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La lettre du Figaro du 7 juillet 2025

La lettre du Figaro du 7 juillet 2025

Le Figaro6 days ago
Réservé aux abonnés
Échec à Alger, l'IA de Google menace les médias, les bienfaits cérébraux de la sieste, les patrons en colère.
Chers abonnés,
L'espoir déçu de voir Boualem Sansal libéré pour la fête nationale algérienne illustre cruellement l'échec complet de la stratégie d'Emmanuel Macron et Jean-Noël Barrot. La conciliation, l'absence de force et les nombreux gestes d'ouverture n'ont rien donné. L'écrivain demeure embastillé malgré son cancer.
La dernière semaine avant les vacances s'annonce copieuse à l'Assemblée nationale et au Sénat : mode de scrutin à Paris Lyon et Marseille, audiovisuel public, agriculture... Un vrai sprint final. À leur retour, pour le budget, il faudra de l'énergie : rassemblés à Aix-en-Provence, les patrons laissent éclater leur exaspération et alertent sur notre économie.
En parlant d'économie, le système de Google AI Overviews menace les revenus de la presse. La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet souhaite mettre à contribution les «retraités aisés».
Dans l'actualité également, une découverte intéressante : une courte sieste aide notre cerveau à résoudre…
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«L'Albanie a un avenir très prometteur» : après des décennies d'isolement, voyage au cœur du grand pays inconnu de l'Europe
«L'Albanie a un avenir très prometteur» : après des décennies d'isolement, voyage au cœur du grand pays inconnu de l'Europe

Le Figaro

time19 hours ago

  • Le Figaro

«L'Albanie a un avenir très prometteur» : après des décennies d'isolement, voyage au cœur du grand pays inconnu de l'Europe

Réservé aux abonnés VU D'AILLEURS - Le pays s'éveille aujourd'hui, porté par un riche héritage culturel, son dynamisme économique et son essor touristique, malgré les ombres de la corruption et de la spéculation. Par Berna Gonzáles Harbour (El País) Comment dépeindre un pays ? Nous pourrions nous appuyer sur des chiffres, des rapports officiels, des ouvrages récents – et nous le ferons. Mais ici et maintenant, dans l'Albanie émergente de 2025, une simple promenade dans la rue suffit à brosser le tableau vibrant et cosmopolite d'un pays trop longtemps resté en marge, et qui aspire désormais à rattraper le temps perdu à toute vitesse. À Tirana, les trottinettes filent entre les chantiers de gratte-ciel signés par de grands noms de l'architecture, les grues, les klaxons, et une bande-son pop omniprésente : prendre un taxi donne l'impression de plonger dans l'univers de l'Eurovision. Échafaudages, cimenteries et enseignes de matériel de construction côtoient les boutiques de téléphonie mobile et d'internet, tandis que camions, charrettes tirées par des ânes et innombrables Mercedes se partagent les rues. Les terrasses et les nouveaux immeubles résidentiels supplantent peu à peu les scènes de…

Nouvelle-Calédonie : ce que contient l'accord « historique » signé après dix jours de négociations
Nouvelle-Calédonie : ce que contient l'accord « historique » signé après dix jours de négociations

Le HuffPost France

time19 hours ago

  • Le HuffPost France

Nouvelle-Calédonie : ce que contient l'accord « historique » signé après dix jours de négociations

NOUVELLE-CALÉDONIE - C'est un accord « historique » selon plusieurs des participants. Réunis depuis dix jours près de Paris pour tenter de tracer un avenir institutionnel à la Nouvelle-Calédonie, l'État et les forces politiques calédoniennes ont réussi à s'entendre ce samedi 12 juillet. Un accord a été trouvé au petit matin après une ultime nuit de négociations à Bougival dans les Yvelines. La signature de ce texte, intitulé le « pari de la confiance », a été saluée par l'exécutif. Le Premier Ministre François Bayrou a dit sa « fierté d'un accord à hauteur d'histoire » dans un message sur X, où il rend hommage aux « courageux négociateurs » et remercie le ministre des Outre-mer Manuel Valls. Ce dernier a félicité dans une déclaration transmise à l'AFP un « engagement majeur » des différentes parties. La visite de Marine Le Pen en Nouvelle-Calédonie n'a pas (toujours) été aussi chaleureuse qu'elle l'espérait Ce texte est le « fruit d'un long travail de négociations au cours duquel les partenaires calédoniens ont fait le choix du courage et de la responsabilité », a-t-il affirmé. « L'espoir renaît pour la Nouvelle-Calédonie », a pour sa part réagi la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui s'était rendue sur l'archipel en novembre dernier. L'accord signé à Bougival sera présenté aux Calédoniens l'année prochaine. Il devra d'abord être « constitutionnalisé » par le Parlement réuni à Versailles au dernier trimestre, a indiqué à l'AFP Philippe Gomes, le chef de file du parti Calédonie ensemble. Le HuffPost fait le point sur ce que contient ce texte « historique ». • Un « État de la Nouvelle-Calédonie » et une nationalité calédonienne Dans leur communiqué, les non-indépendantistes des Loyalistes et du Rassemblement évoquent des « concessions », avec « la transformation de la collectivité Nouvelle-Calédonie en État intégré dans l'ensemble national ». Une information confirmée par l'AFP et par la chaîne La 1ère qui a publié le texte de l'accord. « Il est convenu d'une organisation institutionnelle sui generis de 'l'État de la Nouvelle-Calédonie' au sein de l'ensemble national, inscrit dans la Constitution de la République française », est-il écrit. Le texte dévoilé par La 1ère prévoit aussi, comme l'avait annoncé l'AFP, que cet « État de la Nouvelle-Calédonie » pourra « être reconnu par la communauté internationale ». L'accord prévoit aussi la création d'une « double nationalité, française et calédonienne » pour les habitants de l'île qui « conserveront la citoyenneté européenne ». Le maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française a été salué par les non-indépendantistes. « Ce choix respecte la volonté souveraine exprimée par les Calédoniens » lors des référendums d'indépendance de 2018, 2020 et 2021, écrivent-ils dans leur communiqué, parlant d' « un accord historique » qui permet « d'instaurer une nouvelle ère de stabilité ». « C'est signé. Un statut dans la France. Avec des Calédoniens qui restent Français. Plus aucun référendum en vue si ce n'est celui qui sera organisé pour valider cet accord. Une ouverture du corps électoral », a déclaré le député non indépendantiste Nicolas Metzdorf dans une réaction transmise à l'AFP. « On nous avait prédit un référendum sur l'état-associé dans 15 ans. Nous avons fait de fortes concessions pour l'éviter et pour projeter définitivement la Nouvelle-Calédonie dans l'avenir et sans date butoir », a-t-il ajouté. • Vers un élargissement du corps électoral Vraie victoire selon les non-indépendantistes : l'accord signé ce samedi aborde la question très sensible du corps électoral calédonien. Elle était à l'origine des émeutes meurtrières de mai 2024, qui ont fait 14 morts. Dans leur communiqué, les Loyalistes et le Rassemblement se félicitent de « la réouverture du corps électoral à de nombreux Calédoniens ». Comme le rappelait LCP, celui-ci est « gelé » à l'année 1998 « depuis la révision constitutionnelle de 2007 », excluant certains résidents de longue date des élections provinciales, cruciales sur l'archipel car d'elles découle la composition du Congrès et du gouvernement. Ce corps électoral « gelé » va bientôt évoluer selon une source loyaliste citée par l'AFP et qui indique que les résidents depuis au moins dix ans pourront participer aux scrutins provinciaux à partir des élections de 2031. L'information n'est pas évoquée par La 1ère, qui précise cependant que dès les élections de 2026, les personnes nées en Nouvelle-Calédonie ou qui y résident « sans discontinuer depuis quinze ans » pourront participer. La chaîne locale et l'AFP affirment que les élections provinciales, prévues pour novembre prochain, sont reportées à « mai-juin 2026 ». Elles seront précédées par un « référendum local approuvant l'accord politique » signé ce matin et qui prendra place « vraisemblablement en février 2026 ». Ce scrutin sera suivi, selon La 1ère, des élections municipales en mars. • Une « refondation économique et financière » L'accord de ce samedi abord aussi l'économie avec un « pacte de refondation économique et financière », avec notamment un « plan stratégique » pour le nickel, ressource-clé du territoire. Il prévoit la relance d'une activité de transformation du nickel en province Nord, majoritairement peuplée de Kanak, où l'usine de nickel a fermé l'an passé, mettant 1 300 salariés au chômage. « Cet accord permet à l'espoir de renaître », a réagi auprès de l'AFP Philippe Gomes, chef de file du parti Calédonie ensemble. « L'heure est désormais aux explications et à la relance économique », a salué pour sa part le député non indépendantiste Nicolas Metzdorf. Le sujet est sensible sur l'archipel : les émeutes de mai 2024 avaient mis un stop à l'activité économique et fait plus de deux milliards d'euros de dégâts.

Qui est le terroriste Boualem Bensaïd, qui sera libéré le 1er août après presque 30 ans de prison ?
Qui est le terroriste Boualem Bensaïd, qui sera libéré le 1er août après presque 30 ans de prison ?

Le Parisien

timea day ago

  • Le Parisien

Qui est le terroriste Boualem Bensaïd, qui sera libéré le 1er août après presque 30 ans de prison ?

Le 11 novembre prochain, Boualem Bensaïd fera un pas supplémentaire vers la soixantaine. Cet homme de nationalité algérienne fêtera ce jour-là son 58e anniversaire. En liberté. Une première pour lui depuis 1995, l'année où il a semé la terreur dans Paris avec ses comparses du Groupe islamique armé (GIA). Après presque trois décennies derrière les barreaux, Boualem Bensaïd sera libéré le 1er août puis extradé définitivement vers son pays d'origine, relate l'Agence France-Presse (AFP) ce vendredi. Tout commence dans la touffeur de l'été 1995. Il est environ 17h30, ce 25 juillet, mais le temps s'arrête au cœur de la capitale. Détonation, déflagration, épaisse fumée, mouvement de foule. Une bombe artisanale glissée sous un siège vient d'exploser dans une rame du RER B, au niveau de la station Saint-Michel. Un témoin présent sur le quai dépeint au micro de France Télévisions « une boule de feu ». Les sapeurs-pompiers et le Samu se ruent sur les quais pour porter assistance aux victimes, tandis qu'en surface des hôpitaux de fortune sont dressés sur les terrasses des cafés. Les ambulances affluent pour évacuer les blessés. Certains sont pris en charge par hélicoptère. Jacques Chirac, le président, et Alain Juppé, le Premier ministre, se rendent sur les lieux. Le bilan est lourd : huit morts, 150 blessés. La piste terroriste s'impose sans trop tarder. Le GIA est dans le viseur. Trois portraits-robots des suspects sont diffusés. Le 17 août, nouvelle explosion. 17 personnes sont touchées près de la place de l'Étoile. Puis encore un attentat à la bombe, le 3 octobre, devant la station Maison-Blanche. Le bilan fait état de 16 blessés. La peur grandit dans la capitale. Gares, frontières et aéroports sont placés sous surveillance. Mais la vague de violence se prolonge le 3 septembre : une cocotte-minute chargée de clous et d'écrous manque d'exploser, quatre personnes sont légèrement brûlées aux jambes et aux bras. Elle prend fin le 17 octobre, avec l'explosion d'une bombe à la station Musée-d'Orsay, sur la ligne C du RER. On déplore 30 blessés. Le GIA revendique les attentats. Dans un contexte de guerre civile en Algérie, le groupe dit ainsi faire payer à la France son soutien au régime militaire en place dans le pays. Début novembre 1995, deux hommes sont interpellés en France. Smaïn Aït Ali Belkacem , l'artificier présumé, et Boualem Bensaïd, celui que l'on pressent comme le poseur de bombes. Ce dernier, connu sous l'alias de « Mehdi », est né sur les hauteurs d'Alger. Il est issu d'une large fratrie : dix frères et sœurs. Leur père est marchand ambulant. Au pays, Boualem Bensaïd pratique le karaté et décroche un diplôme d'éducateur sportif, puis commence à « faire du commerce », selon ses propres termes, entre l'Algérie et la France. À un moment donné, il bascule dans la clandestinité. Et lorsqu'il est arrêté en cet automne 1995, trahi par ses empreintes digitales, il se présente comme un étudiant, tandis qu'il est recherché pour meurtre et « atteinte à la sûreté de l'État » par les autorités de son pays, relate alors Le Monde . Les juges antiterroristes Jean-François Ricard et Jean-Louis Bruguières conduisent l'instruction. Pendant ce temps, le financier présumé des attaques, Rachid Ramda, alias « Abou Farès », est appréhendé à Londres. L'intéressé est suspecté d'avoir fléché d'importantes sommes d'argent vers « Mehdi », avec qui il était en contact. En 2001, Boualem Bensaïd et Smaïn Aït Ali Belkcaem comparaissent pour trois attentats de la vague de 1995 : ceux de Saint-Michel, Maison-Blanche et du Musée-d'Orsay. Devant une Cour d'assises spéciale, ils nient en bloc et n'esquissent pas la moindre réaction lorsque le nom des 212 victimes est prononcé. Pire, ils apparaissent décontractés, au grand dam des parties civiles. Au terme de l'audience, Boualem Bensaïd est reconnu coupable d'avoir placé une bombe à la station Maison-Blanche. S'agissant des attentats de Saint-Michel et du Musée-d'Orsay, il est seulement déclaré complice. La décision du tribunal est prononcée en 2002. Les deux hommes écopent d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Un an plus tard, seul Boualem Bensaïd fait son retour dans le box. Contrairement à lui, son acolyte n'a pas fait appel. L'homme continue à faire preuve d'aplomb et n'hésite pas à égratigner le juge d'instruction, ses anciens avocats et l'administration pénitentiaire. Au final, l'ex-soldat du GIA quitte le tribunal avec le même jugement : l'emprisonnement à vie, avec une période de sûreté de 22 ans. Mais cette fois, il est déclaré coupable du « carnage » du 25 juillet 1995. « Dieu est grand ! Allah akbar ! C'est une décision misérable », s'écrit-il au moment de sortir de la salle, d'après les récits de l'époque. Les parties civiles, elles, pleurent de joie. Un sentiment prolongé lorsque, en 2005, Rachid Ramda est enfin extradé vers la France. Lui aussi est condamné à la perpétuité en 2007, une peine confirmée en appel en 2009. Entre son arrestation et sa condamnation définitive, « Mehdi » ne quitte jamais sa cellule. Et pour cause, il purge deux autres peines, une de dix ans de prison, l'autre de 30 ans de réclusion, pour des faits également en lien avec la campagne terroriste de 1995. Et notamment pour une tentative d'attentat sur la ligne de TGV entre Lyon et Paris. La fin de sa période de sûreté, Boualem Bensaïd l'atteint en 2017. Il dépose une première demande de libération conditionnelle. Refusée. Les trois suivantes sont, elles aussi, balayées. Le poseur de bombe de Saint-Michel conteste cette dernière décision mais, en mai dernier, la Cour de cassation rejette son pourvoi. Le feu vert de la Cour d'appel survient finalement dans un arrêt datant de jeudi. Sollicité, Me Romain Ruiz, l'un des avocats de Boualem Bensaïd, se félicite et assure que « cette libération est un espoir pour tous ceux qui luttent contre la prison à vie et pour la libération des prisonniers politiques ». Contactée par Le Parisien ce vendredi soir, l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT) n'était pas disponible dans l'immédiat pour réagir à l'annonce de sa libération programmée.

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