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Tennis - WTA - Washington : « Cette soirée a été tout simplement magnifique » : Venus Williams savoure son retour victorieux à 45 ans

Tennis - WTA - Washington : « Cette soirée a été tout simplement magnifique » : Venus Williams savoure son retour victorieux à 45 ans

L'Équipe23-07-2025
De retour sur le court après une longue période d'absence, Venus Williams a remporté son premier tour à Washington dans des conditions particulièrement éprouvantes. La légende américaine a exprimé toute l'émotion liée à ce moment, saluant le soutien indéfectible de ses proches et de ses fans.
Venus Williams (qualifiée pour le deuxième tour du tournoi de Washington, après sa victoire sur Peyton Stearns 6-3, 6-4) : « C'est incroyable. Vous savez, le premier pas, le premier match, c'est toujours extraordinaire. C'est extrêmement difficile. C'est dur de décrire à quel point c'est compliqué de jouer un premier match après une longue pause. En entrant sur le court, je savais que j'avais les capacités pour gagner, mais tout est dans le fait de réellement gagner. Alors c'est le meilleur résultat : bien jouer et l'emporter.
Et je suis ici entourée de mes amis, ma famille, les gens que j'aime, et les fans que j'aime, et qui m'aiment aussi. Cette soirée a été tout simplement magnifique. Il n'y a pas de limite à l'excellence. Tout est dans la tête et dans la façon dont on s'investit. Si on travaille mentalement, physiquement et émotionnellement, alors on peut obtenir ce résultat. Peu importe combien de fois on tombe, combien de fois on est malade, blessée ou autre. Si on continue à croire et à fournir les efforts, il y a une opportunité. Il y a une place pour vous. »
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Giovanni Mpetshi Perricard battu par un qualifié au premier tour à Cincinnati, Benjamin Bonzi et Arthur Rinderknech passent

Giovanni Mpetshi Perricard a été éliminé d'entrée au Masters 1000 de Cincinnati, ce jeudi, battu par le qualifié Coleman Wong (168e) en 57 minutes (3-6, 2-6). Hugo Gaston a aussi été éliminé, tandis qu'Arthur Rinderknech et Benjamin Bonzi sont qualifiés au deuxième tour. Giovanni Mpetshi Perricard ne s'en sort pas. Déjà éliminé au premier tour à Washington puis au deuxième à Toronto, le Lyonnais (43e mondial) a été sèchement battu par le Hong-Kongais Coleman Wong (168e), sorti des qualifications, ce jeudi au premier tour du Masters 1000 de Cincinnati (3-6, 2-6). Contre un adversaire précis à l'échange (21 coups gagnants pour 9 fautes directes) comme au service (74 % de premières balles), Giovanni Mpetshi Perricard ne s'est procuré aucune balle de break et s'incline en moins d'une heure de jeu. C'est sa sixième défaite sur ses sept derniers matchs. Hugo Gaston (126e) a en revanche opposé une belle résistance à Roberto Carballes Baena (89e), mais a finalement été battu en trois sets (6-4, 5-7, 6-3). Accrocheur, il doit sa défaite aux quatre balles de break manquées dans la dernière manche, tandis que l'Espagnol a converti sa seule chance. « La même folie que Boisson à Roland-Garros » : Mboko enflamme le tennis canadien Bonzi et Rinderknech qualifiés Benjamin Bonzi passe enfin un premier tour outre-Atlantique. Sorti d'entrée à Washington puis Toronto, le Nîmois (66e mondial) a décroché un beau succès contre Matteo Arnaldi (41e) ce jeudi à Cincinnati (6-7 [1], 6-3, 6-4), pour rallier le deuxième tour. Après un tie-break à oublier dans la première manche, il a bénéficié de l'irrégularité de l'Italien (16 fautes directes pour 4 coups gagnants dans le deuxième set) pour recoller, avant de se montrer très efficace dans la manche décisive, convertissant sa seule balle de break tandis que Matteo Arnaldi manquait ses neuf opportunités. Il retrouvera un autre Italien, Lorenzo Musetti (10e), samedi. Arthur Rinderknech (64e) a passé beaucoup moins de temps sur le court contre Nuno Borges (42e), éliminant le Portugais en 1h25 et deux sets nets (6-3, 6-3). Efficace au service (73 % de points gagnés et aucun break concédé), il a aussi profité des fautes directes de son adversaire (24, pour 6 coups gagnants). Il affrontera Casper Ruud (13e) au prochain tour.

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Victor Bosoni a accompli son rêve en venant à bout, ce jeudi, des 5 000 km de la Transcontinental Race, la compétition la plus prestigieuse de l'ultra-cyclisme en Europe. À seulement 23 ans, il devient le plus jeune vainqueur de cette course, après un parcours semé d'embûches. Le couac du passeport est loin derrière lui. Un an en arrière, l'oubli de sa pièce d'identité avait coûté à Victor Bosoni un aller-retour fatal par l'Allemagne, un apprentissage à la dure de l'intransigeance de la Transcontinental Race et ce concept « d'autonomie » qui régit la course reine de l'ultra-cyclisme. Ce jeudi, après une préparation minutieuse, grâce à cette « vie de moine » qu'il décrivait dans L'Équipe au mois de mai, le Français de 23 ans est devenu le plus jeune vainqueur de l'épreuve qui traverse le continent européen, de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne à Constanta en Roumanie, avec des points de passage obligatoires comme le Tourmalet dans les Pyrénées et une traversée de la mer Adriatique en ferry. Le Dijonnais a accompli cette incroyable odyssée en 10 jours, 16 heures et 38 minutes. « Je ne m'en rends pas encore compte... Cette course, c'est presque le Graal pour moi, s'est ému Bosoni au téléphone, après une courte sieste à l'arrivée, ce jeudi. C'est la confirmation qu'il faut toujours y croire, se faire confiance. Rien n'est jamais perdu ! » Une nuit dans le couloir d'un hôtel Car ce genre d'aventure comparable aux toutes premières éditions de la Grande Boucle au début du siècle dernier n'est pas sans embûche. Parti d'Espagne avec un rhume, Bosoni a vu sa santé se détériorer les premiers jours, perdant sa voix et peinant même à respirer. Heureusement, cela s'est un peu amélioré en Italie, où il y eut aussi cette nuit insolite avant le jour fatidique pour prendre le ferry. « Si on le ratait, il fallait attendre 23 h pour prendre le prochain, relate le Français. Quand je faisais mes calculs, j'étais en retard pour l'avoir, alors quitte à le rater, j'ai décidé d'anticiper, de me trouver un endroit où dormir pour être frais après la traversée. » Une publication partagée par Cycles Meral - Artisans de cycles Tours 37 (@cyclesmeral) Ne trouvant pas d'hôtel disponible à 4 heures du matin, l'aventurier se résolut à s'installer dans le couloir d'un établissement où il réussit à se faufiler. « Moi qui ai du mal à rouler la nuit, je me suis levé avec la lumière du jour et de super jambes. » Une sieste d'une petite heure qui lui permit miraculeusement de refaire son retard sur les 400 km qui lui restaient à parcourir jusqu'au port pour être le seul, avec Martin Moritz, à prendre cette première embarcation. Un pas crucial vers la victoire. Il dort plus que ses concurrents Avec des plages de repos confortables - « je dormais environ 5 heures par nuit alors que la plupart ne font que 3 heures ou enchaînent les nuits blanches » - mais une moyenne de déplacement particulièrement élevée (26,7 km/h), Bosoni est le meilleur ambassadeur d'un changement de paradigme dans la discipline, où l'on prend conscience que « le manque de sommeil est hyper néfaste », souligne-t-il. Une fois en Albanie, le Français prit rapidement une avance confortable sur son poursuivant allemand, qui s'était épuisé pour arriver à l'heure au bateau. « J'ai été plutôt en gestion à partir des Balkans », raconte Bosoni, mais un dernier incident faillit lui coûter la victoire : l'organisation l'a contraint, mercredi, à un détour d'environ 7 heures (l'équivalent de son avance) pour traverser le Danube à cause d'un pont dangereux. Encore en forme, il parvint à maintenir un bon écart pour arriver avant son dauphin attendu dans la soirée de jeudi à Constanta. « Maintenant je dois aller m'acheter des habits parce que je suis venu au plus léger », s'amuse Bosoni, qui compte encore rester dix jours en Roumanie pour accueillir tous les finishers, un geste qui lui « tient à coeur ». Un triomphe après un hiver à l'usine La performance de Bosoni (qui plus est sur un vélo en acier plutôt qu'en carbone pour favoriser le confort à la légèreté) est aussi et surtout un pari gagnant : l'ancien pensionnaire du CC Étupes, qui a dû renoncer à une carrière chez les Élites à cause d'un taux de testostérone trop bas, travaillait tout cet hiver et encore ces derniers mois en tant qu'intérimaire à l'usine, de 35 heures à 39 heures par semaine. « Pour avoir un peu de revenus et soulager mon père », explique-t-il. Un dur labeur dont il a dû se débarrasser un mois avant la course car cela l'empêchait de se préparer de façon optimale pour l'ultra cyclisme, dont il espère désormais pouvoir vivre, en tant que nouveau prince de la discipline.

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La semaine de rêve de la Canadienne Victoria Mboko, 18 ans et 85e mondiale, au WTA 1000 de Montréal pourrait connaître une dernière note parfaite en cas de victoire en finale contre son idole Naomi Osaka ce jeudi soir (à partir de minuit heure française). La folie Victoria Mboko s'est emparée du Canada et ne s'arrête plus. Avec six victoires en douze jours et une qualification pour la finale du WTA 1000 de Montréal, la locale de l'étape, 18 ans et 85e joueuse mondiale, signe un parcours jusqu'ici au plus que parfait devant son public et tentera dans la nuit de jeudi à vendredi (à partir de minuit heure française) de remporter son premier titre face à son idole de jeunesse Naomi Osaka (49e). Bénéficiaire d'une wild-card, Mboko a tout écrasé sur son passage, écartant notamment trois anciennes lauréates en Grand Chelem : Sofia Kenin (27e) au deuxième tour et Coco Gauff (2e) en huitièmes de finales, à chaque fois en deux sets secs, et Elena Rybakina (12e) en demi-finales mercredi soir, réussissant à renverser une situation bien mal embarquée face à la Kazakhstanaise (1-6, 7-5, 7-6 [4]). « Je détestais plus perdre que j'aimais gagner » : Victoria Mboko, la pépite canadienne qui illumine le WTA 1000 de Montréal « Le stade était électrique, c'était monstrueux, raconte la franco-néerlandaise Noëlle Van Lottum, responsable du tennis féminin pour Tennis Canada depuis bientôt deux ans. Elle est juste en extase, elle n'en revient pas non plus, ce soutien la porte et influence le cours du match. Victoria avait un break de retard dans le troisième set, a sauvé une balle de match, et le public ne l'a jamais lâché, ce n'était pas évident pour Rybakina, ça a joué. Ce n'est pas facile à appréhender non plus pour Victoria mais elle le contient bien. C'est un peu comme le rêve de Loïs Boisson à Roland-Garros, elle est chez elle ici à Montréal, c'est top. C'est une semaine incroyable pour elle et pour le tennis canadien. » Une ascension fulgurante en 2025 Très prometteuse chez les juniors, encore 350e joueuse mondiale en début de saison, « Vicky » avait connu un premier coup de projecteur au printemps en ralliant le troisième tour de Roland-Garros. Mais cette fois-ci tout est décuplé pour la protégée de Nathalie Tauziat, qui encadre la promesse du tennis canadien depuis son retour de l'académie de Justine Henin en Belgique l'année dernière. « On ne savait pas trop comment elle allait prendre la pression de jouer chez elle. Finalement, elle l'a prise très, très bien. » Nathalie Tauziat, coach de Victoria Mboko « On savait qu'elle avait un potentiel mais ce qu'on ne savait pas c'est que ça allait arriver si vite, explique Tauziat. Quand on l'a récupéré en novembre, elle était 350. On savait qu'elle avait le potentiel pour être Top 100, même pas besoin d'être du métier pour s'en rendre compte je pense. De là à ce qu'elle explose tous les objectifs qu'on s'était fixés, peut-être pas... C'était la première fois qu'elle jouait le tournoi ici donc on ne savait pas trop comment elle allait prendre la pression de jouer chez elle. Finalement, elle l'a prise très, très bien. » Alors qu'Eugenie Bouchard, finaliste de Wimbledon 2014 et ancienne 5e mondiale, a mis fin à sa carrière à Montréal cette semaine, le passage de témoin est tout trouvé pour le tennis canadien. « Le clin d'oeil est sympa, appuie Van Lottum. Voir dans la même semaine Eugénie partir et Victoria arriver tout de suite derrière, c'est magnifique. L'élan est parfait. Si elle gagne, elle passera 24e mondial, numéro 1 canadienne et tête de série pour l'US Open, ça serait top pour nous et surtout pour elle. Mais il ne faut pas s'emballer et garder les deux pieds sur terre. » Battre son idole Naomi Osaka en finale Une capacité à garder la tête froide dans les moments chauds que Mboko a déjà mis à l'épreuve au cours de la semaine, montrant une sacrée force de caractère malgré son inexpérience. « Pour moi le déclencheur dans sa semaine, c'est sans doute le match contre Bouzkova, où elle a réussi à retourner la situation (1-6, 6-3, 6-0) contre une joueuse qui joue en plus très bien en ce moment et qui venait de remporter un WTA 250 à Prague », détaille Tauziat. « Ce que j'aime bien chez elle, c'est cette façon de prendre la défaite comme la victoire, sans s'enflammer dans un sens ou dans l'autre. » « Une joueuse en confiance comme ça, c'est toujours dangereux et elle a réussi à retourner le match en étant plus humble, en tenant l'échange et en se battant bien, ajoute sa coach. Jouer devant ses proches elle est habituée mais jouer dans un stade aussi grand, plein, avec la pression de jouer chez elle, tout peut être plus compliqué mais elle bien géré parce que c'est quelqu'un de calme. Même après sa victoire contre Gauff, elle était super contente mais pas non plus euphorique. Ce que j'aime bien chez elle, c'est cette façon de prendre la défaite comme la victoire, sans s'enflammer dans un sens ou dans l'autre. » Pour finir en beauté cette semaine qui est déjà quoi qu'il arrive réussie, Mboko aura là encore face à elle une pointure et ancienne vainqueure en Grand Chelem avec Naomi Osaka. Mais pas de quoi l'effrayer. Bien au contraire. « Elle voulait absolument qu'Osaka la rejoigne en finale, en rigole Van Lottum. C'est son idole, elle voulait vraiment cette affiche. Elles ne se sont encore jamais affrontées, elles se sont juste croisées pour faire connaissance mais ça sera une première pour cette finale et ça la motive encore plus. »

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