
« J'ai mis la Palestine entre ces mots » : le nouveau tatouage polémique de Sébastien Delogu
« Le député Sébastien Delogu annonce sur Instagram s'être fait tatouer une carte de la Palestine sur la jambe. Une Palestine de la mer au Jourdain qui englobe Israël », a dénoncé le journaliste Frédéric Haziza sur X. « En clair, Delogu fait de la destruction d'Israël et du génocide de sa population juive son thème de campagne pour les municipales à Marseille », a-t-il ajouté.
Le député @FranceInsoumise @sebastiendelogu annonce sur Instagram
s'être fait tatouer une carte de la Palestine sur la jambe. Une Palestine de la mer au Jourdain qui englobe Israël. En clair Delogu fait de la destruction d'Israël et du génocide de sa population juive son thème de… pic.twitter.com/9VT4RDxrxp — Haziza Frédéric (@frhaz) August 14, 2025
Après avoir publié en story plusieurs messages d'insultes et de menaces reçus en réponse à la photo de son tatouage, Sébastien Delogu a partagé la photo du commentaire de Frédéric Haziza, le traitant de « lâche ».
« J'ai mis la Palestine entre ces mots »
Auprès de nos confrères de La Provence, le député des Bouches-du-Rhône a ensuite expliqué s'être tatoué la carte de la Palestine sur son corps quand il était en Tunisie début août. « Comment guérir de l'amour de la Tunisie qui coule en nous ? Voilà ce que j'ai gravé sur ma peau », a-t-il déclaré, précisant que les mots écrits en arabe sur sa jambe étaient en réalité une phrase tirée du livre L'Exil recommencé (Actes Sud, 2011) de l'écrivain palestinien Mahmoud Darwic.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Landes : suspecté d'avoir renversé un policier avec sa voiture, un homme interpellé
Il est suspecté d'avoir renversé un policier, vendredi à Mont-de-Marsan (Landes), avec sa voiture lors d'un contrôle. Un homme a été arrêté et placé en garde à vue pour tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, a indiqué le parquet. L'homme, âgé de 49 ans, a été interpellé dans une zone boisée à Mazerolles, à quelques km à l'est de Mont-de-Marsan, selon les gendarmes. À lire aussi Renversé par le véhicule d'un malfaiteur et traîné sur plusieurs mètres, un policier parvient à riposter avec son arme de service Il est « défavorablement connu des services de police et de la justice, et a déjà été multicondamné pour des infractions routières », a précisé à l'AFP la procureure de Mont-de-Marsan Alexa Dubourg. Il lui est également reproché une conduite en état alcoolique et malgré l'annulation judiciaire de son permis de conduire, ainsi qu'un refus d'obtempérer, selon la même source. Une percussion « volontaire » ? L'enquête ouverte devra « déterminer si la percussion du fonctionnaire de police est vraiment volontaire » ou si c'était le fruit d'une manœuvre pour se soustraire au contrôle des policiers, a déclaré Alexa Dubourg, en précisant que ni les policiers présents ni l'homme arrêté n'ont encore été entendus. Les faits ont eu lieu vers 15h00, place de l'Hôtel de Ville, quand, à l'occasion d'un contrôle, l'automobiliste a démarré en traînant sur plusieurs mètres le policier qui a perdu momentanément connaissance, selon une source policière. « J'adresse tout mon soutien et mes vœux de rétablissement au policier grièvement blessé (…) et témoigne de ma solidarité avec tous les policiers et gendarmes qui exposent leur vie pour protéger nos concitoyens », a écrit le préfet des Landes Gilles Clavreul sur sa page Facebook. L'individu en fuite qui avait renversé et traîné sur plusieurs mètres un policier de Mont-de-Marsan place de l'Hotel de... Publiée par Gilles Clavreul sur Vendredi 15 août 2025


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
L'éditorial de Philippe Gélie : «Israël-Palestine, la paix qui s'éloigne»
Réservé aux abonnés Donald Trump, confronté, à 10.000 km de là, à un autre dirigeant désireux de faire entériner ses annexions, aurait donné son blanc-seing à Benyamin Netanyahou. Tandis que le monde avait les yeux tournés vers Anchorage, où se jouait, dans la nuit de vendredi à samedi, un épisode peut-être déterminant pour l'avenir de l'Ukraine, Benyamin Netanyahou et ses alliés s'employaient à régler concrètement celui des Palestiniens. Bezalel Smotrich, ultraradical ministre des Finances d'Israël, frappé de sanctions internationales pour incitation à la violence, a réactivé un vieux projet de colonisation maintes fois gelé sous les pressions extérieures. Baptisé E1, il consiste à bâtir 3400 logements dans le prolongement de Maale Adumim, une implantation juive devenue banlieue orientale de Jérusalem, dans le dessein de couper en deux la Cisjordanie. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Smotrich en fait si peu mystère que son annonce a pour titre : « Enterrer l'idée d'État palestinien. » À l'adresse d'Emmanuel Macron et de tous ceux qui envisagent, en dernier ressort et après trente-deux ans de vain « processus de paix », de reconnaître un tel État, « nous répondrons par des faits sur…


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Le ministre d'extrême droite Itamar Ben Gvir menace dans sa cellule Marwan Barghouti, leader palestinien emprisonné depuis 23 ans
Cela a tout de la mise en scène. Une spécialité d'Itamar Ben Gvir, ministre d'extrême droite du gouvernement Netanyahou, qui multiplie les provocations à l'égard des Palestiniens depuis plusieurs mois. Avec notamment plusieurs passages très médiatisés sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, qui ont toujours provoqué des remous. Le ministre de la Sécurité nationale a diffusé ce vendredi matin sur les réseaux sociaux une vidéo où il prend à partie et sermonne, dans sa cellule, le prisonnier politique Marwan Barghouti, leader palestinien emprisonné depuis 2002. אני קורא הבוקר שכל מיני "גורמים בכירים" ברשות לא כ"כ אהבו את מה שאמרתי לארכי מחבל מרואן ברגותי ימ"ש אז אני אחזור על זה שוב ושוב בלי להתנצל - מי שיתעסק עם עם ישראל, מי שירצח לנו ילדים, מי שירצח לנו נשים, אנחנו נמחק אותו. בעזרת השם. — איתמר בן גביר (@itamarbengvir) August 15, 2025 Sur ces images, publiées sur son compte X, Ben Gvir et deux autres personnes, dont un garde pénitentiaire, se tiennent debout devant le prisonnier et l'entourent dans un coin de sa cellule. « Nous l'effacerons » « Vous ne nous vaincrez pas. Quiconque fait du mal au peuple d'Israël, quiconque tue des enfants, quiconque tue des femmes (…) nous l'effacerons », tance en hébreu le ministre, farouche partisan de l'occupation de Gaza par ailleurs. Le membre élu du Conseil législatif palestinien, le parlement de l'Autorité Palestinienne en quelque sorte, et un des ex-leaders du Fatah, le parti historique de Yasser Arafat, tente alors de parler, mais le ministre l'interrompt brusquement. « Non, vous devez le savoir, et ce, tout au long de l'histoire », interrompt-il le Palestinien. VidéoLa prière du ministre israélien Itamar Ben Gvir sur l'esplanade des Mosquées déclenche un tollé « Ce matin (vendredi), je lis que divers hauts responsables de l'Autorité (palestinienne) n'ont pas tellement aimé ce que j'ai dit au terroriste en chef Marwan Barghouti, que son nom soit effacé. Alors je vais le répéter encore et encore sans m'excuser : quiconque s'en prend au peuple d'Israël, quiconque tue nos enfants, quiconque tue nos femmes, nous l'effacerons. Avec l'aide de Dieu », a ajouté Itamar Ben Gvir, en guise de commentaire à la vidéo. Marwan Barghouti, ancien cadre du Fatah qui défend une résolution politique au conflit israélo-palestinien, est emprisonné depuis 2002 par Israël. Il est régulièrement cité comme un possible successeur du président en exercice palestinien Mahmoud Abbas, et ce malgré sa détention. Le « Mandela palestinien », condamné à perpétuité Surnommé « le Mandela palestinien » par ses partisans, il est devenu au fil des années une figure emblématique de la cause palestinienne. Il a été condamné en 2004 à la perpétuité pour meurtres pour son rôle dans différents attentats anti-israéliens au cours de la seconde Intifada (NDLR, le « soulèvement » en arabe). La vidéo diffusée par le ministre ne précise pas le nom de la prison où Marwan Barghouti est actuellement détenu. Mais selon un membre de l'entourage du ministre la rencontre a eu lieu « par hasard » dans la prison de Ganot, dans la banlieue de Tel Aviv, au cours d'une visite d'inspection de celui qui est ministre de la Sécurité nationale. Cette source n'a pas précisé à quelle date elle a été filmée. Le fils du détenu palestinien le plus célèbre du pays, Arab Barghouti, s'est dit « choqué » par cette séquence, fustigeant « l'arrogance » du gouvernement israélien, pour qui « le droit international et le droit humanitaire ne signifient rien ». « Aucun membre de la famille n'a vu mon père depuis plus de deux ans. Personnellement, je ne l'avais pas vu depuis trois ans. (…) Mon père a perdu beaucoup de poids et il a l'air vieux. Nous sommes réellement préoccupés et nous craignons pour sa vie et sa protection à la lumière des scènes que nous avons vues », a-t-il vertement critiqué. « La politique de l'occupant est très claire. Ils veulent prouver au peuple palestinien qu'ils sont les plus forts » en « insultant son leader », a accusé Arab Barghouti. « Mais (…) mon père s'est tenu debout face à l'oppression dans une petite cellule, menotté, épuisé et visiblement fatigué, mais debout avec dignité », a-t-il ajouté. Bien qu'il ait déjà été « soumis à des choses inimaginables au cours des deux dernières années (…), ils ne briseront pas son image (…) parce qu'il représente le peuple palestinien et les prisonniers palestiniens (…) », a-t-il conclu. « Terrorisme d'État organisé » Dans un communiqué relayé par l'agence de presse palestinienne Wafa, le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne a dénoncé « une provocation sans précédent » et qualifié l'incident de « terrorisme d'État organisé ». Pour l'Autorité palestinienne, le ministre Ben Gvir a « pris d'assaut » la cellule de Barghouti. La représentation à l'ONU de l'Autorité palestinienne a quant à elle dénoncé « les conditions humanitaires extrêmement dures » dans lesquelles est détenu à « l'isolement » Marwan Barghouti.