
Brésil : l'ex-président Jair Bolsonaro contraint de porter un bracelet électronique par la Cour Suprême
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro s'est vu contraint de porter un bracelet électronique à partir de vendredi par un juge de la Cour suprême, qui lui reproche d'inciter, avec son fils Eduardo, à des «actes hostiles» contre le Brésil.
Cette décision a été publiée par le juge Alexandre de Moraes, qui conduit le procès en cours contre l'ancien président brésilien pour des soupçons de tentative de coup d'État. Elle intervient en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les États-Unis. Dénonçant une «chasse aux sorcières» à l'encontre de son allié d'extrême droite, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir d'août.
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Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Brésil: Bolsonaro risque la prison pour «non-respect» de l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux
Un juge de la Cour suprême du Brésil a donné 24 heures aux avocats de Jair Bolsonaro pour expliquer le «non-respect» de l'interdiction faite à l'ex-président d'utiliser les réseaux sociaux, «sous peine d'emprisonnement immédiat», selon un document judiciaire consulté par l'AFP lundi 21 juillet. L'ancien dirigeant d'extrême droite, contraint de porter un bracelet électronique et de se plier à d'autres mesures de précaution en raison d'une enquête pour entrave présumée à la justice, a fait lundi des déclarations aux médias, qui ont été rapidement diffusées sur les réseaux, provoquant l'avertissement judiciaire.

Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Affaire Epstein : Donald Trump attaque en diffamation le Wall Street Journal et son patron Rupert Murdoch
Le président américain réclame au moins 10 milliards de dollars au quotidien économique pour «diffamation», après que ce dernier lui a attribué une lettre salace adressée au délinquant sexuel Jeffrey Epstein. Donald Trump a attaqué vendredi en diffamation le Wall Street Journal (WSJ) et son patron Rupert Murdoch, après la publication d'un article lui attribuant une lettre salace adressée au délinquant sexuel Jeffrey Epstein, dans un dossier qui embarrasse le président auprès de sa base. Le locataire de la Maison-Blanche est empêtré depuis plusieurs jours dans cette affaire, qui fait l'objet d'une multitude de théories complotistes, et sur laquelle il avait juré de faire toute la lumière. Elle a connu un nouveau rebondissement jeudi avec un article du Wall Street Journal, selon lequel Donald Trump avait adressé en 2003 cette lettre embarrassante à Jeffrey Epstein, dont il avait été proche. Confirmant avoir porté plainte contre le journal, le président américain a dénoncé un «article mensonger, malveillant, diffamatoire et totalement FAKE NEWS, paru dans le torchon inutile qu'est le Wall Street Journal». En croisade contre les médias traditionnels depuis son retour au pouvoir, le républicain réclame au moins 10 milliards de dollars, selon cette plainte visant le prestigieux quotidien, son patron Rupert Murdoch et deux de ses journalistes. Ils «ont inventé cette histoire pour ternir la réputation et l'intégrité du président Trump, et le présenter de manière trompeuse sous un jour mensonger», peut-on lire dans la plainte, consultée par l'AFP. Publicité Le journal a réagi vendredi soir en disant qu'il «se défendrait vigoureusement». Retrouvé mort pendu dans sa cellule Dans le même temps, le ministère de la Justice a demandé à un tribunal fédéral d'autoriser la publication des documents judiciaires ayant conduit à l'inculpation de Jeffrey Epstein pour trafic sexuel de mineures en 2019. Le président américain en avait donné l'ordre la veille à sa ministre Pam Bondi, en réponse aux critiques de certains de ses partisans, qui l'accusent de vouloir étouffer la polémique. Jeffrey Epstein n'a jamais été jugé pour ces faits: ce riche financier avait été retrouvé mort dans sa cellule de prison peu de temps après son inculpation. Interrogé vendredi à la Maison-Blanche pour savoir s'il comptait réclamer la publication d'autres documents liés à Jeffrey Epstein, le milliardaire de 79 ans n'a pas répondu. Jeffrey Epstein a été arrêté et inculpé en juillet 2019 pour trafic sexuel de mineures et association de malfaiteurs en vue de commettre cette infraction. La mort de cet ami des stars et des puissants, retrouvé pendu dans sa cellule à New York un mois plus tard, avant donc d'être jugé, a alimenté nombre de théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. Il avait déjà été condamné à une courte peine de prison en 2008, notamment pour avoir recruté une mineure à des fins de prostitution. Joyeux anniversaire - et que chaque jour soit un autre merveilleux secret. » Lettre de Donald Trump à Jeffrey Epstein, selon le WSJ Des figures proches du mouvement trumpiste MAGA («Make America Great Again», «Rendre sa grandeur à l'Amérique», en français) militent depuis des années pour la publication d'une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein. Mais le 7 juillet, le ministère de la Justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une telle liste ou d'un chantage envers certaines personnalités. Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes «MAGA» sur les réseaux sociaux. Donald Trump, qui a été proche de Jeffrey Epstein jusqu'au milieu des années 2000, s'en est ouvertement agacé. Il a qualifié cette frange de ses partisans de «stupides» et leur a demandé de passer à autre chose, tout en accusant l'opposition démocrate d'avoir organisé une campagne visant à le mêler à l'affaire. L'article du Wall Street Journal ne risque pas de l'enterrer. Le quotidien y affirme que, pour un livre d'or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l'occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l'immobilier. La lettre au nom de Donald Trump comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d'un croquis de femme nue avec sa signature évoquant une toison pubienne, selon le journal. «Joyeux anniversaire - et que chaque jour soit un autre merveilleux secret», affirme aussi avoir lu le Wall Street Journal, qui ne reproduit pas la lettre.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
L'administration Trump publie des archives sur l'assassinat de Martin Luther King
Le gouvernement de Donald Trump a rendu publiques lundi 21 juillet «plus de 230.000 pages» d'archives classifiées sur l'assassinat de Martin Luther King en 1968, malgré les inquiétudes exprimées par la famille du leader des droits civiques. Le président américain a ordonné le 23 janvier par décret la déclassification des archives gouvernementales sur l'assassinat du président John F. Kennedy en 1963, ainsi que sur ceux de son frère Robert F. Kennedy, dit Bobby, et de Martin Luther King Jr en 1968. En mars, les Archives nationales ont rendu publics de nouveaux documents classifiés sur l'assassinat du président John F. Kennedy qui a bouleversé les États-Unis et le monde, donnant lieu à de nombreuses théories et spéculations. Elles ont fait de même en avril pour celui de Bobby Kennedy, père de l'actuel ministre de la Santé de l'administration Trump, Robert Kennedy Jr, et ministre de la Justice du président démocrate assassiné. Les 230.000 pages publiées lundi portent notamment sur l'enquête du FBI, la police fédérale, sur la traque internationale de l'assassin présumé de Martin Luther King, ou encore sur le témoignage d'un de ses codétenus, selon un communiqué de la directrice du Renseignement national américain, Tulsi Gabbard, à l'origine de l'annonce. Les États-Unis «assurent une complète transparence sur cet événement tragique et décisif dans l'Histoire du pays», déclare-t-elle. Publicité Mais dans un communiqué, les enfants du célèbre défenseur des droits civiques s'inquiètent d'un possible détournement de la publication de ces documents afin «d'attaquer sa postérité ou les réalisations du mouvement». De son vivant, Martin Luther King était visé par une «campagne de désinformation et de surveillance» orchestrée par le directeur du FBI de l'époque, le puissant J. Edgar Hoover, destinée à «discréditer sa réputation et plus généralement celle du mouvement pour les droits civiques», rappellent-ils. Ils réaffirment par ailleurs ne pas croire à la culpabilité de James Earl Ray, un ségrégationniste blanc condamné pour cet assassinat, perpétré le 4 avril 1968 sur le balcon d'un motel de Memphis (sud), où Martin Luther King était venu soutenir des éboueurs en grève. James Earl Ray est mort en prison en 1998.