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Des étrangers devront payer jusqu'à 15 000 dollars pour cautionner leur visa

Des étrangers devront payer jusqu'à 15 000 dollars pour cautionner leur visa

La Presse6 days ago
(Washington) Jusqu'à 15 000 dollars : c'est la caution que pourront devoir payer les étrangers de certains pays réclamant un visa pour se rendre aux États-Unis, dans le cadre d'un projet pilote du département d'État rendu public lundi.
Agence France-Presse
La décision, qui doit être publiée mardi dans le registre fédéral et entrer en vigueur 15 jours après, s'inscrit dans le cadre des mesures de l'administration Trump pour lutter contre l'immigration illégale.
Elle vise en particulier à s'assurer que les demandeurs de visas ne restent pas aux États-Unis au-delà de la durée autorisée de leur séjour.
Le projet pilote doit durer 12 mois et concerne aussi bien les visas pour affaires que pour tourisme, selon la notice du département d'État.
Il vise les « ressortissants de pays identifiés par le département d'État comme ayant des taux élevés de dépassement de la durée de séjour autorisée » ou ceux dont « les informations de contrôle et de vérification sont jugées insuffisantes », à la discrétion des agents consulaires.
Selon le document, quelque 500 000 personnes auraient dépassé la durée autorisée de leur séjour aux États-Unis au cours de l'année fiscale 2023 (octobre à octobre).
La liste des pays visés n'a pas été fournie.
Mais une quarantaine de pays, principalement en Europe, participent à un programme d'exemption de visas pour une durée limitée de 90 jours.
Ces derniers mois, le président américain a amorcé un durcissement des conditions d'octroi de visas pour de nombreux pays, notamment africains, sur fond d'offensive anti-immigration de Washington.
Lundi, les États-Unis ont ainsi annoncé suspendre la délivrance de visas aux ressortissants du Burundi, citant des « violations répétées » des ressortissants de ce pays très pauvre d'Afrique des Grands Lacs.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une priorité absolue.
Le département d'État américain n'a pas réagi dans l'immédiat à une demande de l'AFP d'informations complémentaires.
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Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza », une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, « tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat ». Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100 000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle. 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Le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump se sont rencontrés en marge d'un sommet du G20 au Japon, en juin 2019. (Washington) Donald Trump rencontrera Vladimir Poutine le 15 août dans l'État américain de l'Alaska, a-t-il annoncé vendredi sur son réseau Truth Social, un sommet destiné à discuter d'un règlement de la guerre en Ukraine qui comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales. Léon BRUNEAU Agence France-Presse M. Trump, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à ce conflit, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier. Plutôt qu'en terrain neutre, la rencontre aura lieu dans le vaste et sauvage État de l'Alaska, dans l'extrême nord-ouest du continent américain, près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l'Amérique à la fin du XIXe siècle. CAPTURE D'ÉCRAN TRUTH SOCIAL Confirmant l'entrevue, le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov a qualifié ce choix d'« assez logique » et a déclaré que les deux présidents « se focaliseront sans aucun doute sur une discussion autour des options pour parvenir à un règlement pacifique à long terme de la crise ukrainienne ». Après le sommet en Alaska, Moscou « cherchera naturellement à organiser la prochaine réunion entre les présidents en territoire russe » et « une invitation en ce sens a déjà été envoyée au président américain », a précisé M. Ouchakov. Ce tête-à-tête sera le premier entre les deux dirigeants depuis juin 2019 au Japon, un an après un sommet à Helsinki où Donald Trump avait eu un ton résolument conciliant avec l'homme fort du Kremlin. M. Poutine n'a plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama. 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