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Bientôt une usine aux États-Unis pour Vortex

Bientôt une usine aux États-Unis pour Vortex

La Presse2 days ago
Le fabricant de jeux d'eau québécois Vortex International devrait pouvoir commencer à fabriquer de l'équipement directement en terre américaine d'ici la fin de l'année ou au début de 2026, avec l'ouverture d'une usine à Plattsburgh, dans l'État de New York.
Les plans d'expansion de l'entreprise de Pointe-Claire vont donc bon train, affirme le président et chef de la direction Stephen Hamelin, qui a fondé celle-ci il y a maintenant 30 ans.
Le commerce à l'international a toujours fait partie de l'ADN de Vortex, mais l'aspect de fabrication à l'étranger est plutôt récent. « Pendant les quelque 25 premières années, on ne faisait que de l'exportation. Aujourd'hui, on s'établit dans des pays ou des régions stratégiques – incluant l'Europe et les États-Unis – qui nous amènent plus vers une organisation de type multinationale », mentionne Stephen Hamelin.
D'ailleurs, il a fait un grand coup l'an dernier en achetant l'entreprise Watergames & More aux Pays-Bas, dont le chiffre d'affaires a déjà doublé, affirme l'entrepreneur, qui est ingénieur de formation. Vortex dispose aussi d'un bureau en Espagne.
C'est un gros défi, mais ça fait partie de notre stratégie de croissance, d'être proche de nos clients, de bien comprendre leur culture. Parce que les services qu'on offre seront acceptés [seulement] si on répond bien aux besoins des gens sur place.
Stephen Hamelin, PDG de Vortex International
Qu'est-ce qui distingue les besoins liés aux jeux d'eau d'un pays par rapport à un autre ? On se doute que ce n'est pas la préférence pour une couleur de fleur déversant de l'eau versus une autre.
Il s'agit surtout de faire de l'éducation auprès des municipalités, principal type de client pour Vortex, qui n'ont pas nécessairement l'habitude d'installer des jeux d'eau dans leurs espaces verts ou sur leurs places urbaines. « Ça demande beaucoup d'éducation et aussi d'établir tout un écosystème d'architectes paysagers, d'ingénieurs et d'installateurs. Ça prend un peu d'énergie pour que les gens comprennent bien la variation des options, surtout quand on parle d'utilisation d'eau », indique Stephen Hamelin.
Dans certains des systèmes de Vortex, l'eau est recyclée à 100 %. Dans d'autres, elle est réutilisée pour d'autres applications comme l'irrigation ou elle retourne dans la nappe phréatique.
Tendance à la hausse
La tendance d'installation de jeux d'eau dans les villes est à la hausse, remarque Stephen Hamelin. « Il y a différents facteurs qui expliquent cela. C'est sûr que la chaleur nous aide, mais aussi la simplicité d'opérer nos systèmes. Les piscines et les centres aquatiques, c'est bien, mais ça demande beaucoup plus d'entretien et des sauveteurs. Notre système est plus flexible, on peut l'installer presque n'importe où, travailler avec des espaces plus petits ou plus grands », estime-t-il.
En plus des administrations municipales, l'entreprise fait aussi affaire avec des chaînes d'hôtels, des bateaux de croisière ou des parcs aquatiques. Vortex compte parmi ses clients de prestigieux noms comme les resorts Walt Disney, le Ritz-Carlton ou encore le zoo de Miami.
Autour de 250 personnes travaillent aujourd'hui pour Vortex, qui a réalisé 10 000 installations dans 50 pays. Les prochaines années seront consacrées à mettre en marche l'usine de Plattsburgh, à renforcer la présence de l'entreprise en Europe et potentiellement à s'étendre de façon plus importante dans de nouveaux marchés, dont le Moyen-Orient.
De nouvelles boissons pour Aki Sushi
PHOTO FOURNIE PAR AKI SUSHI
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L'entreprise de Québec Aki Sushi, qui vend ses produits dans près de 150 épiceries à travers la province, lance une gamme de boissons nommées AkiBoba, inspirées des thés aux perles (bubble tea) taïwanais. Celles-ci seront fabriquées directement sur place à certains comptoirs Aki Sushi, et une version prête à boire en cannette sera aussi déployée dans les épiceries Metro et Super C. Dans un communiqué, l'entreprise, qui célèbre ses 20 ans cette année, mentionne que le lancement des boissons a nécessité un investissement de 1,2 million.
Maibec lance sa gamme aluminium
PHOTO LE STUDIO K, FOURNIE PAR MAIBEC
Maibec dispose maintenant de l'équipement nécessaire pour fabriquer des revêtements imprimés en aluminium.
L'entreprise de Lévis spécialisée en revêtements extérieurs Maibec vient de lancer officiellement sa nouvelle unité Maibec Architectural et sa gamme complète de revêtements en aluminium, qui lui permettront de mieux accompagner une clientèle commerciale et institutionnelle. Les produits offerts dans cette nouvelle gamme sont constitués de lattes, planches et panneaux en couleurs opaques ou textures imprimées en haute définition. « Cette innovation technologique permet de reproduire fidèlement l'apparence du bois naturel ou toute autre texture, tout en offrant la durabilité supérieure de l'aluminium », déclare l'entreprise dans un communiqué.
Un projet de 28 étages pour le Groupe Medway
ILLUSTRATION CCM2 ARCHITECTES, FOURNIE PAR MEDWAY
L'immeuble sera situé au 3000, boulevard Laurier, à Sainte-Foy.
Le Groupe Medway a fait l'acquisition d'un terrain situé au 3000, boulevard Laurier, à Sainte-Foy, où il prévoit développer son plus important projet à ce jour. L'immeuble de 28 étages comprendra près de 900 unités résidentielles, dont la moitié seront offertes à moins de 1500 $ par mois. Il accueillera également 120 000 pieds carrés (11 148 mètres carrés) d'espaces commerciaux axés sur la santé, en plus des nouveaux locaux du GMF-U Laurier. Le tout représente un investissement privé de 400 millions, et l'entreprise espère commencer les travaux en 2026, pour une livraison finale en 2032.
75 %
C'est le taux d'augmentation des ventes en ligne en un an pour Signé Local, une plateforme qui regroupe les produits de quelque 300 artisans et producteurs québécois et qui souhaite quintupler ses ventes d'ici les trois prochaines années. Pour ce faire, elle vient de lancer une campagne de sociofinancement avec La Ruche, dont les fonds seront utilisés pour développer une technologie capable de connecter davantage de marchands à son catalogue. Pour le moment, le volume annuel de ventes en ligne de l'entreprise se situe sous la barre du million, somme à laquelle il faut ajouter les ventes faites dans ses quatre boutiques physiques ainsi que lors d'évènements ponctuels.
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