
Trump se dit favorable à « une action en justice majeure »
Agence France-Presse
« J'envisage d'autoriser une action en justice majeure contre Powell en raison du travail horrible et manifestement incompétent qu'il a accompli dans la gestion » du chantier de rénovation de la Fed à Washington, écrit le chef de l'État sur sa plateforme Truth Social.
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La Presse
4 hours ago
- La Presse
Quelles sont les solutions ?
Si les péages sur les infrastructures ou autour du centre-ville ne sont pas envisageables, comment fait-on pour renflouer les coffres liés aux infrastructures ? Il existe quelques pistes de solution. La taxe sur l'essence pourrait simplement être augmentée, mais encore une fois, il s'agit d'un geste très difficile à faire politiquement, souligne Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville. Et les conducteurs de véhicules électriques seraient épargnés, alors qu'ils utilisent le réseau routier et participent à son usure. Taxer la recharge électrique s'avère complexe, puisque beaucoup de personnes rechargent leur véhicule à leur domicile. Danielle Pilette, professeure spécialisée en gestion municipale au département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l'ESG-UQAM, croit qu'une part de la solution se trouve dans la taxe sur l'immatriculation, variable en fonction du type de véhicule immatriculé. Celle-ci tarife la possession d'un véhicule ainsi que le type de modèle choisi, mais ne prend pas en compte la distance parcourue. La solution la plus porteuse pourrait se trouver dans les péages basés sur une utilisation globale du réseau routier, soit le péage kilométrique. Il s'agirait de facturer une somme qui augmenterait avec le nombre de kilomètres parcourus. « Je pense que c'est l'avenir. Dans 5 ans ou 25 ans, je ne saurais pas vous dire. Mais avec la disparition potentielle des recettes de taxe sur les carburants et les complexités à tarifer les voitures sur leur usage de l'électricité, ça fait en sorte que si on veut financer adéquatement les infrastructures et faire contribuer les usagers comme on le faisait avec la taxe sur les carburants, de plus en plus les pays se tournent vers des mécanismes de taxes kilométriques », dit Jean-Philippe Meloche, professeur à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'Université de Montréal (UdeM). Singapour devrait l'an prochain en implanter un, qui sera intéressant à observer. « On peut supposer qu'une voiture serait obligatoirement connectée sur un réseau pour pouvoir circuler sur des voies publiques », dit-il. Les informations de circulation – dont il faudrait protéger la confidentialité – permettraient de tarifer l'usage selon la distance parcourue et le prix des infrastructures utilisées. « Ce n'est pas demain matin qu'on va voir ça », concède-t-il. Les camions sont déjà tarifés de cette façon en Europe centrale sur les artères principales. Une telle refonte pourrait être l'occasion de revoir la façon dont on conçoit les infrastructures routières en relation avec le Trésor public, indique Jean-Philippe Meloche. PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE Jean-Philippe Meloche, professeur à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'Université de Montréal Il y a des pays dans le monde où le réseau routier est une ponction du Trésor public. Puis il y a d'autres pays où le réseau routier est un contributeur net au Trésor public. Ça, c'est une vision qui est très différente de la nôtre. Jean-Philippe Meloche, professeur à l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l'UdeM D'une façon ou d'une autre, il va falloir financer le tout. « Ça va devenir incontournable. Les partis politiques vont probablement essayer de gagner du temps, on va retarder la situation, mais on s'en va dans un mur du point de vue des infrastructures », affirme Christian Savard. D'abord, il y en a plus qu'avant à entretenir, et les travaux coûtent de plus en plus cher. La taxe sur l'essence ne fournit pas à tout payer, à cause de l'explosion des coûts ainsi que de l'arrivée des véhicules électriques qui diminue cette source de revenus. « Pendant des années, le Fonds des infrastructures terrestres de transport (FORT) était autosuffisant, il y avait assez de revenus pour payer les dépenses de nos infrastructures. […] Ce n'est plus le cas, on a recommencé à prendre des sous des taxes générales », dit-il.


La Presse
6 hours ago
- La Presse
Les économistes ciblés par le gouvernement
Liasses de bolivars en vente à côté de cigarettes et de briquets sur l'étal d'un marché public à Caracas Le président autocratique du Venezuela, Nicolás Maduro, a réprimé l'opposition, emprisonné juges et politiciens, et même arrêté des citoyens américains pour faire pression lors de négociations internationales. Genevieve Glatsky The New York Times Il cible désormais une profession qui semblait peu risquée au Venezuela : les économistes. Le gouvernement cherche à contrôler le discours sur la crise financière qui s'aggrave au Venezuela en visant les experts indépendants qui publient les données sur l'économie en chute libre du pays. Selon un groupe de défense des droits, une vingtaine d'économistes et d'autres personnes liées à la diffusion des données financières ont été arrêtés depuis deux mois, ce que confirme le gouvernement. « Essentiellement, ils tirent sur le messager », affirme Phil Gunson, analyste à l'International Crisis Group, qui vit au Venezuela depuis deux décennies. Depuis des années, la Banque centrale du Venezuela ne publie pas de données fiables sur des indicateurs clés comme l'inflation. Ce sont des économistes indépendants qui comblent ces lacunes avec des estimations. « C'est la théorie économique de la fée Clochette », dit l'analyste Phil Gunson au sujet de la volonté de Nicolás Maduro d'étouffer toute mauvaise nouvelle économique. « Si vous croyez en elle, alors sa lumière continue de briller. » Cette répression inquiète les économistes et les responsables de sites web d'information financière. Même ceux qui vivent à l'étranger ont peur de s'exprimer, craignant des représailles contre famille et employés. PHOTO THE NEW YORK TIMES Un marché de gros à Caracas, la capitale. L'impact de la hausse des prix est visible dans les rues, où il y a souvent plus de vendeurs que d'acheteurs. Parmi les économistes arrêtés, Rodrigo Cabezas, 69 ans, ancien ministre des Finances et professeur d'économie, a naguère fait partie du parti au pouvoir avant de s'en éloigner et de critiquer la politique économique de M. Maduro. Selon sa fille, Rodna Cabezas, des hommes se présentant comme des agents de la société nationale d'électricité ont sonné chez lui le 3 juin, à Maracaibo, dans le nord-ouest du Venezuela, prétextant un problème technique. Ils ont demandé à son père de les accompagner pour le résoudre. Mais son père l'a appelée peu après pour lui dire qu'il s'agissait d'un traquenard et qu'il était détenu par les services de renseignement. Sa famille n'a plus eu de nouvelles de lui depuis ni reçu aucune information du gouvernement. « On ne sait pas où ils l'ont emmené », dit Rodna Cabezas. « Dollar parallèle » L'économie vénézuélienne s'est effondrée il y a une dizaine d'années, sous l'effet d'une mauvaise gestion par l'État et des sanctions américaines. Devant l'hyperinflation à 300 000 % (en 2019) et la dévaluation massive de la monnaie nationale, le bolivar, les Vénézuéliens se sont rabattus sur le dollar américain. La plupart des gens ignorent le taux de change officiel du bolivar et se fient au taux officieux du « dollar parallèle », publié par des sites web comme Monitor Dólar, qui reflète la valeur réelle du dollar dans la rue. PHOTO ARCHIVES THE NEW YORK TIMES Un changeur clandestin montre des dollars américains et des bolivars dans une rue de Caracas. Le taux fixé par la banque centrale fait paraître le bolivar un peu plus fort qu'il ne l'est en réalité, pour créer une image plus favorable de l'économie. Or, selon les analystes, l'inflation est en hausse, le bolivar est en baisse et les Vénézuéliens payés en bolivars peinent à les échanger pour des dollars. Supprimer les données et contrôler l'information « Le taux de change dollar-bolivar est l'une des variables clés que le gouvernement tente de contrôler », dit M. Gunson. Selon lui, le gouvernement croit pouvoir contrer la dépréciation du bolivar en faisant taire les économistes qui communiquent le taux de change réel. D'ailleurs, même les données précises sur l'inflation ne sont plus diffusées par le gouvernement, qui s'en prend désormais aux économistes osant le faire. D'autres pays d'Amérique du Sud, comme l'Argentine, ont déjà faussé les données économiques en temps de crise. Selon des experts, la répression des économistes et des groupes financiers indépendants fait partie de la stratégie du gouvernement Maduro visant à supprimer les données et à museler toute dissidence afin de contrôler l'opinion publique. PHOTO THE NEW YORK TIMES Le quartier des affaires de Caracas, peu fréquenté le 16 juillet dernier. Alors que l'inflation reprend de plus belle en raison des sanctions imposées par l'administration Trump, les autorités du Venezuela tentent de dissimuler la détérioration de l'économie. Le gouvernement vénézuélien n'a publié aucune statistique épidémiologique depuis 2016 et garde secrètes les données sur la mortalité infantile causée par la faim, réputée en hausse. Sous la présidence de Joe Biden, les États-Unis avaient assoupli les sanctions pétrolières – qui avaient empiré les finances du pays. On espérait encourager le régime à tenir des élections libres. L'inflation ralentissant, les produits de première nécessité sont devenus plus abordables, et la pauvreté a reculé. Mais l'an dernier, M. Maduro s'est déclaré vainqueur d'élections considérées comme truquées par de nombreux gouvernements, dont celui des États-Unis. Le président Donald Trump a depuis imposé de nouvelles sanctions et révoqué la licence permettant à Chevron de faire des affaires au Venezuela, dont l'économie est fondée sur le pétrole. (Cette licence a été accordée à nouveau le 24 juillet.) Selon des observateurs, le marasme économique mine le moral des Vénézuéliens, qui doutent que le gouvernement puisse trouver une solution. Deux économistes encore détenus Selon l'organisation de défense des droits Provea, cinq économistes ont été arrêtés entre le 29 mai et le 5 juin. Trois ont été libérés, mais les deux autres, dont Rodrigo Cabezas, sont toujours détenus. L'État ne donne aucune information sur leur sort ni sur ce qu'on leur reproche. Au moins 20 personnes liées à Monitor Dólar ont été arrêtées pour avoir diffusé le cours du dollar parallèle, selon le bras droit de M. Maduro et ministre de l'Intérieur, Diosdado Cabello. Monitor Dólar et d'autres sites financiers ont fermé sous la pression du gouvernement, tout comme la plateforme de cryptomonnaie El Dorado, qui permettait aux utilisateurs d'échanger leurs bolivars contre des dollars. « J'assume la responsabilité de tout impact négatif généré par l'application », avait déclaré Guillermo Goncalvez, l'un des fondateurs d'El Dorado, dans une vidéo. Cet article a été publié dans le New York Times. Lisez la version originale (en anglais ; abonnement requis)


La Presse
13 hours ago
- La Presse
Air Canada, sommet Trump-Poutine et Gilles Proulx
La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici. La Presse Air Canada : vers un arrêt de service samedi À moins d'une entente de dernière minute, tous les vols d'Air Canada seront suspendus samedi. Le syndicat représentant les 10 000 agents de bord a rejeté la demande d'arbitrage exécutoire demandé par l'employeur. PHOTO ANDREJ IVANOV, AGENCE FRANCE-PRESSE Deux avions d'Air Canada sur le tarmac de l'aéroport Montréal-Trudeau Lisez l'article Trump et Poutine en Alaska pour discuter du sort de l'Ukraine Donald Trump et Vladimir Poutine sont arrivés vendredi en Alaska, où ils doivent se rencontrer lors d'un sommet centré sur le conflit en Ukraine. Sur le tarmac, le président russe a marché vers son homologue américain sur un tapis rouge, et les deux dirigeants se sont serré la main. PHOTO ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AGENCE FRANCE-PRESSE L'avion du président Donald Trump, Air Force One, à Anchorage Lisez l'article