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Nouvelle-Calédonie : ce que contient l'accord « historique » signé après dix jours de négociations

Nouvelle-Calédonie : ce que contient l'accord « historique » signé après dix jours de négociations

Le HuffPost France19 hours ago
NOUVELLE-CALÉDONIE - C'est un accord « historique » selon plusieurs des participants. Réunis depuis dix jours près de Paris pour tenter de tracer un avenir institutionnel à la Nouvelle-Calédonie, l'État et les forces politiques calédoniennes ont réussi à s'entendre ce samedi 12 juillet. Un accord a été trouvé au petit matin après une ultime nuit de négociations à Bougival dans les Yvelines.
La signature de ce texte, intitulé le « pari de la confiance », a été saluée par l'exécutif. Le Premier Ministre François Bayrou a dit sa « fierté d'un accord à hauteur d'histoire » dans un message sur X, où il rend hommage aux « courageux négociateurs » et remercie le ministre des Outre-mer Manuel Valls. Ce dernier a félicité dans une déclaration transmise à l'AFP un « engagement majeur » des différentes parties.
La visite de Marine Le Pen en Nouvelle-Calédonie n'a pas (toujours) été aussi chaleureuse qu'elle l'espérait
Ce texte est le « fruit d'un long travail de négociations au cours duquel les partenaires calédoniens ont fait le choix du courage et de la responsabilité », a-t-il affirmé. « L'espoir renaît pour la Nouvelle-Calédonie », a pour sa part réagi la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui s'était rendue sur l'archipel en novembre dernier.
L'accord signé à Bougival sera présenté aux Calédoniens l'année prochaine. Il devra d'abord être « constitutionnalisé » par le Parlement réuni à Versailles au dernier trimestre, a indiqué à l'AFP Philippe Gomes, le chef de file du parti Calédonie ensemble. Le HuffPost fait le point sur ce que contient ce texte « historique ».
• Un « État de la Nouvelle-Calédonie » et une nationalité calédonienne
Dans leur communiqué, les non-indépendantistes des Loyalistes et du Rassemblement évoquent des « concessions », avec « la transformation de la collectivité Nouvelle-Calédonie en État intégré dans l'ensemble national ». Une information confirmée par l'AFP et par la chaîne La 1ère qui a publié le texte de l'accord. « Il est convenu d'une organisation institutionnelle sui generis de 'l'État de la Nouvelle-Calédonie' au sein de l'ensemble national, inscrit dans la Constitution de la République française », est-il écrit.
Le texte dévoilé par La 1ère prévoit aussi, comme l'avait annoncé l'AFP, que cet « État de la Nouvelle-Calédonie » pourra « être reconnu par la communauté internationale ». L'accord prévoit aussi la création d'une « double nationalité, française et calédonienne » pour les habitants de l'île qui « conserveront la citoyenneté européenne ».
Le maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française a été salué par les non-indépendantistes. « Ce choix respecte la volonté souveraine exprimée par les Calédoniens » lors des référendums d'indépendance de 2018, 2020 et 2021, écrivent-ils dans leur communiqué, parlant d' « un accord historique » qui permet « d'instaurer une nouvelle ère de stabilité ».
« C'est signé. Un statut dans la France. Avec des Calédoniens qui restent Français. Plus aucun référendum en vue si ce n'est celui qui sera organisé pour valider cet accord. Une ouverture du corps électoral », a déclaré le député non indépendantiste Nicolas Metzdorf dans une réaction transmise à l'AFP. « On nous avait prédit un référendum sur l'état-associé dans 15 ans. Nous avons fait de fortes concessions pour l'éviter et pour projeter définitivement la Nouvelle-Calédonie dans l'avenir et sans date butoir », a-t-il ajouté.
• Vers un élargissement du corps électoral
Vraie victoire selon les non-indépendantistes : l'accord signé ce samedi aborde la question très sensible du corps électoral calédonien. Elle était à l'origine des émeutes meurtrières de mai 2024, qui ont fait 14 morts. Dans leur communiqué, les Loyalistes et le Rassemblement se félicitent de « la réouverture du corps électoral à de nombreux Calédoniens ».
Comme le rappelait LCP, celui-ci est « gelé » à l'année 1998 « depuis la révision constitutionnelle de 2007 », excluant certains résidents de longue date des élections provinciales, cruciales sur l'archipel car d'elles découle la composition du Congrès et du gouvernement. Ce corps électoral « gelé » va bientôt évoluer selon une source loyaliste citée par l'AFP et qui indique que les résidents depuis au moins dix ans pourront participer aux scrutins provinciaux à partir des élections de 2031.
L'information n'est pas évoquée par La 1ère, qui précise cependant que dès les élections de 2026, les personnes nées en Nouvelle-Calédonie ou qui y résident « sans discontinuer depuis quinze ans » pourront participer. La chaîne locale et l'AFP affirment que les élections provinciales, prévues pour novembre prochain, sont reportées à « mai-juin 2026 ».
Elles seront précédées par un « référendum local approuvant l'accord politique » signé ce matin et qui prendra place « vraisemblablement en février 2026 ». Ce scrutin sera suivi, selon La 1ère, des élections municipales en mars.
• Une « refondation économique et financière »
L'accord de ce samedi abord aussi l'économie avec un « pacte de refondation économique et financière », avec notamment un « plan stratégique » pour le nickel, ressource-clé du territoire. Il prévoit la relance d'une activité de transformation du nickel en province Nord, majoritairement peuplée de Kanak, où l'usine de nickel a fermé l'an passé, mettant 1 300 salariés au chômage.
« Cet accord permet à l'espoir de renaître », a réagi auprès de l'AFP Philippe Gomes, chef de file du parti Calédonie ensemble. « L'heure est désormais aux explications et à la relance économique », a salué pour sa part le député non indépendantiste Nicolas Metzdorf. Le sujet est sensible sur l'archipel : les émeutes de mai 2024 avaient mis un stop à l'activité économique et fait plus de deux milliards d'euros de dégâts.
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Emmanuel Macron et François Bayrou grappillent quelques points. Le président de la République et son chef de gouvernement ont vu leur popularité légèrement augmenter en juillet, respectivement trois et deux points de mieux qu'en juin, même si le niveau de satisfaction à leur endroit reste faible, selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche . Avec 24 % d'opinions favorables, le chef de l'État regagne un peu d'oxygène dans ce baromètre mensuel, même si sa cote végète dans des étiages similaires à ceux de la crise des Gilets jaunes fin 2018. Un regain attribuable notamment à une popularité en hausse chez les sympathisants écologistes (+ 15 %) selon cette enquête, alors que le chef de l'État a fait la promotion ces dernières semaines de son bilan vert . À quelques jours de présenter ses orientations budgétaires , marquées par un net tour de vis pour tenter de redresser les comptes, François Bayrou reprend aussi quelques couleurs, après un printemps en chute libre. Mais avec 19 % d'opinions favorables, il pâtit toujours d'une popularité bien inférieure à celle de tous ses prédécesseurs sous la Ve République. Si Bruno Retailleau reste le ministre le plus apprécié — 36 % des sondés jugent que le locataire de Beauvau est le meilleur du gouvernement — sa cote de présidentiable recule de quatre points par rapport à juin. Ils ne sont plus que 25 % des personnes interrogées à se dire satisfaites en cas d'élection de l'actuel ministre de l'Intérieur en 2027, contre 27 % à Édouard Philippe , et 33 % au duo à la tête du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella . Enfin, un an après la précédente, 42 % des sondés se disent favorables à une nouvelle dissolution , et 31 % contre — le reste n'ayant pas d'avis sur le sujet. Parmi les plus allants à un chamboulement au Palais-Bourbon : les sympathisants RN, qui plaident à 51 % pour… leur cheffe de file Marine Le Pen, quand bien même cette dernière serait interdite de se représenter par la justice. Ce sondage a été réalisé en ligne du 9 au 10 juillet 2025 sur un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. La marge d'erreur se situe entre 0,6 et 3,1 points.

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Aux côtés de personnalités connues comme Mona Ozouf, Pierre Mazeaud ou Guillaume Faury, vingt Français ont été décorés de la Légion d'honneur grâce à l'initiative citoyenne, une procédure participative qui permet à chacun de proposer un candidat. La nouvelle promotion civile de la Légion d'honneur, publiée ce dimanche 13 juillet au Journal officiel, distingue 589 personnalités. Une édition marquée par l'essor de l'«initiative citoyenne», un dispositif renforcé depuis le début de l'année et qui permet à des Français de proposer directement un candidat. Vingt personnes ont ainsi été décorées à l'issue de cette procédure participative. Elles ont toutes été soutenues par au moins cinquante concitoyens, avant que leur dossier ne soit examiné par le conseil de l'ordre, au même titre que les propositions ministérielles. Publicité «Ces vingt premiers décorés nous montrent que nos concitoyens s'emparent du dispositif qui permet désormais de distinguer chaque année 100 personnes dans la Légion d'honneur», souligne le général François Lecointre, grand chancelier de l'ordre. La majorité des promus œuvre loin des projecteurs Parmi les lauréats issus de cette voie : Guy Lessieux, un médecin ayant créé la première maraude médicale de France, Isabelle Baudoin, une restauratrice de vitraux, Annie Toussaint, une ancienne professeure de lettres engagée au Rwanda, Guy Paris, un maire et médecin dans un désert médical, Hervé Levesque, un professeur de médecine spécialisé dans les maladies rares, ou encore René Lucien-Reinette, un ancien militaire dressant des chiens pour soutenir les victimes d'agressions sexuelles. Ils incarnent tous, selon la Grande chancellerie, «le visage quotidien et anonyme de l'engagement pour l'intérêt général». Au total, cette promotion comprend 497 chevaliers, 68 officiers, 18 commandeurs, 4 grands officiers et 2 grand'croix. Les récipiendaires sont issus de tous les secteurs d'activité, conformément au principe d'universalité de la distinction. Près de 28 % viennent du monde économique, 22 % de l'administration publique, 13 % du social et de la santé, 12 % de l'enseignement et de la recherche, 6 % du secteur culturel, et 15 % sont des élus. Si certaines personnalités connues y figurent - comme les écrivains Marc Levy et Emilie Frèche, la comédienne Léa Drucker, l'humoriste Sophia Aram ou encore Gisèle Pélicot, saluée pour son engagement contre les violences sexistes -, la Grande chancellerie rappelle que la majorité des promus œuvre loin des projecteurs. Dans les sphères institutionnelles, on note les nominations d'Éric Dupond-Moretti, Stanislas Guerini ou Olivier Véran (chevaliers), de Bruno Le Maire (officier), et de Pierre Mazeaud (grand'croix). L'ancienne première dame Bernadette Chirac est faite officier pour son engagement hospitalier, et l'historienne Mona Ozouf, grand'croix pour son œuvre intellectuelle. Créée en 1802 par Napoléon Bonaparte, la Légion d'honneur distingue aujourd'hui 77.000 membres. Deux promotions civiles et deux promotions militaires sont publiées chaque année, pour récompenser environ 2200 personnes. Publicité Extraits de la promotion du 14 juillet 2025 1. Décorés issus de l'initiative citoyenne Frédéric Andrès (74) – Maître artisan ferronnier d'art (74) – Maître artisan ferronnier d'art Bernard Audusseau (49) – Président de l'Union nationale des combattants (49) – Président de l'Union nationale des combattants Aline Auroux (71) – Directrice de recherches émérite au CNRS (71) – Directrice de recherches émérite au CNRS Jacqueline Barbançon (14) – Présidente d'honneur d'une association de donneurs de sang (14) – Présidente d'honneur d'une association de donneurs de sang Isabelle Baudoin (75) – Restauratrice de vitraux (75) – Restauratrice de vitraux Gilles Bourguignon (27) – Chef d'entreprise et responsable associatif (27) – Chef d'entreprise et responsable associatif Michel Boyer (13) – Professeur associé et ancien militaire (13) – Professeur associé et ancien militaire Olivier Cussenot (75) – Professeur des universités, spécialiste d'urologie (75) – Professeur des universités, spécialiste d'urologie Stéphane Dupont-Ferrier (38) – Maire de Fontanil-Cornillon (38) – Maire de Fontanil-Cornillon Dominique Herault (49) – Médecin, fondateur d'un pôle médical (49) – Médecin, fondateur d'un pôle médical Francis Hillmeyer (68) – Maire de Pfastatt, ancien député (68) – Maire de Pfastatt, ancien député Guy Lessieux (92) – Médecin, pionnier des maraudes médicales (92) – Médecin, pionnier des maraudes médicales Hervé Levesque (27) – Spécialiste des maladies rares (27) – Spécialiste des maladies rares René Lucien-Reinette (972) – Ancien militaire, responsable associatif (972) – Ancien militaire, responsable associatif Evelyne Müller (41) – Présidente d'une association d'insertion professionnelle (41) – Présidente d'une association d'insertion professionnelle Guy Paris (27) – Médecin et maire de Thiberville (27) – Médecin et maire de Thiberville Servanne Picq-Jourdy (75) – Présidente de L'Étoile de Martin (75) – Présidente de L'Étoile de Martin Cathy Quénéhervé (78) – Directrice générale déléguée, groupe Klésia (78) – Directrice générale déléguée, groupe Klésia Michel Rouquette (75) – Premier entraîneur national de trampoline (75) – Premier entraîneur national de trampoline Annie Toussaint (89) – Responsable associative, engagée au Rwanda 2. 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