
Les Anglaises surclassent les Néerlandaises et se relancent
Les championnes d'Europe en titre ont de l'orgueil. La sélection anglaise, qui avait été sacrée à Wembley en finale de l'Euro 2021, et qui s'était inclinée samedi à Zurich (1-2) face aux Bleues pour son entrée en lice dans l'édition 2025, a été digne de son rang ce mercredi, lors de la deuxième journée du groupe D. Toujours au Letziground de Zurich, les Three Lionesses ont en effet surclassé 4-0 les Néerlandaises, qui s'étaient pourtant aisément imposées 3-0 au Pays de Galles samedi à Lucerne.
Conséquemment, les Anglaises se sont complètement relancées dans la course aux quarts de finale, passant devant leur adversaire au classement du groupe D, dont la France pourrait prendre seule la tête si elle ne perd pas face aux Galloises à Saint-Gall ce soir (coup d'envoi à 21 heures). En attendant, la sélection entraînée par Sarina Wiegman a marqué les esprits ce mardi, dominant les Bataves dans des proportions inattendues (18 tirs à 5, dont un seul cadré pour la Hollande).
Comme c'était déjà le cas face à la France, Lauren James, autrice d'un doublé, s'est particulièrement mise en valeur. Elle a ouvert le score d'une splendide frappe du gauche décochée à l'entrée de la surface, qui a fini pas très loin de la lucarne (22e, 1-0), avant de marquer de près, à la suite d'une tentative contrée d'Ella Toone (60e, 3-0). Entretemps, Georgia Stanway, qui avait été très critiquée pour sa prestation contre les Bleues, et qui sortait d'une première mi-temps très terne, s'est illustrée en scorant d'un tir puissant à ras de terre, dans la continuité d'un coup-franc de James mal dégagé (45 + 2e, 2-0).
La quatrième réalisation a été l'oeuvre de Toone, du gauche, après un bon centre d'Alessia Russo (4-0, 67e). Cette dernière, qui avait déjà servi James sur l'ouverture du score, a réalisé un match solide, même si elle n'a pas su convertir les nombreuses occasions qu'elle s'est procurées. En effet la Gunner a manqué le cadre (9e, 42e), avant de se voir refuser un but pour un hors-jeu très léger de la très remuante Lauren Hemp (50e) et de buter sur Daphne van Domselaar (89e), la portière néerlandaise. Si Russo retrouve son adresse, les Anglaises, désormais en pleine confiance, pourraient redevenir favorites pour succéder à elles-mêmes.
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Je boude, comme quand il y a une défaite. Il y a des défaites dans ma carrière qui m'ont fait très mal. Je peux pleurer. Dans ces cas-là, je prends vite ma douche, je rentre chez moi ou à l'hôtel. Mais personne ne me parle. Je reste dans ma bulle quand j'ai perdu. Qu'est-ce que la défaite provoque comme émotion ?J'ai de la haine en moi. Maintenant, je suis plus mature, j'ai plus d'expérience. Je sais me contrôler. Mais si je m'écoutais, je pourrais crier. Connaissant mon tempérament, je peux dire des choses que je ne vais pas penser. J'ai trouvé un bon truc, c'est que personne ne m'adresse la parole. Je reste focus sur moi-même. « Les JO, ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines » Combien de temps mettez-vous à redescendre ?Ça dépend. La Coupe du monde 2023 (élimination en quarts de finale par l'Australie aux tirs au but, 0-0 a.p., 6-7 aux t.a.b.), ça a mis une semaine. Les JO (élimination en quarts par le Brésil, 0-1), ça a mis les deux semaines de vacances, presque trois semaines. Les Jeux, j'y ai tellement cru que ça m'a fait trop mal. J'ai été tellement déçue. Quels étaient vos sentiments après cette défaite ?Il y a des matches où tu te dis, c'est injuste, on ne mérite pas. Il y a des matches où, il faut dire la vérité, on est passé à côté. Quand c'est le cas, je suis frustrée, car on n'a pas le droit. Quand il y a des matches à enjeu, tu n'as pas le droit de passer à côté. Comme la Ligue des nations (en 2024, contre l'Allemagne puis l'Espagne). Je n'ai pas de mal à le dire, quand je suis nulle, je suis nulle. Cela a été le cas sur ce stage-là, et on n'a pas existé face à l'Espagne. Vous souvenez-vous de la première fois où vous êtes montée sur un podium chercher une médaille ?C'était ma première finale de Ligue des champions, avec l'OL, à l'âge de 17 ans (en 2018, 4-1, a.p., contre Wolfsburg). 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