le début de l'année, du risque d'une nouvelle révision à la baisse des prévisions et, plus généralement, des performances médiocres du CN au chapitre de l'exploitation et des bénéfices depuis deux ans. Selon lui, les conditions sont réunies pour que le CN enregistre une accélération de la croissance de son chiffre d'affaires. « Si la direction parvient à tenir ses engagements, je vois la perspective d'une reprise de la croissance des bénéfices et d'une augmentation du multiple d'évaluation. » Le CN dévoilera mardi sa performance financière des mois d'avril, mai et juin. Marché Goodfood a suscité de l'intérêt cette semaine alors que le fournisseur de solutions de repas en ligne se prépare à présenter mardi sa plus récente performance financière trimestrielle. Le titre de Goodfood a gagné 50 % en quatre jours cette semaine de mardi à vendredi. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE AtkinsRéalis publiera ses prochains résultats trimestriels le 7 août prochain. Bombardier et AtkinsRéalis quitteront cet été l'indice MSCI des titres canadiens de petites capitalisations pour être ajoutés à l'indice MSCI Canada, selon la Scotia. L'analyste Jean-Michel Gauthier s'attend à ce que ce rééquilibrage se confirme le mois prochain. Les titres de Bombardier et d'AtkinsRéalis affichent de fortes hausses jusqu'ici cette année. Bombardier publiera ses prochains résultats trimestriels le 31 juillet alors qu'AtkinsRéalis le fera à son tour le 7 août. Si les résultats présentés devaient décevoir, Jean-Michel Gauthier juge qu'il pourrait être judicieux d'acheter sur faiblesse. Un membre de l'équipe de direction du Groupe Dynamite a acheté cette semaine pour un peu plus de 30 000 $ d'actions du détaillant montréalais de vêtements pour femmes. Le chef de la direction technologique Dave Stevens a acheté mardi un lot de 1050 actions au prix unitaire de 28,65 $. C'est la deuxième fois cet été qu'il achète des actions. Le gestionnaire d'actifs montréalais Claret affiche son inquiétude dans sa lettre financière publiée cette semaine à propos de la frénésie d'embauche en intelligence artificielle. L'ampleur des salaires versés par les grandes entreprises de technologie pour recruter des « talents » rappelle à Claret la bulle internet, lorsque des sommes « indécentes » ont été dépensées pour tout ce qui touchait à l'internet – un gigantesque gaspillage de l'argent des actionnaires, est-il souligné. Claret précise toutefois qu'il ne faut pas perdre de vue que l'acquisition de ces talents pour des sommes astronomiques peut aussi simplement refléter une occasion d'entraver les progrès d'un concurrent dans le domaine de l'intelligence artificielle et de le faire avant qu'un autre concurrent ne puisse s'emparer de la « coqueluche » de l'intelligence artificielle. Les titres québécois de Coveo, NanoXplore, Bombardier, Banque Nationale, 5N Plus, Power Corporation, WSP Global, Groupe Dynamite, D-Box, Redevances OR et Stingray ont atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

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