
Tour de France 2025 : parcours, horaires, favoris et curiosités de la sixième étape
Le profil de l'étape : Bayeux-Vire Normandie (201,5 km)
Le Tour de France reste en Normandie ce jeudi avec une sixième étape de 201,5 kilomètres entre Bayeux et Vire Normandie (Calvados) le lendemain du magistral coup signé Pogacar. Le parcours est casse-pattes, et en particulier le final dans lequel les coureurs devront franchir plusieurs ascensions répertoriées au classement du meilleur grimpeur : la côte de Mortain Cote (1,6 km à 9,5% ; km 138), la côte de Juvigny-le-Tertre (2,2 km à 7,3% ; km 154,5), la côte de Saint-Michel-de-Montjoie (3,7 km à 4,5% ; km 174,3) et la côte de Vaudry (1,2 km à 7,2% ; km 197,1) qui pourrait servir de rampe de lancement aux audacieux, avant une arrivée pentue (700 m à 10,2%) qui devrait parfaitement convenir aux puncheurs !
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
Le favori de la rédaction et la grosse cote
Quels seront les punchers qui auront encore du jus après le contre-la-montre de la veille pour aller chercher une victoire d'étape ? On misera sur Tadej Pogacar qui a laissé la victoire à Remco Evenepoel. Le Slovène aura à cœur d'enfoncer le clou après s'être emparé du maillot jaune à Caen même s'il devra écarter la menace venant de Mathieu van der Poel, dépossédé de la tunique du classement général.
Publicité
La grosse cote : Julian Alaphilippe. Le Français va une nouvelle fois tenter sa chance après avoir joué de malchance mardi en étant victime d'une crevaison anéantissant tous ses espoirs. Le leader de la formation Tudor n'a pas cherché à puiser dans ses réserves dans le contre-la-montre de Caen.
Les horaires de la sixième étape
Le départ fictif sera donné à 12h35 depuis Bayeux et le départ réel à 12h45. L'arrivée est prévue à 17h26 avec une moyenne de 43 km/h.
Comment suivre l'étape à la télé
France 3 à partir de 13h00 puis sur France 2 à 15h00. En intégralité en payant sur Eurosport.
La curiosité du jour
Une première pour Bayeux. La sous-préfecture du Calvados découvrira, ce jeudi, le Tour de France. Ville de culture et d'histoire, vous pouvez y admirer la célèbre Tapisserie de Bayeux (XIe siècle) inscrite au Mémoire du monde de l'UNESCO, y visiter la cathédrale Notre-Dame au style roman et gothique (XIe siècle), ainsi que le musée mémorial de la Bataille de Normandie. C'est aussi une commune connue pour sa gastronomie avec, évidemment, les fromages normands tels que le camembert et le Pont-L'Évêque ou la pâtisserie Saint-Ève.
Vire Normande et son architecture traditionnelle de la Reconstruction – on peut aussi y trouver des vestiges de l'époque médiévale dont la Porte-Horloge (XIIIe siècle) – accueillera la Grande Boucle pour la sixième fois de son histoire. Elle est par ailleurs le berceau de la Maison Degrenne qui a notamment fabriqué la torche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
La tapisserie de Bayeux, merveille de la ville normande.
DR
Publicité
L'expression du jour : «Faire de la patinette»
Rester dans les roues des autres concurrents, au chaud, sans faire le moindre effort en tête de groupe pour s'économiser et se laisser emmener.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
27 minutes ago
- L'Équipe
« Recruter sans menottes, c'est un vrai plaisir » : la nouvelle provocation de John Textor à l'égard de la DNCG
John Textor, l'ancien président de l'Olympique Lyonnais, a envoyé une nouvelle pique au gendarme financier du football français, en partageant fièrement sur Instagram la liste des recrues de Botafogo. John Textor n'en a pas fini avec le football français, et il le fait savoir. Sur ses réseaux sociaux, l'homme d'affaires américain s'est réjoui du recrutement de six joueurs par Botafogo. « Conquérir des trophées et recruter sans menottes, c'est un vrai plaisir », a lancé Textor, dans une formule lourde de sous-entendus. Avant d'ajouter qu'il appréciait de diriger un club « sans l'interférence d'un agenda politique ». Derrière sa déclaration provocante, Textor semble avant tout viser la DNCG, le gendarme financier du football français. En ligne de mire : la gestion drastique imposée à l'OL ces derniers mois, et qui a culminé fin juin par une rétrogradation administrative en Ligue 2, finalement infirmée en appel le 9 juillet. Le club est bel et bien maintenu en Ligue 1, mais sous strict encadrement de sa masse salariale et des indemnités de transfert. Si Michele Kang et Michael Gerlinger ont repris le flambeau et réussi à convaincre la commission d'appel, l'Américain de 59 ans, lui, n'avait pas convaincu la DNCG de la viabilité de son projet pour Lyon. Il y a quelques jours, il avait déjà taclé le gendarme financier et l'ensemble du foot français, affirmant que « la gouvernance en France ne fonctionne pas ».

L'Équipe
34 minutes ago
- L'Équipe
L'après-match vu par Selma Bacha, latérale des Bleues et de l'OL : « S'il y a nul, c'est comme si j'avais perdu »
La latérale gauche de l'équipe de France et de l'OL, Selma Bacha, raconte ses après-matches, notamment son besoin de « remercier » les supporters et le difficile contrôle de ses émotions en fonction du résultat. « Quelle est la chose que vous faites après le coup de sifflet final qui vous paraît essentielle ?Pour moi, il est important d'aller saluer les supporters. Ils font l'effort de venir nous voir. Qu'on ait perdu, qu'on ait fait un match nul ou qu'on ait gagné, pour moi, il est essentiel d'aller les remercier. Cela s'appelle du respect. Ça me tient à coeur de faire le tour. Si je peux donner un maillot ou faire quelques photos, je le fais. Comment se passe le retour dans le vestiaire ?Ça dépend ! Si on a gagné, moi, avec mon grain de folie, je suis contente, je crie. Je n'ai qu'une envie, c'est de fêter la victoire avec mon équipe. S'il y a match nul, je suis une compétitrice, c'est comme si j'avais perdu. Je vais à ma place et je suis énervée. Je boude, comme quand il y a une défaite. Il y a des défaites dans ma carrière qui m'ont fait très mal. Je peux pleurer. Dans ces cas-là, je prends vite ma douche, je rentre chez moi ou à l'hôtel. Mais personne ne me parle. Je reste dans ma bulle quand j'ai perdu. Qu'est-ce que la défaite provoque comme émotion ?J'ai de la haine en moi. Maintenant, je suis plus mature, j'ai plus d'expérience. Je sais me contrôler. Mais si je m'écoutais, je pourrais crier. Connaissant mon tempérament, je peux dire des choses que je ne vais pas penser. J'ai trouvé un bon truc, c'est que personne ne m'adresse la parole. Je reste focus sur moi-même. « Les JO, ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines » Combien de temps mettez-vous à redescendre ?Ça dépend. La Coupe du monde 2023 (élimination en quarts de finale par l'Australie aux tirs au but, 0-0 a.p., 6-7 aux t.a.b.), ça a mis une semaine. Les JO (élimination en quarts par le Brésil, 0-1), ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines. Les Jeux, j'y ai tellement cru que ça m'a fait trop mal. J'ai été tellement déçue. Quels étaient vos sentiments après cette défaite ?Il y a des matches où tu te dis, c'est injuste, on ne mérite pas. Il y a des matches où, il faut dire la vérité, on est passé à côté. Quand c'est le cas, je suis frustrée, car on n'a pas le droit. Quand il y a des matches à enjeu, tu n'as pas le droit de passer à côté. Comme la Ligue des nations (en 2024, contre l'Allemagne puis l'Espagne). Je n'ai pas de mal à le dire, quand je suis nulle, je suis nulle. Cela a été le cas sur ce stage-là, et on n'a pas existé face à l'Espagne. Vous souvenez-vous de la première fois où vous êtes montée sur un podium chercher une médaille ?C'était ma première finale de Ligue des champions, avec l'OL, à l'âge de 17 ans (en 2018, 4-1, a.p., contre Wolfsburg). Je me revois avec mon petit chignon et mes grosses joues, c'était juste incroyable. Quelle fierté ! Moi, j'ai pleuré alors que de base quand je gagne, je ne pleure jamais. J'ai pleuré, car c'était un truc de fou. Je ne pensais pas qu'on allait gagner étant donné qu'on perdait 1-0 (à la 93e minute). Je me souviens de la haie d'honneur des adversaires, tu passes, tu es si contente. Tu serres la main, on te remet la médaille et tu attends la capitaine qui ramène la Coupe. Tu fais la fête pendant un ou deux jours (rires). Êtes-vous de celles qui lancent les chants après la victoire dans le vestiaire ?Non. Pour cela, il y a Melvine (Malard) en équipe de France. À l'OL, il y avait Ellie (Carpenter, partie à Chelsea depuis), elle le fait en français ! Elle est forte. Les petites jeunes aussi le font quand elles viennent. La dernière fois, c'était Liana Joseph quand on avait joué contre le Paris-Saint-Germain. Je suis juste là pour crier et danser. Même à l'entraînement, quand on gagne, il faut nous voir ! Des fois, on a tendance à oublier, mais ce sont des moments importants qui unissent le groupe. Avez-vous déjà disputé une coéquipière après un match ?Quand j'étais plus petite, je rentrais dans le vestiaire, je criais après tout le monde, comme sur le terrain. Je disais : ''toi, t'es nulle !''. Avec l'expérience, la maturité, cela ne m'arrive plus. Si une coéquipière fait une erreur et qu'on a perdu à cause de cela, je serai frustrée, évidemment. Mais après le match, aller la voir et lui reprocher ? Cela va encore plus la mettre mal. Cela ne sert à rien d'en rajouter, car elle-même, elle sait. « Si demain, je suis Championne d'Europe, du monde ou olympique, je crois que je pleure » Votre plus belle célébration d'après-match ?Quand on avait fait le triplé (2019), on était parti à Saint-Tropez (Var). On l'avait fêté avec le président (Aulas), les filles. On fêtait la fin d'une belle année. Le fait d'être là, cela signifiait qu'on avait tout gagné. On se déplaçait partout avec nos coupes ! On profitait. C'était un gros budget pour le président, mais on le méritait. Je l'ai fait deux fois, c'était magnifique (en 2020). Cela me manque. J'espère que là, on va faire une belle célébration avec l'équipe de France. Pas Saint-Tropez, mais les Champs-Élysées. J'aimerais trop. C'est un rêve, une motivation... Il faut qu'on arrête de parler, de promettre des choses. On est compétitrice, on veut gagner des trophées. Vraiment. Mais après, on déçoit tout le monde. J'ai décidé de ne plus parler et on verra. Vous avez déjà imaginé la célébration si vous gagnez l'Euro ?Descendre les Champs-Élysées ! Mais même rentrer au Stade de France avec la musique, ce serait le feu. Quand je vois les garçons comme ça... Le bus, on est sur le toit. Je m'imagine tous les jours une victoire en finale avec la France. C'est vraiment quelque chose à laquelle je suis attachée. C'est important pour moi de faire vibrer les gens qui nous suivent et nous soutiennent. Si demain, je suis Championne d'Europe, du monde ou olympique, je crois que je pleure. Ce sont tellement de sacrifices. On a toutes les qualités pour cela. Maintenant, c'est à nous ! Il faut arrêter de parler et il faut agir. » À lire aussi Quel manager Bonadei est-il devenu ? Bonadei : «Montrer qu'elles ne sont pas des divas» Pourquoi Mbeumo vaut 81 M€ Comment les joueurs vivent-ils les incertitudes de l'été ?


L'Équipe
39 minutes ago
- L'Équipe
Le PSG dévoile une nouvelle collection « Matchday » en 7 coloris
Après une saison historique, le Paris Saint-Germain prolonge la magie au-delà du terrain avec une collection inédite et stylée. Baptisée « Matchday Rituals », cette nouvelle gamme de maillots incarne l'esprit des Rouge et Bleu, à enfiler comme un rituel d'avant-match. La rédaction de L'Equipe n'a pas participé à l'écriture de cet article. Le PSG ne se contente plus d'éblouir l'Europe sur la pelouse. Désormais, il habille aussi les coeurs battants du club : ses supporters. Conçue en collaboration avec Nike, la collection Matchday Rituals permet aux fans d'afficher une tenue qui fusionne élégance sportswear et ADN football. Chaque maillot est conçu comme un symbole d'appartenance. Son tissu orné d'un motif en relief répété dans huit langues évoque les rituels universels des jours de match. Une manière subtile d'ancrer ce vêtement dans l'intimité du supporter et la culture du club. Matchday Fit : entre confort et identité Le maillot Matchday adopte une coupe taillée pour l'action, avec des manches contrastées et ajustées pour une silhouette dynamique. Le col en V blanc, souligné de détails colorés, apporte une touche décontractée. Le blason tissé du PSG complète l'ensemble, marquant le lien communautaire et générationnel qui unit les fans du club. Cette collection se distingue aussi par son approche esthétique. Le style épouse l'exigence moderne du sportswear, tout en affirmant son lien avec l'univers du football. À mi-chemin entre maillot d'avant-match et vêtement du quotidien, il s'adresse à ceux qui vivent le club, en tribune comme dans la rue. Sept coloris pour incarner l'esprit parisien L'une des grandes forces de la collection Matchday réside dans sa diversité chromatique. Le PSG et Nike proposent sept versions du maillot : - Rouge - Bordeaux - Blanc - Noir - Bleu - Bleu nuit - Violet Autant de nuances pour incarner la pluralité du public parisien, de l'élégance classique à l'audace urbaine. Un lancement dans le sillage d'une saison d'exception Ce lancement s'inscrit dans la foulée d'une saison 2024-2025 exceptionnelle. Le PSG a réalisé un quadruplé national et européen (Ligue 1, Coupe de France, Trophée des Champions, Ligue des Champions), terrassant au passage des géants européens : 4-0 contre le Real Madrid, 4-0 face à l'Atlético Madrid, 2-0 puis 5-0 face au Bayern et à l'Inter en phase finale de Ligue des champions. Seule ombre au tableau : une défaite en finale de la Coupe du monde des clubs contre Chelsea (3-0). Les coéquipiers d'Ousmane Dembélé retrouveront Tottenham le 13 août prochain en Supercoupe d'Europe. Contenu sponsorisé. Certains liens de cet article sont trackés et peuvent générer une commission pour L'Equipe. Les prix mentionnés le sont à titre indicatif et sont susceptibles d'évoluer.